Charles Meunier-Surcouf

Charles Meunier-Surcouf
Fonctions
Sénateur français

(7 ans, 2 mois et 1 jour)
Circonscription Côtes-du-Nord
Député français

(6 ans, 7 mois et 3 jours)
Élection
Réélection 26 avril 1914
Circonscription Côtes-du-Nord
Législature Xe et XIe (Troisième République)
Groupe politique NI
Prédécesseur Guillaume Limon
Successeur Circonscription supprimée
Président du Conseil général des Côtes-du-Nord

(9 ans)
Prédécesseur Charles Baudet
Successeur Jean-Baptiste Le Quéré
Conseiller général des Côtes-du-Nord

(21 ans)
Circonscription Canton de Pléneuf-Val-André
Prédécesseur Alain Urvoy de Clos-Madeuc
Successeur André Cornu
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Saint-Brieuc, France
Date de décès (à 86 ans)
Lieu de décès Paris, France
Résidence Côtes-du-Nord

Charles Meunier dit Charles Meunier-Surcouf (du nom de sa première épouse), né le à Saint-Brieuc et mort le à Paris, est un industriel et homme politique français.

Biographie

Né à Saint-Brieuc, il est diplômé de l'École polytechnique et de l'école des Mines. Il épouse à Rennes le 21 avril 1896 Marie Surcouf et se fait appeler Meunier-Surcouf. Marie Surcouf, née à Lannion le 21 juin 1875 publiera à partir de 1906 des romans et des recueils de nouvelles sous les noms de Baronne Marie Surcouf, Comtesse d'Albane, Paule Arlys et Robert Nolis. Elle aura de lui deux enfants en 1897 et en 1909.

Dirigeant des Aciéries de Bretagne[1], il est adjoint au maire de Saint-Brieuc de 1908 à 1912. Élu député ALP en 1913, lors d'une élection partielle, il est réélu en 1914.

Capitaine d'artillerie de réserve, âgé de 44 ans à la mobilisation en 1914, il est officier d'ordonnance du général Foch tout en restant député. Il agit pour le rapprochement de Foch avec Clémenceau[2].

Il divorce à Paris le 2 février 1918 et épouse en 1922 l'actrice Jeanne Briey[3].

Il ne se représente pas à la députation en 1919, et est battu en 1928, au retour du scrutin d'arrondissement. Il est conseiller général de Pléneuf de 1919 à 1940, sénateur des Côtes-du-Nord de 1931 à 1938 et président du Conseil général de 1930 à 1940).

Il meurt le à son domicile dans le 16e arrondissement[4], et, est inhumé au cimetière de Saint-Brieuc[5].

Chevalier de la Légion d'honneur en 1916, officier en 1928.

Notes et références

  1. Alain Prigent et François Prigent, « Micro-histoire de la bourse du travail de Saint-Brieuc (1904-1932): milieux, réseaux, représentations », Cahiers d'histoire,‎ (lire en ligne)
  2. Georges Clémenceau, Grandeurs et misères d'une victoire, Paris, Plon, (lire en ligne), p. 15.
  3. Archives de Paris 17e, acte de mariage no 1041 année 1922 (vue 9/31)
  4. Archives de Paris 16e, acte de décès no 25, année 1956 (page 4/31)
  5. Registre des pompes funèbres payantes, année 1956 en date du 7 janvier (page 14/21)

Bibliographie

  • « Charles Meunier-Surcouf », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
  • Les modérés dans la vie politique française, 1870-1965 de François Roth et Jean El Gammal, colloque organisé par l'Université Nancy 2, 18-19-20 novembre 1998 (ISBN 2864807262)

Liens externes

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