Château de Clivoy
| Château de Clivoy | |
| Coordonnées | 48° 12′ 26″ nord, 0° 51′ 40″ ouest |
|---|---|
| Pays | France |
| Région historique | Pays de la Loire |
| Commune | Chailland |
Le Château de Clivoy est un château français situé à Chailland, dans le département de la Mayenne et la région des Pays de la Loire. Il est situé à 2 kilomètres au Sud du bourg[1].
Désignation[1]
- N. de Queveio, XIIe siècle. (Cartulaire de l'Abbaye de la Roë).
- Feodum Viviani de Quivay, 1241 (Bulletin, t. XX, p. 175).
- La chapelle de la Trinité de Clivoy, 1498 (Archives nationales, JJ. 230/a, f. 18).
- Clivoy, château, chapelle, moulin, landes de la Faveverie, au Nord ; de la Taille et de la Chasse, au Sud (Hubert Jaillot).
- Clivoy, village et moulin (Carte de Cassini).
- Clivois (Carte d'État-Major).
On prononce en Mayennais Kévay. La vallée de l'Ernée, sur le flanc de laquelle est bâti Clivoy, peut fournir l'étymologie Clivus, Cliviacus.
Histoire
Narcisse Henri François Desportes signale en 1844 à Clivoie les restes d'une forteresse, entourée de fossés, ajoute M. de Serrière. L'Abbé Angot indique que rien n'y laisse supposer le châtelier ou forteresse dont parle Desportes[2]
La terre comprenait en 1756 : « le château, le domaine, la métairie, les métairies du Boisgelin, de Marthelet, de la Jamelinière ; les fiefs de la Trinité, de la Chassebouverie, la Petite-Bignonnière, le Coudray, la Petite-Roche, le Breil, la Hamelinaie, la Primaudière et la Taille. »
La chapelle de la Trinité dépendait du domaine. En 1609, la dame de Clivoy fut autorisée contre Gilles de Grasménil, seigneur de Boisbelin, qui se prétendait seigneur de Chailland, du chef de Marie des Vaux, sa femme, à faire repeindre contre la muraille et à l'autel de Saint-Étienne, deux écussons des anciens seigneurs de Clivoy, l'un chargé de « trois espées noires », l'autre « portant des quinte-feuilles. »
Seigneurs[1]
- Guy Rabault, 1558 ; mari de Guyonne.
- Antoine Rabault, 1560.
- Jean de Goué, seigneur de Montigny, en Fougerolles, mari de Jeanne Rabault, protestant, 1577 ; sa veuve vit en 1609.
- Guy de Goué, 1594, 1599, marié : 1° à Madeleine de la Pommeraye, de Fontaine-Couverte ; 2° à Suzanne Rabory ; Jean de Clivoy, bâtard de la famille de Goué, fait baptiser lui-même un enfant naturel au temple protestant de Vitré, 1612.
- Jean de Goué, 1628, † 1655, revenu au catholicisme, mari de Béatrix de Ruflet, d'où : Béatrix, 1629 ; Madeleine, 1632 ; Jeanne, 1636 ; Gilles, 1639 ; Guyonne, 1643 ; Claude, 1645 ; Mathurine, 1646 ; Simonne, 1649, baptisés à Chailland.
- Claude de Goué épouse à Chailland Françoise de Meaulne, fille de René-Brandelis de Meaulne, seigneur de Villeneuve, d'où : Françoise, 1673 ; Claude-Renée, 1677 ; Anne-Marie, 1678 ; Claude, 1679 ; Marie, 1680 ; Marie-Anne, 1682 ; Jacques-Gilles, 1684 ; Charles, 1685 ; Gillonne-Françoise, 1686, nés à Clivoy.
- Claude-René de Goué, 1720, marié en 1729 à Perrine-Pélagie Cassin, d'où deux fils : Claude-Marie, 1731 ; Marie-René, 1733, qui ne vécurent pas.
- Gilbert du Bois-Béranger, acquéreur en 1756 d'Anne-Marie de Goué.
- René-Pierre-Jean Le Bouteiller, marié en 1780 à Béatrix-Thérèse du Bois-Béranger
- Eugénie Le Bouteiller, leur fille, épousa Nicolas-Charles des Nos de Pannard.
- Gibert du Boisbéranger épousa Louise-Gabriel-Charlotte-Thérèse des Nos, veuve en 1789, mère de Gilbert-Gabriel du Boisbéranger, fils aîné, et de trois filles.
Voir aussi
Articles connexes
Sources et bibliographie
- « Château de Clivoy », dans Alphonse-Victor Angot et Ferdinand Gaugain, Dictionnaire historique, topographique et biographique de la Mayenne, Laval, A. Goupil, 1900-1910 [détail des éditions] (BNF 34106789, présentation en ligne)
Références de l'Abbé Angot
- Charles Pointeau, Certificats, p. 86, 88, et notes manuscrites.
- Registre paropissial de Chailland.
- Paris-Jallobert, Eglise protestante de Vitré.
- Province du Maine, t. III, p. 135.
- Narcisse Henri François Desportes, Topographie du Maine, article Chailland.
Notes et références
- Angot et Gaugain 1900-1910.
- ↑ Mais, il fait remarquer sur les blocs gigantesques de grès ont été construits, plutôt par caprice qu'en vue d'une défense militaire, des murs et des tours qui peuvent, l'imagination aidant, donner l'idée d'un château-fort. Quoi qu'il ait été, Clivoy est aujourd'hui fort agréable, sur la pente d'un coteau abrupte, en face d'un des beaux paysages de ce canton accidenté.
- Portail de la Mayenne
- Portail des châteaux de France