Carlos Diegues

Carlos Diegues
Carlos Diegues en 2014.
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Domicile
Formation
Activités
Conjoint
Nara Leão (de à )
Enfants
Isabel Diegues (d)
Flora Diegues (d)
Parentèle
Zaira Zambelli (d)
Autres informations
Membre de
Mouvement
Site web
Distinctions
Films notables
Œuvres principales

Carlos Diegues, né le à Maceió (Alagoas, Brésil) et mort le à Rio de Janeiro (État de Rio de Janeiro)[1], est un réalisateur brésilien. Il est un des membres les plus connus du mouvement du Cinema Novo. Carlos Diegues s’efforce de concilier le Cinema Novo et le cinéma populaire.

Biographie

Carlos Diegues s'est inspiré à la fois du néo-réalisme italien et de la Nouvelle Vague française, un cinéma d’introspection sociale et politique, engagé, s’intéressant à cette matière première qu’est l’Histoire, avec la volonté de participer à la constitution d’une conscience nationale[2].

De 1960 à 1962, il conçoit et présente plusieurs courts métrages, dont un consacré à l’une des plus populaires école de samba de Rio de Janeiro, et constituant, avec quatre autres courts métrages de quatre autres jeunes réalisateurs brésiliens, Cinco vezes Favela. En 1963, il réalise un premier long métrage, Ganga Zumba, avec Léa Garcia, plutôt conventionnel, sur un sujet qui l’est moins, la révolte des esclaves noirs dans le Brésil du XVIIe siècle. Il se passionne dès ses premières réalisations pour la communauté noire et la musique de son pays[3]. En 1966, il propose au public La Grande Ville (A grande cidade), narrant le désarroi d'une paysanne du Nord-Est, Luzia, venue chercher le bonheur dans la cité de Rio de Janeiro. Il sort en 1973 Jeanne, la Française avec Jeanne Moreau dans le rôle principal, puis en 1976, Xica da Silva , son plus grand succès[4].

Dans les années 1980, plusieurs de ses films sont sélectionnés au Festival de Cannes, dont Bye Bye Brasil en 1980, Quilombo en 1984 et Rio zone en 1987. En 1990, le président Fernando Collor de Mello étrangle les productions cinématographiques au Brésil, en fermant les institutions, les organismes et les circuits qui favorisaient cette activité. En 1993, son successeur, le président Itamar Franco remet en place des organismes et des dispositifs encourageant la production brésilienne pour le cinéma et la télévision[5]. Après avoir réalisé Regarde cette chanson en 1994 et Tieta do Agreste en 1996, il remixe en 1999 Orfeu Negro, de Marcel Camus, en repartant du texte d'origine du poète Vinícius de Moraes, Orfeu da Conceiçâo[6]. En 2006, son seizième long-métrage, Le Plus Grand Amour du monde (O Maior Amor do Mundo) est présenté au public, avec la jeune actrice Taís Araújo et une autre actrice qui a participé régulièrement à ses projets depuis ses débuts, Léa Garcia.

Filmographie

Références

Voir aussi

Bibliographie

  • P. S., « LES HÉRITIERS, de Carlos Diegues », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  • Louis Marcorelles (1), « " QUILOMBO ", de Carlos Diegues. Un autre Brésil », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Louis Marcorelles (2), « " QUILOMBO " de Carlos Diegues. Une utopie pour l'an 2000 », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Louis Marcorelles (3), « "Jeanne la Française", de Carlos Diegues », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  • Kerchouche Dalila, « Cinéma: Tieta do Brasil de Carlos Diegues. », L’Express,‎ (lire en ligne)..
  • Philippe Azoury, « Orfeu sans flamme. Le remix brésilien par Carlos Diegues n'offre ni plaisir ni déplaisir. Orfeu de Carlos Diegues, 1 h 50. », Libération,‎ (lire en ligne).
  • Laurent Desbois, L'odyssée du cinéma brésilien, de l'Atlantide à la Cité de dieu, Éditions L'Harmattan, , 265 p..
  • Véronique Mortaigne, « A Paris, le Festival du cinéma brésilien rend hommage à Carlos Diegues », Le Monde,‎ (lire en ligne).

Webographie

Article connexe

Liens externes

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