Burayr

Burayr
Géographie
Pays
Sous-district
Altitude
100 m
Coordonnées
31° 34′ 14″ N, 34° 38′ 21″ E
Histoire
Événement clé

Burayr (برير, le petit désert ou le petit coin sauvage[1]), également transcrit Bureir, Burier ou Ibreir, était un village arabe palestinien du sous-district de Gaza, à 18 km au nord-est de Gaza. En 1945, sa population était de 2740 habitants. Il fait partie des centaines de villages palestiniens expulsés et détruits durant la guerre de Palestine de 1948 par les milices sionistes du Yichouv, ce qui provoque l’exode palestinien de 1948, ou Nakba. Durant l'expulsion du village, plus d'une centaine d'habitants furent massacrés.

Géographie

Burayr était situé à 18 km au nord-est de Gaza, à 100 m d'altitude, sur un terrain irrégulier, traversé par le wadi al-Qa'a[2]. Il relevait du sous-district de Gaza[2]. La principale route de Palestine, la route côtière, reliant Gaza au sud à Jaffa et Haïfa au nord, passait près du village, à l'est. Une autre grande route, orientée est-ouest et reliant al-Faluja à al-Majdal, passait à 9km au nord[2].

Il avait une superficie de 46 184 dounams (46 km²)[3],[4]. En 1945, l'essentiel de la propriété était entre des mains arabes (44 220 dounams), 618 dounams entre des mains juives, et 1346 dounams étaient des terres publiques[2]. 409 dounams étaient cadastrés comme plantations et terres irriguées, 43 319 en terres à céréales, le reste en terres incultes ou construite s[3],[5].

Le village avait une forme grossièrement circulaire, les maisons étant disposées de manière irrégulière. Pendant la période du mandat britannique, il s'agrandit vers l'ouest, sur une colline inculte, afin de préserver les terres arables. La place du marché, la mosquée, la clinique étaient au centre du village[2].

Histoire

Quatre sites archéologiques se trouvent sur le territoire de Burayr[2].

Avant la conquête musulmane

En 2013, des fouilles archéologiques sont menées par Hardin W. James, Rachel Hallote et Benjamin Adam Saidel, de l’université d'État du Mississippi[6]. Sur la base de céramique philistine des Xe ou IXe siècles av. J.-C. trouvée lors des fouilles du tell, l’archéologue Jeffrey Blakely de l’université du Wisconsin-Madison pense que Burayr peut être le site d’un village philistin contemporain des forts judéens installés sur les collines voisines[7].

Le nom de Burayr pourrait venir de celui d’une ville juive, Bror Hayil, mentionné dans le Talmud et où rabbi Yoḥanan ben Zakkaï vécut au Ier siècle et était juge au sein du tribunal rabbinique[8],[9],[10]. Les ruines sont à 400 m au nord-est du kibboutz Bror Hayil[11]. Des sources byzantines mentionnent Buriron[12] et des céramiques byzantines ont été trouvées sur place[10].

De la conquête arabe au sultanat mamelouk

Le nom du village remonte à la conquête musulmane du Levant au VIIe siècle[13].

Des inscriptions fatimides du Xe siècle ont été retrouvées à Burayr[13].

Sous le sultanat mamelouk, Burayr était placé sur l’importante route menant de Gaza à Bayt Jibrin, bifurquant de la via Maris à Beit Hanoun[13]. Burayr possédait une source pour son approvisionnement en eau, ce qui en faisait une halte appréciée. En 1472–1473, le sultan Qait Bay consacra Burayr comme waqf au bénéfice de sa médersa de Jérusalem[14].

Empire ottoman

Burayr est annexé par l'Empire ottoman en 1517 avec le reste de la Palestine. En 1596, un registre fiscal mentionne Burayr qui relève de la nahié et du sandjak de Gaza. La population est de 210 foyers[15] soit environ 1150 personnes[12], tous musulmans[15]. Les villageois payaient des impôts à un taux unique de 40% sur les productions agricoles, blé, orge, fruits, miel, chèvres[15],[12] pour un total de 32 000 akçe. Une part de 5/24e de ces impôts étaient attribués à un waqf[15].

Aux XVIIe et XVIIIe siècles, la région de Burayr connait un phénomène important d'abandon de villages dû à la pression des nomades. Leurs habitants se sont réinstallés dans des villages voisins, tout en continuant à cultiver leurs terres[16].

En 1838, Edward Robinson décrit Burayr comme un « village prospère constituant une espèce de point central dans la plaine.. [Il possède] un grand puits public, où les chameaux étaient utilisés pour mouvoir une roue persane ou saqia, roue à eaux munie de jarres... »[17]. Il indique aussi que c'est un village musulman du district de Gaza[18].

