Charles François Petitmengin
| Maire de Saint-Dié-des-Vosges | |
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| Député de l'Assemblée constituante | |
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| Décès | 
 (à 59 ans) Saint-Dié-des-Vosges  | 
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Charles François Petitmengin, né le à Remiremont et mort le à Saint-Dié, est un député du tiers état aux États généraux de 1789.
Procureur du roi et subdélégué de l'intendant de Lorraine et du Barrois sous l'Ancien Régime, il fait partie de la majorité réformatrice à l'Assemblée nationale constituante, où il siège jusqu'à la fin de la session le . Il est maire de Saint-Dié en 1794 et meurt en fonctions.
Biographie
Administrateur sous l'Ancien Régime
Charles François Petitmengin est né le à Remiremont[1],[2],[3]. Il est le fils de Charles-Antoine Petitmengin, homme de loi, et de Marie-Anne Humbert[2].
Il est d'abord avocat du roi au bailliage de Saint-Dié[2], puis procureur du roi au présidial de Saint-Dié[4],[1],[2] à partir de 1769[2].
En 1771, il devient en plus subdélégué de intendant de Lorraine et du Barrois, Antoine Chaumont de La Galaizière, à Saint-Dié[2]. Le territoire de sa subdélégation s'étend s'étend de Raon-l'Étape au nord jusqu'au sources de la Meurthe au sud[5]. Petitmengin doit gérer la levée de la milice[6], l'enseignement élémentaire[7], les constructions publiques[8], l'entretien des routes[9] et envoie des rapports à l'intendant sur la production agricole[10], l'industrie[11] et le commerce[12]. Cette fonction ne comporte pas en soi de rémunération[13]. Petitmengin l'abandonne en , la subdélégation de Saint-Dié étant réunie à celle de Bruyères[14].
Carrière politique pendant la Révolution française
Le [1],[14],[3], il est élu député du tiers état du bailliage de Mirecourt aux États généraux[4],[1],[15],[14],[3]. Il est le deuxième député du tiers état sur quatre élus dans ce bailliage[4],[15].
À l'Assemblée nationale constituante, il fait partie de la majorité réformatrice[1]. Il siège jusqu'à la fin de la session de l'Assemblée nationale constituante le [3]. Il est désigné le deuxième haut juré pour le département des Vosges[1],[14], c'est-à-dire juge au tribunal qui siège à Mirecourt[14].
Le , il devient maire de Saint-Dié[1],[14], ville où il meurt, en fonctions, le [1],[14],[3].
Mariage
Charles François Petitmengin épouse à Bruyères en 1761 Marguerite Élisabeth Mauljean, fille de Charles-Romary Mauljean et de Marie-Catherine de Bourgogne[2].
Références
- Robert, Bourloton et Cougny 1891, p. 603.
 - Clémendot 1932, p. 38.
 - « Charles, François Petitmengin - Base de données des députés français depuis 1789 - Assemblée nationale » (consulté le ).
 - Liste, par ordre alphabétique de bailliages et sénéchaussées, de MM. les députés à l'Assemblée nationale. 1789, Paris, Baudouin, imprimeur de l'Assemblée nationale, , 79 p. (lire en ligne), p. 49.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 26.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 41-53.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 55-58.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 65-67.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 69-71.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 72-78.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 78-80.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 80-88.
 - ↑ Clémendot 1932, p. 39.
 - Clémendot 1932, p. 40.
 - Armand Brette, Les Constituants : Liste des députés et des suppléants élus à l'Assemblée constituante de 1789, précédée d'un avertissement, Paris, Charavay, coll. « Publications de la Société de l'histoire de la Révolution française », , XXXVII-310 p. (lire en ligne), p. 157.
 
Voir aussi
Bibliographie
- P. Clémendot, « La subdélégation de Saint-Dié au XVIIIe siècle », Bulletin de la société philomatique vosgienne, t. 58, , p. 25-95 (lire en ligne).
 - Adolphe Robert, Edgar Bourloton et Gaston Cougny (dir.), Dictionnaire des parlementaires français : comprenant tous les membres des assemblées françaises et tous les ministres français depuis le 1er mai 1789 jusqu'au 1er mai 1889, t. IV : Lav-Pla, Paris, Bourloton, (lire en ligne), p. 603.
 
Articles connexes
- Assemblée nationale constituante
 - Liste des députés aux États généraux de 1789
 - Liste des membres de l'Assemblée constituante de 1789
 
Liens externes
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