Chaâbi marocain
| Origines stylistiques | Début du au Maroc |
|---|---|
| Origines culturelles | de l'occident marocain spécifiquement arabe et dialectal marocain.[note 1] |
| Instruments typiques | Bendir, Darbouka, violon, luth ou gembri. |
| Popularité | Musique populaire. |
| Scènes régionales | Doukkala-Abda, Chaouia-Ouardigha, Gharb-Chrarda-Beni Hssen. |
| Voir aussi | Musique marocaine |
Genres associés
Le chaâbi marocain (arabe : شعبي مغربي) est un ensemble de genres musicaux populaires marocain. On le retrouve dans les plaines atlantiques majoritairement arabes (Doukkala-Abda, Chaouia-Ouardigha, Gharb-Chrarda-Beni Hssen etc.) ainsi que dans le Moyen Atlas[1].
Il est essentiel de différencier le chaâbi populaire basique, chaâbi moderne, ou chaâbi-pop (influencé par l'émergence du Raï en Algérie, qui est le premier à utiliser des instruments modernes en Afrique du Nord) qui désigne la musique populaire en vigueur depuis les années 1980 au Maroc[2],[3].
Origine et signification
Šaʿabī signifie « populaire » en arabe (شعب, šaʿab, « peuple »), c'est un des genres musicaux les plus répandus au Maroc[4]. L'origine du chaâbi marocain est issu de la culture arabe[5] de la « 'Aroubiyyah » (العروبية), en opposition avec la musique arabo-andalouse, considérée comme trop « savante ».
Instruments
L'instrumentation du chaâbi marocain peut être variée : bendir, darbouka, violon, luth ou gembri, et depuis l'innovation technologique, la guitare électrique et le clavier ont fait leur apparition[6],[7].
Expression
Le chaâbi marocain est une musique que l'on retrouve fréquemment dans les mariages et ce style est souvent associé à la fête. L'utilisation du langage populaire et la création de nouveaux rythmes ont fait de ce style un complément essentiel de la danse. De nombreuses tendances sont apparues. Ainsi, au Maroc, de nouvelles chikhate, des petits groupes de quartier et autres chanteurs de charme ont pu proliférer dans toutes les villes[8].
Interprètes
- Samir El Filali
- Bouchaîb Elbidaoui
- Houcine Slaoui
- Haja El Hamdaouia
- Fatna Bent L'Houceine
- Jedwane
- Tahour
- Abdelaziz Stati
- Daoudi Abdellah
- Said Senhaji
- Najat Aâtabou
- Mustapha Bourgogne
- Zina Daoudia
- Hajib
- Haj Mourit
- Khalid Bennani
- Nass El Ghiwane
- Karim Tadlaoui
- Othmane Mouline
- Jamal Zarhouni
- Oulad Ben Aguida
- Mustapha El Mils
- Ouled Soba
- Would Haouat
- Khadija El Bidaouia
- Ikram El Abdia
- El Asri
- Omar Chérif
Notes et références
- ↑ Hassan Remaoun Ahmed Khouadja, « Les mots au Maghreb Dictionnaire de l’espace public »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), sur ouvrages.crasc.dz (consulté le ).
- ↑ Mokhtar Zagzoule, « Le Cha 'bipop », Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire, vol. 43, no 1, , p. 122–125 (DOI 10.3406/horma.2000.1916, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Alain Chaoulli, Les Juifs au Maghreb à travers leurs chanteurs et musiciens aux XIXe et XXe : siècles, Paris, Editions L'Harmattan, , 212 p. (ISBN 978-2-343-18301-5, lire en ligne), p. 20
- ↑ (en) Mark Ellingham, Shaun McVeigh et Don Grisbrook, Morocco : the rough guide, Rough Guides, , 569 p. (ISBN 978-1-85828-040-0, lire en ligne)
- ↑ « La lettre des musiques et des arts africains : Numéros 15-22 » , sur www.google.fr, (consulté le )
- ↑ « Bibliographie sélective sur les musiques du Maroc », Horizons Maghrébins - Le droit à la mémoire, vol. 43, no 1, , p. 166–172 (lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Mondorama », sur mondorama.pointculture.be (consulté le )
- ↑ (ar) Rabih.Farran, « الموسيقى الشعبيّة المغربيّة », sur alaraby.co.uk (consulté le ).
- ↑ à ne pas confondre avec le chaâbi algérien, issu de la musique andalouse San'â, née dans la Casbah d'Alger, utilisant et mettant à l'honneur le Melhoun : genre poétique spécifique à l'école algérienne de la poésie populaire.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- « Chaabi », sur BDLP Maroc
- Écouter chaabi marocain
- Portail des musiques du monde
- Portail du Maroc