En 1863, Victor Guérin décrit Brir comme un « grand et florissant village d'un millier d'habitants » dont toutes les maisons sont construites en pisé, sauf celle du cheikh, construite en pierre[19],[20] ; « autour du puits, qui est large et profond, une dizaine de tronçons de colonnes antiques de marbre gris-blanc sont encastrés dans la maçonnerie et servent à former les auges qui l'environnent ». Il note aussi les plantations de tabac entourées de haies de figuiers de Barbarie[19].

Une liste de villages ottomane de 1870 recense 167 maisons à Bureir et 579 hommes (les femmes n'étant pas recensées)[21],[22]. En 1883, l'enquête du Palestine Exploration Fund décrit un grand village, son puits à l'est, un bassin au nord et des jardins au sud[23].

Un moulin à farine est construit vers 1904 par un marchand juif de Gaza, al-Khudajah Hayyim, refroidi par l'eau d'un puits voisin[11].

Burayr a eu une certaine importance stratégique lors de la Première Guerre mondiale ; le 9 novembre 1917, c'est un des premiers villages conquis par les Alliés, sa prise consolidant les positions britanniques sur les routes en direction de Jaffa et de Jérusalem[13].

Période mandataire

Après la conquête, la Palestine est gouvernée par le Royaume-Uni sous mandat de la Société des Nations : c'est la période de la Palestine mandataire. Burayr s'agrandit vers l'ouest, une mosquée est construite au centre du village, ainsi qu'une clinique et un moulin a farine. Deux écoles primaires, pour les filles et pour les garçons, sont fondées en 1920, avec 241 élèves en 1947[2]. Le village était alimenté en eau par trois puits, plus des puits artésiens venus s'ajouter à la fin de la période mandataire[2].

Dans les années 1940, la découverte de pétrole à un kilomètre au nord du village, exploité par l'Iraq Petroleum Company, stimule l'économie locale[2].

L'activité commerciale reposait sur le marché du vendredi, fréquenté par les habitants des villages voisins et les Bédouins. L'agriculture et l'élevage employaient néanmoins la plus grande partie de la population, les principales cultures étant les agrumes, la vigne et les figues[24].

Au recensement de 1922, Bureir avait une population de 1591 habitants, tous musulmans[25], chiffre passant à 1894 à celui de 1931 ; tous les habitants étant musulmans et occupant 414 maisons[26].

Dans les statistiques de 1945, Bureir a une population de 2740 habitants, tous musulmans.

Guerre de 1948 et nettoyage ethnique

Escarmouches

Le 29 janvier 1948, des milices sionistes pénètrent dans le village, avec 5 véhicules blindés et sont repoussées sans pertes. Le 14 février, un convoi du Yichouv échange des coups de feu avec la milice locale puis se retire. Les habitants construisent une barricade à l'entrée du village, mais elle est détruite le lendemain par l'armée britannique le lendemain[27]. Deux Arabes sont blessés[2].

En 1946, environ 500 dounams avaient été achetés par le fonds national juif à 1,5 km de Burayr. Un petit avant-poste y est créé dans la nuit du 18 au 19 avril 1948 et baptisé Al Walker (le caché) par les Arabes et Beror Chayil par les Juifs. Il sert de base pour l'opération d'expulsion du village[28],[2]. Doté d'un mur d'enceinte entourant des logements préfabriqués et d'une tour de guet, il est défendu par des Juifs vétérans de la Seconde Guerre mondiale. Dès sa construction, la milice du village tire des coups de feu sur cet avant-poste, sans effet[2]. Le 20 avril, un convoi sort de cet avant-poste, roule vers Burayr sous la protection de l'armée britannique et traverse le village en ouvrant le feu : quatre Arabes sont tués[29].

Expulsion et massacre

En mai 1948, au cours de l'opération Barak, les brigades Neguev et Guivati s'emparent de Bureir[24]. Le 12 mai, un convoi blindé arrive à Al-Walker, du Nord. Des soldats de la Haganah, déguisés en soldats britanniques, tentent de négocier le passage de convois et en profitent pour reconnaître les défenses du village[30]. Le 13 mai à l'aube, des troupes de la Haganah sont présentes a l'ouest, au sud et à l'est du village. Les villageois sont réveillés par des tirs de mortier et de mitrailleuse. Un avion survole le village ; les habitants se réfugient au centre[31]. La défense est concentrée à l'ouest : 38 hommes de la milice locale et des Frères musulmans volontaires qui se battent jusqu'à leur dernière cartouche. À midi, faute de munitions, les combats cessent. L'avion largue des tracts signés par Nahum Sarig, général commandant la brigade Neguev, demandant aux habitants de se rendre et de livrer leurs armes[32]. Le massacre de Deir Yassin est très récent, et les habitants terrorisés prennent la fuite vers le nord. Les soldats de la Haganah entrent alors dans Burayr avec les blindés et les bulldozers et commencent le massacre, tirant sur les personnes qu'ils croisent sans discrimination ; un groupe de civils est rassemblé et exécuté à la mitrailleuse. La mosquée est détruite à l'explosif, sur ordre de Mordechaï Bar-On (he). Les maisons sont fouillées une par une, des grenades jetées dans celles où les soldats trouvent des habitants[33]. Pendant le massace le village est mis à sac par les miliciens sionistes qui emportent tracteur et bétail[34].

