Château de la Barillière

Château de la Barillière
Coordonnées 48° 12′ 59″ nord, 1° 04′ 12″ ouest
Pays France
Région historique Pays de la Loire
Commune La Croixille
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Mayenne

Le Château de la Barillière ou de la Barillère est un château français situés à La Croixille, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1]. Il est situé à 1 200 mètres à l'Ouest du bourg, sur un affluent de la Vilaine.

Désignation

Histoire

Le fief était vassal d'Ernée, et avait seulement justice foncière. A la fin du XIXe siècle, le château entièrement renouvelé entoure sur trois côtés une cour intérieure, avec tourelles et avant-corps, et une chapelle isolée. Permission de dire la messe dans la chapelle est accordée en 1638. [1]. La chapelle est bénite le .

Famille de Couasnon

Les Couasnon[1] sont une famille établie à la Croixille, distincte d'une autre du même nom qui donna deux sénéchaux de Vitré. Couasnon de la Barillère est une branche d'une famille noble originaire de Bretagne, établie au commencement du XVIe siècle dans la paroisse de la Croixille dont elle acquit en 1633 la seigneurie paroissiale. Le , Pierre de Couasnon, aîné du nom, déclara maintenir sa qualité d'écuyer, pour lui et ses frères et sœurs : Alexis, curé de Poché, Jean, alors au service du roi, Renée et Marie. Il portait : d'argent à 3 molettes d'éperon de sable, 2, 1[1].

César-Jérôme Couasnon de la Barillère, né le , maître ès arts d'Angers, 1775, licencié en droit canon de la faculté de Paris en 1778, fut archidiacre de la Cathédrale de Sées, vicaire général de l'évêque et aumônier du roi. François-Marie-Jérôme Couasnon de la Barillère, frère du précédent, né le à la Croixille, fit ses études au séminaire de Saint-Sulpice, s'affilia d'abord au Diocèse de Sées, puis devint prévôt du chapitre de Saint-Junien et vicaire général de Limoges[1]. Il se retira au commencement de la Révolution française à la Barillère, déjà atteint de paralysie et n'ayant plus que des lueurs intermittentes de raison. On le tira de son lit pour l'emprisonner à Ernée (février 1794) où la Commission militaire révolutionnaire du département de la Mayenne le condamna, après qu'il eut confessé sa foi, comme prêtre réfractaire et noble, et le fit exécuter le [2]. Son corps relevé le , repose depuis dans le Sanctuaire de Charné. La famille de Couasnon habitait toujours la terre de la Barillère à la fin du XIXe siècle.

Seigneurs[1]

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

Notes et références

  1. Angot et Gaugain 1900-1910.
  2. Et non le . « Deux hommes le tenaient sous les bras et un troisième le poussait par derrière », déclara plus tard l'administrateur du district.

Sources et bibliographie

Références de l'Abbé Angot

  • Charles Pointeau, Certificats, 71.
  • Lib. fundat, V
  • Aveu de Mayenne, 1669.
  • Mémoires du Colonel de Pontbriand, 181, 183.
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