Cassard (D623)
| Cassard (D623) | |
| Type | Escorteur d'escadre de classe T 47 | 
|---|---|
| Classe | Classe T 47 | 
| Histoire | |
| A servi dans | Marine nationale | 
| Chantier naval | Ateliers et chantiers de Bretagne | 
| Quille posée | Novembre 1951[1] | 
| Lancement | |
| Commission | |
| Statut | : désarmé : démoli en Espagne | 
| Équipage | |
| Équipage | 19 officiers 328 hommes | 
| Caractéristiques techniques | |
| Longueur | 128 m[2] | 
| Maître-bau | 12 m | 
| Tirant d'eau | 5 m | 
| Déplacement | 3 750 t | 
| Propulsion | Turbines Rateau 2 hélices | 
| Puissance | 63 000 ch | 
| Vitesse | 34 nœuds (63 km/h) | 
| Caractéristiques militaires | |
| Rayon d'action | 5000 nautiques à 18 nœuds | 
| Carrière | |
| Port d'attache | Toulon | 
| Indicatif | D623 | 
Le Cassard (indicatif visuel : D623) est un escorteur d'escadre du type T 47, classe Surcouf de la Marine nationale française, spécialisé dans la lutte anti-sous-marine et antiaérienne. Il a été nommé d'après le corsaire Jacques Cassard (1679-1740).
Carrière dans la Marine nationale
Mis sur cale aux Ateliers et chantiers de Bretagne à Nantes en , il est lancé en et mis en service en . Au début des années 1960, il entre en grand carénage pour être modifié en bâtiment de conducteur de flottille (CDF), à l'instar de ses sisterships le Surcouf et le Chevalier Paul. L'affût de 57 mm antiaérien avant et 2 plateformes triples de tubes lance-torpilles sont alors débarqués.
Le Cassard participe à la crise du canal de Suez en , quelques mois après son admission au service actif, en compagnie du Georges Leygues et du Bouvet.
Le Cassard est basé à Toulon durant toute sa carrière.
Après sa transformation en conducteur de flottille, il devient le bâtiment amiral de la Troisième Flottille d'escorteurs rapides (3ème FER). Puis à l'occasion de la réorganisation des forces navales, il arbore le la marque de commandement de l'amiral commandant la Flottille de la Méditerranée (ALFLOMED[3]).
Le , il devient le bâtiment amiral de l'escadre de la Méditerranée en remplacement du Colbert parti à Brest pour sa refonte en croiseur lance-missiles à partir de [1].
Désarmé le , il reste en réserve spéciale jusqu'au , date de son retrait définitif du service où il est rayé des listes de la flotte pour devenir la coque Q555.
Après avoir servi de brise-lames dans l'anse du Fret, entre l'Île Longue et Rostellec, il a été amarré sur coffre au cimetière des navires de Landévennec avant de partir pour l'Espagne le pour y être déconstruit[1].
Notes et références
- Escorteur d'Escadre Cassard sur netmarine.net
- ↑ Caractéristiques du Cassard sur netmarine.net
- ↑ ALFLOMED étant alors une autorité en sous-ordre de ALESCMED
Bibliographie
- Jean Moulin et Robert Dumas, Les Escorteurs d'escadre, Marines éditions Nantes, (ISBN 2-909675297)
- Henri Le Masson, Flottes de combat,
- (en) Robert Gardiner et Norman Friedman, Conway's All the World's Fighting Ships (1947-1995), [détail de l’édition]
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des escorteurs français
- Histoire de la marine française depuis 1789
- Liste des anciens navires de la Marine nationale depuis 1945
- Jacques Cassard
Liens externes
- « Escorteur d'Escadre Cassard », sur netmarine.net,
- « Escorteur d'Escadre Cassard : Caractéristiques principales », sur netmarine.net,
- « Escorteur d'Escadre Cassard », sur Alabordache
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