Charles Auguste Varsavaux

Charles Auguste Varsavaux
Biographie
Naissance
Décès
Pseudonyme
Waléry
Nationalité
Activités

Charles Auguste Varsavaux dit Lucien Varsavaux (1866-1935) est un photographe français, qui a travaillé au sein du studio Waléry de Paris.

Biographie

Charles Auguste Varsavaux est né le dans le 10e arrondissement de Paris[1] sous le nom de sa mère, Léonie Marie Louise Le Bigot, blanchisseuse d'origine normande ; il est reconnu le 15 septembre 1870 par son père, Augustin Varsavaux, garçon limonadier originaire de Vaulx-Vraucourt, au moment de leur mariage[2].

Éduqué dans un milieu de commerçants et d'artisans parisiens, Charles Auguste épouse à Paris 11e le Ernestine Montforti-Ferrario (née à Milan le 12 août 1874), avec pour témoins Donatien Varsavaux, son frère, et Édouard Weber, tous deux photographes[3]. On ne sait rien de sa formation artistique et photographique, ni l'origine de son prénom d'usage, « Lucien ».

En juin 1898, il est signalé comme « artiste-peintre et photographe »[4], recevant les palmes académiques, et mentionné comme « directeur du studio photographique Waléry »[5], situé au 9 bis rue de Londres ; ce studio a été ouvert originellement par Stanisław Julian Ostroróg puis repris par son fils Stanisław Julian Ignacy Ostroróg, lequel meurt en 1929 ; on ne connaît pas l'exacte relation entre Ostroróg fils et Charles Auguste. Le studio Waléry de Paris avait été cédé par Ostroróg père à Charles Louis Joseph Peeters en 1879, lequel loua les locaux aux photographes Aimé Dupont et Henry Rouen ; puis, Tony-Merlet qui représentait dès 1878 la « Photographie Waléry, Paris », reprend le studio mais fait faillite en avril 1885[6],[7]. La propriété du studio revient ensuite à Félix Jules Chary[8].

Il est possible que Charles Auguste produisit des portraits photographiques sous la marque Waléry ou « Lucien Waléry »[9].

Il meurt à l'adresse du studio le dans le 9e arrondissement de Paris, et, est inhumé au Cimetière parisien de Pantin (142e division)[10].

En octobre 1938, le Bulletin municipal de la Ville de Paris signale qu'Ernestine Montforti-Ferrario, veuve de Charles Auguste dit « Lucien Varsavaux » et mère d'un fils prénommé Lucien-Louis-Paulin Varsavaux, photographe de profession, cède à la ville un immeuble dans le 16e arrondissement pour l'agrandissement de la rue de la Pompe[11].

Bibliographie

Notes et références

  1. Archives de Paris 10e, acte de naissance n° 3893, cote V4E/1186, vue 8/13.
  2. Archives de Paris 11e, acte de mariage n° 1180, cote V4E/1438 vue 14/31.
  3. Archives de Paris 11e, acte de mariage n° 2158, cote du document V4E/9192, vue 23/31.
  4. Journal officiel de la République française, Paris, 21 juin 1898, p. 3816 — sur Gallica.
  5. Le Journal, Paris, 22 juin 1898, p. 2 — sur Gallica.
  6. Paris-Photographe, p. 518 — cité par Hugues Fontaine, « Walery 1 », in: Un train en Afrique, 17 mai 2014.
  7. Journal officiel de la République française, 23 mai 1885, p. 2665 — sur Gallica.
  8. Marc Durand, De l'image fixe à l'image animée 1820-1910: actes des notaires de Paris pour servir à l'histoire des photographes et de la photographie, tome 1, Archives Nationales, 2015.
  9. La notice bibliographique de la BNF n'est pas claire sur ce point — « Waléry (photographe, 1866-1935) », sur data.bnf.fr.
  10. Registre journalier d'inhumation du cimetière parisien de Pantin de 1935 en date du 23 avril (page 13/31)
  11. Expropritation pour cause d'utilité publique, in: Bulletin municipal de la Ville de Paris, 27 octobre 1938, p. 3792 — sur Gallica.

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