Château de Frênay
| Château de Frênay | |
| Pays | France |
|---|---|
| Région historique | Pays de la Loire |
| Commune | Saint-Mars-sur-Colmont |
Le Château de Frênay est un château français situé à Saint-Mars-sur-Colmont, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire[1]. Il est situé à 800 mètres au Sud du bourg[1]. Le lieu donne son nom à un ruisseau, affluent de la Colmont d'une longueur de 2 100 mètres.
Désignation
- Fresnay, château (Hubert Jaillot)
- Château et village (Carte de Cassini).
Histoire
Il s'agissait d'un fief et domaine mouvant de la Pallu et du Plessis-Châtillon. La terre, fief et seigneurie de Frênay comprend, en 1697 : manoir, domaine, douves, garennes, moulins et étangs, le Haut et le Bas-Frênay, la Giberdière, la Poulgrenière, le Verger, les moulins de la Goupillouse et de Papillon[1].
Le seigneur, par convention de 1505 avec celui de la Pallu, avait droit de sépulture au chanceau de l'église, au côté droit, litre au-dessous de celles de la Pallu, et prières nominales au prône[1]. Il y avait avant 1730 une maison entourée de douves, trois tours dont une seule subsistait ainsi que le colombier, les étangs, avenue, vergers, et deux jardins clos de murs. Une statue en pierre de saint Michel, provenant, dit-on, d'une ancienne chapelle seigneuriale dont il n'est fait mention nulle part, ou plus probablement d'un pinacle de l'ancienne église, est placée dans une niche des bâtiments de servitudes[1].
Grangeray, dit la Grenade, Papouin, Beuchant, Valette et autres Chouans, saisirent, le 11 brumaire an VIII, le blé et le sarrasin des greniers[1].
Le château actuel est moderne.[1]. Il date du (XIXe siècle).
Chapelle
La chapelle fut fondée à charge de trois messes par semaine, par Pierre Pottier, par testament devant Legay, notaire à Mayenne, le [1]. Une des anciennes cloches de l'église, avec inscription au nom de l'Empereur, du sous-préfet, du propriétaire de Frênay, etc., a été acquise et conservée au château[2].
Seigneurs[1]
- Mathurin de Houssemaigne, 1505.
- Raoulet de Houssemaigne, témoin dans un procès entre Georges de Chauvigné et Guyon des Vaux, 1511.
- Macé de Houssemaigne engage sa terre au chapitre de Saint-Julien du Mans, 1516 ; intervient dans les actes de fondation des chapelles de Saint-Éloi, 1519, Saint-Mathurin, 1521, la Guitterie, 1541 ; est en procès avec Guyon d'Orcisse, 1523[3].
- Jean de Houssemaigne, fils aîné, mari de Jeanne Cornilleau, catholique, résidait au château, 1577, 1599.
- Charles de Houssemaigne, mari de Julienne du Bois-Rion.
- Jacques des Chapelles, seigneur de Mellenger, 1605, mari de Jeanne de Houssemaigne.
- François des Chapelles, 1676.
- René-François des Chapelles déclare que sa terre, valant 350 ₶ de rente, est saisie au siège de Lassay, 1693.
- Henri Pottier, sieur du Bois, avocat, sénéchal d'Ambrières, acquéreur, époux de Marie Perrier, † 1713.
- Pierre Pottier, marié en 1705 avec Catherine de Marcillé, mort sans enfants.
- Guillaume Pottier, sieur du Bois, cousin germain du précédent, professeur à l'École de médecine d'Angers, et Barthélemy Tripier, fermier général de la terre de la Dufferie, mari de Jeanne Perrier.
- René Le Royer des Paviotières, acquéreur en 1719.
- Jean-Baptiste Tripier de l'Aubrière, fils unique de Jean-Baptiste Tripier de l'Aubrière et de Marie-Anne Le Royer des Paviotières, mari d'Hélène-Louise Le Marchand, 1762.
- La terre est restée dans la même famille jusqu'à la fin du XIXe siècle.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
- Angot et Gaugain 1900-1910.
- ↑ Épigraphie de la Mayenne, t. II, p. 311.
- ↑ L'épitaphe de Gervaise Madré, sa femme, gravée sur « une plaque d'airain », avec les armes de Frênay et des insignes mortuaires, portait Speculum mortis horrendum, terribile et tremendum nimis. Devant ce miroir repose en sépulture Un corps qui fut de noble géniture De Geneviève Madré avait le nom, A droit dotée de louable renom Epouse fut et loiale compaigne De noble homme Macé de Houssemaigne, Sr de Fresnay, lequel en deuil laissa Quand de ce siècle mortel elle trespassa, Qui fut en mars de l'an mil cinq cent trente. Devant Jésus soit son âme présente Auquel priant de cœur et voix concorde Qu'aux trespassés face miséricorde. Amen,
Sources et bibliographie
- « Château de Frênay », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Références de l'Abbé Angot
- Almire Bernard, notes manuscrites.
- Charles Pointeau, Certificats, p. 119.
- Titres de Frênay.
- Notes manuscrites de M. de Laubrière.
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