Charles Abella
| Naissance | |
|---|---|
| Décès | 
 (à 81 ans) Paris  | 
| Nom de naissance | 
Charles Paul Abella  | 
| Nationalité | |
| Formation | 
École nationale supérieure des beaux-arts (à partir de )  | 
| Activité | 
| Distinction | 
|---|
Charles Abella est un architecte français du début du XXe siècle[1].
Biographie
Diplômé de l'École nationale supérieure des beaux-arts (ENSBA) en 1907, Charles Paul Abella reçoit le Second Grand Prix de Rome en 1907 ainsi que de nombreuses médailles. Il participe après 1918 à la reconstruction de l’Aisne pour le ministère des Régions libérées.
Son agence est à Paris et son intervention à Casablanca est ponctuelle.
Il a réalisé de nombreux immeubles à Limoges[2] mais également à Paris : en 1930-1931, un immeuble Art déco rue Cassini, inscrit aux monuments historiques[Ref. 1], et, en 1939, un immeuble également Art déco au 53, avenue Foch.
Réalisations
Il a réalisé : dans l’Aisne
- la mairie-école de Pargny-Filain[Ref. 2] ;
 - l’église paroissiale Notre-Dame à Filain[Ref. 3] ;
 - La gare de Coucy-le-Château-Auffrique reconstruite après la Première Guerre mondiale.
 - en 1923 – 1926 : le monument aux morts de Laon, avec le sculpteur Marcel Gaumont[Ref. 4] ;
 - en 1927 : le cimetière (seul)[Ref. 5], la mairie et l’école (avec son associé M. Mercier)[Ref. 6],[Ref. 7] à Chavignon ;
 - en 1929 : le marché couvert, qui remplace la grande salle des malades dans l’hôtel-Dieu Saint-Barthélemy des chanoines de Laon[Ref. 8] ;
 
ailleurs en France
- en 1930 : un immeuble Art déco à Paris, 12, rue Cassini (14e arrondissement), inscrit aux monuments historiques[Ref. 1] ;
 - en 1931 : un lotissement concerté, construit en trois tranches pour la Société immobilière des chemins de fer de l'État, entre 1929 et 1932, à Asnières-sur-Seine dans les Hauts-de-Seine[Ref. 9] ;
 - en 1933 : un ensemble de trois immeubles H.B.M. à cour commune, dit « groupe la Sablière », rue de la Sablière à Courbevoie dans les Hauts-de-Seine[Ref. 10],[3];
 - en 1938 : la maison dite « villa Tahoé » à Cannes dans les Alpes-Maritimes[Ref. 11] ;
 - en 1939 : l'immeuble Art déco situé au 53, avenue Foch, Paris[4].
 
hors de France
À Casablanca
- en 1937 : la villa Pierre Mas à Casablanca au Maroc[5].
 - en 1953 : modification de la façade de La Vigie Marocaine, boulevard de la Gare à Casablanca (Maroc.
 - en 1954 : palais Mirabeau, boulevard de la Résistance à Casablanca (Maroc.
 
Distinctions
Honneurs
Le premier prix du Grand prix d'architecture de l’Académie des beaux-arts a pris en 1975 l’appellation de « prix Charles Abella ». Ses lauréats sont des étudiants et architectes de moins de 35 ans, dont les premiers ont été[6] :
- 1997 - Charles Villeneuve ;
 - 1998 - Laurent Broyon ;
 - 1999 - Floriande Cherel ;
 - 2000 - Olivier Roublique ;
 - 2001 - Romain Viault ;
 - 2002 - Philippe Hennequin ;
 - 2003 - Alban Simonet ;
 - 2004 - Non attribué ;
 - 2005 - Taylor Ishmaël ;
 - 2006 - Étienne Feher ;
 - 2007 - Sébastien Chauvel ;
 - 2008 - Vincent Champier[7] ;
 - 2009 - Aleksandar Janković[7],[Note 1]
 - 2010 - Marine Miroux ;
 
Notes et références
Base Mérimée
Les références suivantes sont issues de la base Mérimée du ministère de la Culture français.
- « immeuble art-déco à Paris », notice no PA75140007
 - ↑ « mairie-école de Pargny-Filain », notice no IA02001952
 - ↑ « église Notre-Dame à Filain », notice no IA02001882
 - ↑ « monument aux morts de Laon », notice no IA00077012
 - ↑ « cimetière de Chavignon », notice no IA02001732
 - ↑ « mairie de Chavignon », notice no IA02001737
 - ↑ « école de Chavignon », notice no IA02001725
 - ↑ « marché couvert à Laon », notice no IA00066461
 - ↑ « lotissement à Asnières-sur-Seine », notice no IA00129673
 - ↑ « groupe la Sablière à Courbevoie », notice no IA00129889
 - ↑ « villa Tahoé à Cannes », notice no IA06000322
 
Références
- ↑ Bertrand Lemoine et Lemoine Rivoirard, L’architecture des années 30, Paris, Éditions La Manufacture, , 252 p. (ISBN 2-7377-0002-7).
 - ↑ « ABELLA Charles | Les monuments aux morts », sur monumentsmorts.univ-lille3.fr (consulté le )
 - ↑ Groupe La Sablière
 - ↑ « 53, avenue Foch », sur pss.archi.eu.
 - ↑ Jean-Louis Cohen et Monique Eleb, Casablanca : mythes et figures d'une aventure urbaine, Paris, Hazan,  (réimpr. 2004), 1re éd., 478 p. (ISBN 2-85025-624-2 et 978-2-85025-624-0, OCLC 406294705, BNF 36999395), p. 195Sous le Protectorat français, la ville de Casablanca fut une sorte de « laboratoire architectural » pour la France.
 - ↑ Dossier de presse de 2007 du Grand Prix d’Architecture, sur le site de l’Académie des beaux-arts.
 - Communiqué de 2009 du Grand Prix d’Architecture, sur le site de l’Académie des beaux-arts.
 
Notes
Liens externes
- Ressources relatives aux beaux-arts :
 - Ressource relative à la vie publique :
 - Charles Paul Abella, Portail de l'ENSBA
 - Architectes français à Casablanca, laboratoire de la modernité
 - Casa mémoire, association pour la sauvegarde du patrimoine architectural de Casablanca
 - Casablanca ville moderne, vidéo sur Dailymotion (54 minutes)
 - Conseil régional du tourisme de Casablanca
 - Casablanca, mythes et figures d’une aventure urbaine, Jean-Louis Cohen et Monique Eleb, éditions Hazan, octobre 2004.
 
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