Chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs
| Destination initiale | 
Culte  | 
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| Destination actuelle | 
Culte (Pardon)  | 
| Architecte | |
| Construction | 
XIXe siècle  | 
| Propriétaire | 
Commune  | 
| Patrimonialité | 
 Site naturel classé  (chapelle, avenue et calvaire en ) Classé MH ()  | 
| Département | |
|---|---|
| Commune | 
| Coordonnées | 
47° 41′ 10″ N, 2° 59′ 27″ O  | 
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La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs est située au champ des Martyrs, sur la commune de Brech, dans le Morbihan[1].
Historique
La chapelle expiatoire y a été dressée en 1829, sous la coupe de l’architecte Auguste Caristie.
Elle a abrité la sépulture des royalistes fusillés par les troupes républicaines en 1795, sur ordre du général Hoche .
Une partie des ossements a, depuis, été rapatriée dans la chapelle sépulcrale de la Chartreuse d'Auray voisine.
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			Champ des martyrs d'Auray, dessin de Thomas Drake et lithographie d'Henri Daniaud, 1860.
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			La chapelle expiatoire vers 1930 (carte postale).
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			La chapelle expiatoire en 2018 : vue générale du site.
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			La chapelle expiatoire : vue intérieure.
 
La chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs avec son aménagement paysager fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le [1].
Lors de sa visite officielle dans le Morbihan en , le prince Louis de Bourbon se rend à Brec'h et y annonce le financement de la restauration de la chapelle par sa propre Maison[2].
Histoire
« Le 27 juin 1795, sur les plages de Carnac, une flotte à la solde de l’Angleterre débarque 5400 émigrés venus rejoindre les Chouans de Bretagne. Leur objectif commun : restaurer la monarchie en France. Face à la réactivité et à l’organisation de l’armée républicaine, les « Blancs » se retranchent rapidement sur la presqu’île de Quiberon après avoir conquis Landévant et Auray. Pris au piège, émigrés et Chouans se déchirent, à l’image de leur commandement. Mais le courage de quelques chefs chouans ne suffit pas à sauver de la répression de nombreux royalistes. Sur les 6262 personnes arrêtées, 748 sont fusillées. Trois semaines auront suffi à l’armée du général Hoche pour réduire le dessein royaliste en cauchemar. L’Histoire lui a laissé le nom « d’Affaire de Quiberon ». Dès 1795, les lieux d’exécution des émigrés et des Chouans sont appelés « champs des martyrs ». 206 royalistes sont exécutés dans les marais de Kerzo, actuel champ des martyrs à Brech. Sur place, les corps sont à peine ensevelis, si bien que les ossements remontent rapidement à la surface. Grâce à une souscription, la construction d’une chapelle à la Chartreuse d'Auray est entamée dès 1823 en mémoire des victimes royalistes de Quiberon[3]. »
Architecture
La chapelle expiatoire est de style néo-classique.
Deux inscriptions y sont portées au-dessus de la porte de la chapelle funéraire : Hic Ceciderunt (Ici ils tombèrent) et au fronton de la chapelle, In Memoria Eterna Erunt Justi (Dans la mémoire éternelle, ils seront justes).
Références
- « Chapelle expiatoire du Champ-des-Martyrs », notice no PA00091053, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
 - ↑ « L'image du jour », sur letelegramme.fr, Le Télégramme, (consulté le ).
 - ↑ Champ des Martyrs
 
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
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