Château de la Bouchefolière
| Château de la Bouchefolière | |
| Coordonnées | 47° 52′ 39″ nord, 0° 50′ 21″ ouest |
|---|---|
| Pays | France |
| Région historique | Pays de la Loire |
| Commune | Simplé |
Le château de la Bouchefolière est un château français situé à Simplé, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1], à {{Unité[1500|mètres}} au sud du bourg.
Désignation
- La seigneurie de la Bouchefolière, 1443 (Archives départementales de la Mayenne, G, Craon, vol. 1).
- La Bourfolière, 1612 (Registre paroissial de la Trinité de Laval).
- La maison seigneuriale de la Bouchefolière, 1650 (Chartrier de l'Abbaye de la Roë, vol. 50, f. 71).
- La Bouchevolière, 1722 (Chartrier de l'Abbaye de la Roë, B. 995).
- Bouche-Folière, château (Carte de Cassini).
Histoire
Geoffroy Bochefol et Raoul Bouchefolière, son fils, cités au Cartulaire de l'Abbaye de la Roë, XIIe siècle (fol. 49, 54), ou leurs ancêtres, ont certainement donné leur nom à cette terre.
Description
Il s'agit d'une grande construction en deux corps qui était pour l'abbé Angot d'un aspect absolument morne, terne et triste à cause de la mauvaise qualité des matériaux[2],[1]. On a exécuté en 1905-1907 une restauration consistant à refaire en pierre blanche toutes les ouvertures et les angles ; à ajouter des frontons sur les fenêtres supérieures, dans le style de la Renaissance. À l'intérieur, les cheminées du XVIIIe siècle présentent des trumeaux décorés de moulures, d'écussons anciens et d'éléments en partie restaurés.
Chapelle
La chapelle dans laquelle François Marest, sieur de la Ragotière, épousa, en 1651, Jacquine Fouquet, et dont Jeanne Charlotte de la Porte présenta le titulaire en 1749, est jugée en l'an XII utile à conserver.
Seigneurs[1]
- Lancelot de la Teillaie, chevalier, 1443.
- Jean de la Teillaye, seigneur dudit lieu et de la Bouchefolière, vivait vers le milieu du XIVe siècle, car son arrière-petite-fille. Marie Raoul épousait, en 1430, Yvon d'Andigné.
- Guillaume Le Loup, époux de Marie Guibert, 1517.
- Jacques de Charnières, époux de Marie Cornuau, dont l'arrière-petit-fils, René de Charnières, se dit encore sieur de la Bouchefolière, 1612, quoique le domaine appartienne déjà à la Famille Fouquet.
- Jean de Charnières, conseiller au Parlement de Bretagne, 1587.
- François Fouquet, sieur du Faux à Bouchemaine, président en l'élection de Château-Gontier, et Marguerite Quentin, sa femme, font baptiser à Simplé Louise Fouquet, leur fille, 1605 ; les époux meurent à Château-Gontier, l'un avec le titre de maître des requêtes de la reine-mère et d'assesseur en la maréchaussée, en 1627 ; l'autre en 1620. La terre est partagée entre les trois enfants de François Fouquet, sieur du Faux, président en l'élection de Château-Gontier, et de Marguerite Quentin, 1627.
- Le château fut habité ensuite par René Charlot, sieur de la Crespinière, d'Hière, du Breil, qui avait épousé avant 1614 Jacquine Fouquet, 1630, 1660 ; puis par René Fouquet, prêtre, conseiller et aumônier du roi, servant par quartier, vicaire général de Louis Armand de Simiane de Gordes, abbé de la Roë et évêque de Langres, qui y mourut en 1706. M. Marest, conseiller au parlement de Bretagne, paie 110 ₶ de droits comme héritier de l'abbé Fouquet, en 1706.
- La Famille Fouquet conserva une partie du domaine, car, en 1681, Marie Blanchard, veuve de François Fouquet, chevalier, présidents des enquêtes du Parlement de Bretagne, seigneur de la Bouchefolière, est tutrice de René-François Fouquet, son fils, lui-même seigneur de la Bouchefolière et conseiller au parlement de Bretagne en 1701, et Bonne-Suzanne Gentil, veuve de ce dernier, vendit, en 1753, la terre du Breil-Bérard, au nom de ses enfants.
- René-François Marest, gouverneur de la ville, du château et des faubourgs de Laval, posséda le château de la Bouchefolière, sans doute comme héritier de François Marest, qui avait épousé, en 1651, Jacquine Fouquet, fille de Christophe Fouquet ; ses affaires subirent de graves dérangements ; sa femme, Jeanne de la Porte, fille de René de La Porte racheta sur lui la Bouchefolière, le ; les créanciers firent opposition, 1730 ; puis, à sa mort, en 1744, la famille renonça à sa succession. En 1731, quand la terre fut saisie et vendue, elle comprenait : le Pineau, l'Hière et la Gaumerie (Simplé), la Corbinière (Denazé), Gaultier (Laigné). Elle était chargée de rentes : 280 ₶ à l'hôpital d'Angers, 75 ₶ à la chapelle Saint-François de la Bouchefolière, 20 ₶ à Saint-Jean de Château-Gontier. Jeanne de la Porte donna son argenterie à Mme de Gencian, sa sœur, à Mme de Montecler, à Mme Coustard du Plessis et à M. Hardy de Lévaré.
- La Bouchefolière appartient toutefois encore à M. Marest en 1754, à Claude-Jean-René de La Broise de Raiseux, son gendre, en 1758
- Claude-Jean-René de La Broise, en 1789. Le , devant Bruneau, notaire à Laval, contrat de mariage de René de la Broise, capitaine au Régiment de Béarn, avec Renée Perier du Bignon.
- En 1816, vente par Claude de la Broise à Henriette de Montecler, veuve de marquis Henri-Frédéric de Chavagnac.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Angot et Gaugain 1900-1910.
- ↑ Il ajoute Il n'y a pas de pierre dans le pays
Sources et bibliographie
- « Château de la Bouchefolière », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Références de l'Abbé Angot
- Registres paroissiaux de Simplé et de la Trinité.
- Archives départementales de la Mayenne, B. 284, 283, 995, 2 979.
- Union littéraire du Maine, t. II, p. 118.
- Gilles Ménage, Vita P. Ærodii, 105, 106.
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