42 Orionis
c Orionis
| Ascension droite | 05h 35m 23,164s[1] |
|---|---|
| Déclinaison | −04° 50′ 18,09″[1] |
| Constellation | Orion |
| Magnitude apparente | 4,59[2] |
Localisation dans la constellation : Orion | |
| Type spectral | B1V[2] |
|---|---|
| Indice U-B | −0,94[2] |
| Indice B-V | −0,19[2] |
| Indice R-I | −0,18[2] |
| Variabilité | aucune[3] |
| Vitesse radiale | +28,4 ± 3,4 km/s[4] |
|---|---|
| Mouvement propre |
μα = +4,52 mas/a[1] μδ = −7,11 mas/a[1] |
| Parallaxe | 3,69 ± 1,20 mas[1] |
| Distance |
~900 al (~270 pc) |
| Masse | 12,0 ± 0,5 M☉[5] |
|---|---|
| Rayon | 20 R☉[6] |
| Luminosité | 10 737 L☉[7] |
| Température | 25 400 K[7] |
| Âge | 2,6 ± 1,6 Ma[5] |
| Composants stellaires | 42 Ori Aa, 42 Ori Ab, 42 Ori B[8] |
|---|
Désignations
42 Orionis (en abrégé 42 Ori), également désignée c Orionis, est une étoile triple[8] de la constellation d'Orion. Elle est visible à l'œil nu avec une magnitude apparente combinée de 4,59[2]. D'après la mesure de sa parallaxe annuelle par le satellite Hipparcos, le système se situe à approximativement 900 années-lumière de la Terre[1]. Il s'éloigne du Système solaire à une vitesse radiale d'environ +28 km/s[4].
La composante primaire, désignée 42 Orionis Aa, est une étoile bleu-blanc de la séquence principale de type spectral B1V[2], environ 12 fois plus massive que le Soleil[7],[5]. Elle est répertoriée comme une variable suspectée[10], mais l'étoile n'a pas montré de variation dans la photométrie du satellite Hipparcos[3]. Elle possède un compagnon proche, 42 Orionis Ab, qui est une étoile de magnitude 6,3 observée à une séparation angulaire de 0,16 seconde d'arc en 2014[11]. La période orbitale de cette binaire est estimée à 80,7 ans[8]. La troisième étoile, 42 Orionis B, est une étoile de magnitude 7,5 située à une distance angulaire de 1,2 seconde d'arc de 42 Orionis A en 2021[12].
42 Orionis excite et illumine NGC 1977, une nébuleuse par réflexion située juste au nord de la grande nébuleuse d'Orion. Sept proplyds (c'est-à-dire de jeunes disques protoplanétaires en photo-évaporation) ont été découverts à proximité du système. Ils sont situés à des distance projetées allant de 0,04 à 0,27 pc (∼0,13 à 0,881 al) de l'étoile centrale et ce sont les premiers proplyds découverts autour d'une étoile de type B[13].
Notes et références
- (en) F. van Leeuwen, « Validation of the new Hipparcos reduction », Astronomy & Astrophysics, vol. 474, no 2, , p. 653–664 (DOI 10.1051/0004-6361:20078357, Bibcode 2007A&A...474..653V, arXiv 0708.1752, lire en ligne)
- (en) D. Hoffleit et W. H. Warren, « Bright Star Catalogue, 5e éd. », Catalogue de données en ligne VizieR : V/50. Publié à l'origine dans : 1964BS....C......0H, vol. 5050, (Bibcode 1995yCat.5050....0H)
- (en) « VSX : Detail for NSV 2318 », sur The International Variable Star Index, AAVSO (consulté le )
- (en) G. A. Gontcharov, « Pulkovo Compilation of Radial Velocities for 35 495 Hipparcos stars in a common system », Astronomy Letters, vol. 32, no 11, , p. 759 (DOI 10.1134/S1063773706110065, Bibcode 2006AstL...32..759G, arXiv 1606.08053)
- (en) N. Tetzlaff, R. Neuhäuser et M. M. Hohle, « A catalogue of young runaway Hipparcos stars within 3 kpc from the Sun », Monthly Notices of the Royal Astronomical Society, vol. 410, no 1, , p. 190–200 (DOI 10.1111/j.1365-2966.2010.17434.x, Bibcode 2011MNRAS.410..190T, arXiv 1007.4883, lire en ligne)
- ↑ (en) Helmut A. Abt, Hugo Levato et Monica Grosso, « Rotational Velocities of B Stars », The Astrophysical Journal, vol. 573, no 1, , p. 359-365 (DOI 10.1086/340590 , Bibcode 2002ApJ...573..359A)
- (en) M. M. Hohle, R. Neuhäuser et B. F. Schutz, « Masses and luminosities of O- and B-type stars and red supergiants », Astronomische Nachrichten, vol. 331, no 4, , p. 349 (DOI 10.1002/asna.200911355, Bibcode 2010AN....331..349H, arXiv 1003.2335, lire en ligne)
- (en) A. A. Tokovinin, « The Updated Multiple Star Catalog », The Astrophysical Journal Supplement Series, vol. 235, no 1, , article no 6 (DOI 10.3847/1538-4365/aaa1a5, Bibcode 2018ApJS..235....6T, arXiv 1712.04750, lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) * c Ori -- Young Stellar Object sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- ↑ (en) N. N . Samus', E. V. Kazarovets et al., « General Catalogue of Variable Stars: NSV and supplement », Astronomy Reports, vol. 61, no 1, , p. 80 (DOI 10.1134/S1063772917010085, Bibcode 2017ARep...61...80S)
- ↑ (en) Andrei Tokovinin et al., « Speckle Interferometry at Soar in 2014 », The Astronomical Journal, vol. 150, no 2, , article no 50 (DOI 10.1088/0004-6256/150/2/50, Bibcode 2015AJ....150...50T, arXiv 1506.05718)
- ↑ (en) Brian D. Mason et al., « The 2001 US Naval Observatory Double Star CD-ROM. I. The Washington Double Star Catalog », The Astronomical Journal, vol. 122, no 6, , p. 3466 (DOI 10.1086/323920 , Bibcode 2001AJ....122.3466M, lire en ligne, consulté le )
- ↑ (en) Jinyoung Serena Kim et al., « Proplyds Around a B1 Star: 42 Orionis in NGC 1977 », The Astrophysical Journal, vol. 826, no 1, , article no L15 (DOI 10.3847/2041-8205/826/1/L15, Bibcode 2016ApJ...826L..15K, arXiv 1606.08271)
Liens externes
- (en) 42 Orionis A sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
- (en) 42 Orionis B sur la base de données Simbad du Centre de données astronomiques de Strasbourg.
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