Camille Métra

Camille Métra
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Camille Merny
Nationalité
Activité
Conjoints
Fernand Blayn (de à )
Gustave-Adolphe Hubbard (de à )
Autres informations
Maître
Signature

Camille Métra, ou Camille Métra-Hubbard, née le à Paris où elle est morte le , est une peintre française.

Biographie

Camille Merny naît en 1864 à Paris et sera légitimée l'année suivante lors du mariage de ses parents. Elle est la fille de Jules Emmanuel Célestin Métra, fabricant de produits chimiques, et de Bathilde Rosalie Merny, fleuriste[1].

Camille Métra expose dès 1885 au salon de la Société des amis des arts de Seine-et-Oise (Portrait de Mlle J.P.; Ma grand'mère et Portrait de Mlle C.M…, porcelaine)[2].

En 1887, elle épouse le peintre Fernand Blayn (1853-1892), avec pour témoins Luc-Olivier Merson, Henry Lerolle, et Julien Simyan[3]. Ils ont un fils en 1888.

Elle est élève de son mari, elle est remarquée pour ses pastels.

Veuve fin 1892, Fernand Blayn s'étant suicidé en raison de leur instance de divorce[4], elle épouse en secondes noces, en 1895, le député Gustave-Adolphe Hubbard ; Maurice Berteaux et Julien Simyan sont témoins du mariage. Ils divorcent fin 1904[5].

Elle est au salon de la Société nationale des beaux-arts de 1891[6] à 1896 puis en 1903[7].

Au Salon des femmes peintres et sculpteurs, elle expose dès 1891, en 1892, en 1893 (un nu), en 1894[8], en 1896 (La coupe du Roi de Thulé), en 1898[9], en 1899 (Portrait de Mme Debillemont-Chardon, pastel), et en 1911 (Portrait de Mlle F.[10]).

Elle est à l'exposition du Cercle Volney en 1894[11].

Elle participe à l'exposition de la Société des femmes artistes en 1895, où elle est remarquée (« Mme Camille Métra, à la recherche de fines harmonies et poussant, aussi loin que possible, ses investigations dans le subtil inconnu des gris blondissants ou bleuissants (La Dame au bougeoir), obéit en outre à des inspirations du mysticisme doux (Jésus sur le lac de Tibériade, L'Âne) et cela est du plus indiscutable charme »)[12] et en 1900 (À la promenade).

Elle est dès 1900 aux XII, groupe d'artistes femmes exposant conjointement leurs œuvres au théâtre de la Bodinière, et où la presse relève ses « charmantes fantaisies »[13].

Elle ne semble plus exposer après la Première Guerre mondiale[14].

Elle meurt en 1936 à l'âge de 71 ans à son domicile de la place des États-Unis[15], et est inhumée au cimetière du Père-Lachaise.

Participations aux salons de la Société nationale des beaux-arts

  • Étude fantaisiste, au Salon de 1891
  • Paysan de la Creuse, au Salon de 1891, pastel
  • Petite Fadette, au Salon de 1891, pastel
  • Petite Normande, au Salon de 1891, pastel
  • Un Sphinx, au Salon de 1891, pastel
  • En pénitence, au Salon de 1892, pastel
  • Étude de profil, au Salon de 1892, pastel
  • Mauvais sujet, au Salon de 1892, pastel
  • Portrait, au Salon de 1893, pastel
  • Étude de Normande, au Salon de 1894
  • La cigale, au Salon de 1894
  • Portrait, au Salon de 1894, pastel
  • Portrait de Mme L., au Salon de 1894
  • Devant le feu, au Salon de 1895
  • Portrait de Mme M…, au Salon de 1895, pastel
  • Portrait de Mlle D., au Salon de 1896, pastel
  • Portrait de Mme G. H., au Salon de 1897, pastel
  • Pomponne, au Salon de 1898, pastel
  • Portrait, au Salon de 1903, pastel

Galerie d'œuvres

Références

  1. Archives du 1er arrondissement de Paris, acte de naissance no 2086, année 1864, (vue 18/21).
  2. Catalogue de la 32e exposition de la Société des amis des arts de Seine-et-Oise sur Gallica.
  3. Archives du 4e arrondissement de Paris, acte de mariage no 41, année 1887, (vue 21/31).
  4. Journal des artistes du 4 décembre 1892 sur Gallica.
  5. Archives du 8e arrondissement de Paris, acte de mariage no 719, année 1895, (vue 30/31).
  6. Journal des artistes du 17 mai 1891 sur Gallica.
  7. Base de données « Salons et expositions de groupes 1673-1914 », salons.musee-orsay.fr, un projet du musée d'Orsay et de l'Institut national d'histoire de l'art soutenu par le Ministère de la Culture et de la communication, consulté le 18/09/2024.
  8. Chronique des arts et de la curiosité, volume 1894, en ligne.
  9. La Fronde du 11 mars 1898 sur Gallica.
  10. Femina du 1er mars 1911 : Au Salon des Femmes-Peintres.
  11. À moins que ce ne soit au Cercle de l'Union Artistique, Rue Boissy-d'Anglas, l'article recensant conjointement les deux expositions : Le Progrès artistique du 22 février 1894 sur Gallica.
  12. A.E. Guyon-Verax, Salon des Femmes Artistes (Galerie Georges Petit) dans Journal des artistes du 3 février 1885 sur Gallica.
  13. L'Aurore du 12 avril 1900 sur Gallica.
  14. Deux recueils de poésie sont publiés par Madame Camille Métra en 1922 (Au clair du rêve) et 1925 (Sur les ailes de la chimère) sans faire référence à un passé de peintre, il pourrait s'agir d'une homonyme.
  15. Archives du 16e arrondissement de Paris, acte de décès no 2083, année 1936, (vue 9/31).

Liens externes

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