Cécile Brünner
| Type | Polyantha |
|---|---|
| Obtenteur | Pernet-Ducher |
| Pays | France |
| Année | 1881 |
| Synonymes | 'Mignon', 'Malteser Rose', 'Mademoiselle Cécile Brünner', 'Sweetheart Rose' |
| Nom d’après | Cécile Brunner (d) et Cécile Brunner (d) |
'Cécile Brünner' - souvent 'Cécile Brunner' - est un cultivar de rosier polyantha obtenu en France par Marie Ducher et présenté par son gendre Joseph Pernet-Ducher en 1881[1]. Il est issu d'un croisement de Rosa multiflora (synonyme de R. polyantha[2]) et d'un hybride de thé, soit 'Souvenir d'un Ami'[3], soit 'Madame de Tartas'[4] obtention par Marie Ducher, avant 1880[5].
Dénomination
Il doit son nom à une des filles[6] d'Ulrich Brunner[7]obtenteur à Lausanne.
Brunner est généralement préféré à Brünner dans les catalogues. On trouve Baby rose[8] et Sweetheart rose[9] en anglais.
Description
'Cécile Brünner' a de petites fleurs doubles en forme de pompons de 2 à 6,5 cm de diamètre d'un rose pâle qui devient de plus en plus clair avec l'âge, le cœur étant d'un rose plus profond. Les fleurs peu parfumées fleurissent en bouquets abondants surtout de mars à mai[10] et timidement à l'automne, il est toutefois classé remontant[2].
Son buisson, de 60 à 120 cm de hauteur et 60 cm de largeur en moyenne, est compact et vigoureux avec peu d'aiguillons, son feuillage est vert tendre. Il tolère la mi-ombre en climat chaud et une terre pauvre et il résiste bien aux maladies. Sa zone de rusticité est 5b (−26 °C). Il est moyennement résistant à la pourriture des racines ( Phytopythium helicoides )[11] et donnée tolérante à l'oïdium[12].
Cultivars
Il existe deux variétés de grimpantes: 'Mademoiselle Cécile Brünner Climbing', découvert en 1894 par Franz P. Hosp en Californie, naine[13] et 'Cécile Brünner Climbing' (Hosp. 1894)[14], lusus découvert en Australie par Richard Ardagh, en 1904. Une variété naine à la couleur blanche a été présentée par Fraque en 1909, 'White Cécile Brünner' (Fauque 1909), et il existe plusieurs lusus au rose plus prononcé (dont 'Madame Jules Thibaud').
Les variétés grimpantes sont très vigoureuses et dépassent les 6 m[15], atteignant parfois même 10 m. Début mars, il faut tailler les vieilles branches (2 à 3 ans), les rameaux de deux ans étant les plus florifères.
'Bloomfield Abundance' est décrit comme très difficile à distinguer de 'Cécile Brunner' par le catalogue David Austin[16]. Mme Jules Thibaud est un mutant de 'Cécile Brunner' à fleurs plus foncées[14].
Parfum
Les fleurs des premiers rosiers polyantha 'Pâquerette', 'Mignonette' et 'Anne-Marie de Montravel' sont singulières par leurs parfums peu apprécié de vieux bois (présence de divers terpénoïdes, benzénoïdes et hydrocarbures, de dérivés d'acides gras méthylés et méthyle). 'Cécile Brunner' a la même parenté que 'Anne-Marie de Montravel' avec un parfum léger, doux, poivré[17] attribué au 2-phényléthanol et le géraniol mais une note différente. Une analyse japonaise (2024) a montré que 'Cécile Brunner' qui ne présentent pas cette note jugée désagréable[5].
Distinctions
- Rose ancienne reconnue en 1988 dans le Old Rose Hall of Fame
- Son sport grimpant, 'Cécile Brünner Climbing', a remporté le Award Garden Merit de la Royal Horticultural Society en 1993 et sa forme originale en 1994.
Notes et références
- ↑ « Rosier grimpant liane Cécile Brunner », sur www.meillandrichardier.com (consulté le )
- Harvard University Botany Libraries, Revue horticole : journal d'horticulture practique, Paris : Librairie Agricole de la Maison Rustique, (lire en ligne)
- ↑ The Garden: an illustrated weekly journal of gardening in all its branches, vol. v.29 1886, (lire en ligne), p 118
- ↑ (en) Roger Phillips & Martyn Rix, The Ultimate Guide to Roses, 2004, Pan Macmillan, p. 262 (ISBN 1-4050-4920-0)
- Naomi Oyama-Okubo et Yuki Mikanagi, « Analysis of Floral Scent Components of Roses Exhibiting an Unusual Odor: Identification of Stink Bug Pheromone Compounds in Roses », The Horticulture Journal, vol. 93, no 2, , p. 185–193 (DOI 10.2503/hortj.QH-130, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « 'Mademoiselle Cécile Brünner' rose references », sur www.helpmefind.com (consulté le )
- ↑ Scipion Cochet, Journal des Roses, (A 30), 1906, Cochet, (lire en ligne)
- ↑ https://oaktrust.library.tamu.edu/server/api/core/bitstreams/8f5855b7-fddb-4ec9-8ad3-56f236177a25/content
- ↑ https://collections-roseraie valdemarne fr/index php?metier=ged&action=index Collection de la Roseraie du Val de Marne, Austin, David, Roses, Catalogue 1994, (lire en ligne), p 73
- ↑ https://www.rnzih.org.nz/RNZIH_Journal/Pages_2-9_from_2010_Vol13_No1-3.pdf
- ↑ « RELATION BETWEEN GENEALOGY AND RESISTANCE TO ROSE ROOT ROT CAUSED BY PYTHIUM HELICOIDES », sur www.actahort.org (consulté le )
- ↑ (en) HM Butterfield, « Rose culture in California. », sur cabidigitallibrary.org,
- ↑ Viviand-Morel Association Horticole Lyonnaise, Lyon Horticole, Vol. 1 - 2, Association Horticole Lyonnaise, 1879-1880, (lire en ligne)
- Catalogue David Austin
- ↑ Promesse de fleurs
- ↑ https://collections-roseraie valdemarne fr/index php?metier=ged&action=index Collection de la Roseraie du Val de Marne, Austin, David, Roses, Catalogue 1994, (lire en ligne), p 38
- ↑ Penny Internet Archive, L'Art du pot-pourri : mille idées fleuries pour parfumer & décorer la maison, [Paris] : Solar, (ISBN 978-2-263-01519-9, lire en ligne)
Voir aussi
Liens externes
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