Les habitants fuient vers la seule direction laissée libre, le nord, et se réfugient à Huleigat et al-Majdal[35]. Burayr est incendié et brûle pendant trois jours ; les cultures sont aussi incendiées, les arbres fruitiers coupés, les puits détruits[36]. Les habitants errent pendant des mois avant de trouver des abris dans des camps de réfugiés à Gaza. Des jeunes du village retournent sur place les jours suivants le massacre pour enterrer les morts et tenter de moissonner la récolte. Plusieurs sont victimes de tirs israéliens ou des mines laissées dans le village[37].

En 2004, Benny Morris écrit que des dizaines d'hommes d'« âge militaire » sont « apparemment exécutés », et une adolescente est « apparemment violée et assassinée »[38]. En 2007, l'historien Saleh Abd al-Jawad considère ces exécutions comme un massacre et estime à 50 le nombre de civils abattus[39]. En 2021, l'historien Salman Abu Sitta a dressé un bilan de 125 morts, dont 20 combattants et 105 civils. Il cite une liste nominative partielle de 55 victimes[36] constituée par le maître d'école de Burayr[40].

Témoignages

En 1994, Rosen interviewe de nombreux vétérans de la Haganah. La majorité contestent l'usage du mot massacre (tevakh) mais admettent celui de tuerie (hereg). Simha Shiloni, l'un d'entre eux, déclare : « Je ne pense pas qu'on puisse appeler ça un massacre... Mais en effet, il y a eu une liquidation [hisul] de quelques hommes adultes pris les armes à la main ». Moshe Guivati, vétéran de la Guivati, décrit une bataille suivie d'un massacre[41].

Ziv Zipper, lui aussi vétéran : « Nous avons brisé leurs murs et incendié leurs maisons. Et nous avons brisé et détruit et écrasé et tué de sang-froid, sans penser du tout à la vie d'êtres humains, et que nous regardions les balles écraser des crânes et le cerveau s'écouler hors d'une horreur sanglante qui avait été un homme. Mais il n'y avait pas de sentiments ! Ni haine, ni horreur, ni dégoût ni plaisir ni rien ! Simplement tuer des chiens errants, ou un âne malade ou écraser des mouches. Nous avons ouvert les portes à coups de pied et écrasé dans les trous puants qui avaient été leurs maisons et fait irruption dans leur pauvre primitivité de stupides sauvages qui ont voulu la guerre[42] ».

Conséquences

La vue des réfugiés de Burayr et le récit du massacre poussent les habitants des villages voisins de Kawkaba et de Hulayqat à prendre la fuite[43].

Période israélienne

Après la guerre, la région est annexée par Israël. Outre l'avant-poste de Bror Hayil transformé en colonie[44],[24], les moshavim de Tlamim (en)[24] et de Heletz (en) sont créés sur les terres du village en 1950, ainsi que Sde David[24] Heletz[24] un peu plus tard et Zohar (he) en 1956[24].

En 1992, le site du village de Bureir est décrit ainsi par Khalidi : « Des cactus épars, ainsi que quelques lotus et des sycomores poussent sur le site. On peut voir les restes des maisons, dont une portion de mur cimentée, et des eucalyptus à l'entrée d'une maison. Quelques rues sont toujours visibles »[24].

En 1998, le nombre de réfugiés descendant des habitants de Burayr expulsés en 1948 est estimé à 19 519[45] et à 30 000 en 2020[46].

Notes

  1. Palmer, 1881, p. 367.
  2. "Burayr — بُرَيْر, Interactive Encyclopedia or the Palestine Question, consulté le 23 août 2025.
  3. Department of Statistics, 1945, p. 31.
  4. Government of Palestine, Department of Statistics. Village Statistics, April, 1945., cité par Hadawi, 1970, p. 45.
  5. Government of Palestine, Department of Statistics. Village Statistics, April, 1945., cité par Hadawi, 1970, p. 86.
  6. Autorité des antiquités d'Israël, Excavators and Excavations Permit for Year 2013, Survey Permit # S-429.
  7. « Madison archeologist relocates border between Judah, Philistines » [archive du ] (consulté le )
  8. Neubauer, 1868, p. 68-69.
  9. Tsafrir et al, 1994, p. 93.
  10. Dauphin, 1998, p. 881.
  11. Benjamin Adam Saidel, Rachel Hallote, Tali Erickson-Gini, Bernard Schecter, James W. Hardin Excavations and Surveys in Israel:Preliminary report. Bureir, Hadashot Arkheologiyot Volume 133 Year 2021
  12. Khalidi, 1992, p. 91.
  13. Sharon, 2004, p. XLVI ff.
  14. Roy Marom et Itamar Taxel, « Ḥamāma: The historical geography of settlement continuity and change in Majdal 'Asqalan's hinterland, 1270–1750 CE », Journal of Historical Geography, vol. 82,‎ , p. 49–65 (ISSN 0305-7488, DOI 10.1016/j.jhg.2023.08.003 , S2CID 261984798)
  15. Hütteroth, Abdulfattah, 1977, p. 144.
  16. Roy Marom et Itamar Taxel, « Ḥamāma: The historical geography of settlement continuity and change in Majdal 'Asqalān's hinterland, 1270 – 1750 CE », Journal of Historical Geography, vol. 82,‎ , p. 49–65 (DOI 10.1016/j.jhg.2023.08.003 , S2CID 261984798, lire en ligne).
  17. Robinson, Smith, 1842, II, p. 370, cité par Khalidi, 1992, p. 92 (note : il y a une erreur de frappe dans Khalidi, il écrit p. 35).
  18. Robinson, Smith, 1841, volume 3, Appendix 2, p. 118.
  19. Guérin, 1869, p. 293.
  20. Sharon, 2004, p. XLVIII.
  21. Socin, 1879, p. 149.
  22. Hartmann, 1883, p. 133 note aussi 167 maisons.
  23. Conder, Kitchener, 1883, SWP III, p. 259. Cité par Khalidi, 1992, p. 92.
  24. Khalidi, 1992, p. 92.
  25. Barron, 1923, Table V, Sub-district of Gaza, p. 8.
  26. Mills, 1932, p. 3.
  27. Salman Abu Sitta, Daleen Saah, « Anatomy of A Massacre : Burayr », Palestine Land Society, 2021, p. 11.
  28. Sitta, Saah, op. cit., p. 9 et 12.
  29. Sitta, Saah, op. cit., p. 13.
  30. Sitta, Saah, op. cit., p. 14.
  31. Sitta, Saah, op. cit., p. 15.
  32. Sitta, Saah, op. cit., p. 16.
  33. Sitta, Saah, op. cit., p. 17-18.
  34. Sitta, Saah, op. cit., p. 18.
  35. Sitta, Saah, op. cit., p. 20.
  36. Sitta, Saah, op. cit., p. 21.
  37. Sitta, Saah, op. cit., p. 23.
  38. Morris, 2004, p. 258, note 777 p. 306:"Giv‘ati, Desert and Fire, 45–47.
  39. Jawad, S.A. (2007). "Zionist Massacres: the Creation of the Palestinian Refugee Problem in the 1948 War", In : Benvenisti, E., Gans, C., Hanafi, S. (eds), Israel and the Palestinian Refugees. Beiträge zum ausländischen öffentlichen Recht und Völkerrecht, vol 189. Springer, Berlin, Heidelberg. https://doi.org/10.1007/978-3-540-68161-8_3.
  40. Mahmoud Hussein Ali Hussein, village of Buryr, Palestine remembered.
  41. Rami Rosen, ‘Col. G. Speaks Out’, Haaretz, 16 septembre 1994.
  42. We broke their walls and incinerated their houses and broke and destroyed and smashed and killed that cold way, no thought at all about life or human beings or the meaning of feeling, as we watched the bullets smash skulls and saw the brain ooze out of a bleeding horror that had once been a man. But there was no feeling! No hate, or horror or disgust or pleasure or anything! Just killing stray dogs, say, or a sick donkey, or just squashing flies. We kicked the doors open and smashed through dank-smelling holes that are their homes, and broke into their poor primitiveness of stupid savages that wanted war! - Ziv Zipper, The Zipper diaries, Haaretz, 3 mai 2003
  43. Sitta, op. cit., p. 24.
  44. Morris, 2004, p. xx, scolonie no  6.
  45. https://www.palestineremembered.com/Gaza/Burayr/index.html Welcome To Burayr - برير (בריר)], Palestine remembered, consulté le 24 août 2025.
  46. Sitta, opcit, p. 21.

Bibliographie

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Voir aussi

Articles connexes

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