Buré
| Buré | |
| Mairie. | |
| Administration | |
|---|---|
| Pays | France |
| Région | Normandie |
| Département | Orne |
| Arrondissement | Alençon |
| Intercommunalité | Communauté de communes de la Vallée de la Haute Sarthe |
| Maire Mandat |
Monique Flerchinger 2020-2026 |
| Code postal | 61170 |
| Code commune | 61066 |
| Démographie | |
| Gentilé | Buréains |
| Population municipale |
101 hab. (2022 ) |
| Densité | 18 hab./km2 |
| Géographie | |
| Coordonnées | 48° 31′ 03″ nord, 0° 24′ 20″ est |
| Altitude | Min. 148 m Max. 211 m |
| Superficie | 5,65 km2 |
| Type | Commune rurale à habitat très dispersé |
| Unité urbaine | Hors unité urbaine |
| Aire d'attraction | Hors attraction des villes |
| Élections | |
| Départementales | Canton d'Écouves |
| Législatives | Deuxième circonscription |
| Localisation | |
Buré est une commune française, située dans le département de l'Orne en région Normandie, peuplée de 101 habitants[Note 1].
Géographie
La commune est aux confins du Perche et de la campagne d'Alençon. Son bourg est à 4,5 km à l'est du Mêle-sur-Sarthe et à 12 km à l'ouest de Mortagne-au-Perche[1].
Le point culminant (211 m) se situe sur les buttes de Buré, au sud-ouest. Le point le plus bas (148 m) correspond à la sortie de la Sarthe du territoire, au nord-ouest.
Hydrographie
La commune est située dans le bassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par la Sarthe, un bras de la Sarthe et l'Erine[3],[4],[Carte 1].
La Sarthe, d'une longueur de 314 km, prend sa source dans la commune de Soligny-la-Trappe, au hameau de Somsarthe, c'est-à-dire "sommet de la Sarthe", à une altitude de 250 mètres. Sur une grande partie de son cours, elle marque alors la limite entre les départements de l'Orne et de la Sarthe et conflue avec la Mayenne à Angers à une altitude de 15 mètres, pour former la Maine[5].
Climat
En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[6]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Normandie (Cotentin, Orne), caractérisée par une pluviométrie relativement élevée (850 mm/a) et un été frais (15,5 °C) et venté[7]. Parallèlement le GIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour la région Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat des plateaux abrités », se caractérisant par une pluviométrie et des contraintes thermiques modérées mais aussi, par effet de continentalité, des températures plus contrastées qu'au nord dans la plaine de Caen, avec communément 10 à 15 jours par an de plus de froid en hiver et de chaleur en été[8].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 743 mm, avec 12 jours de précipitations en janvier et 7,8 jours en juillet[6]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Mortagne-au-Perche à 10 km à vol d'oiseau[9], est de 11,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,0 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].
Urbanisme
Typologie
Au , Buré est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[14] et hors attraction des villes[15],[16].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (72,6 %), zones agricoles hétérogènes (21,4 %), forêts (4,8 %), terres arables (1,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Toponymie
Le toponyme est attesté sous la forme Bureyum en 1335[18]. Il est issu de l'anthroponyme gaulois[18] ou roman[19] Burius.
Le gentilé est Buréain.
Histoire
Au Moyen Âge, le site était un lieu stratégique sur la frontière du Perche[20].
Politique et administration
Le conseil municipal est composé de onze membres[23].
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].
En 2022, la commune comptait 101 habitants[Note 3], en évolution de −8,18 % par rapport à 2016 (Orne : −3,21 %, France hors Mayotte : +2,11 %).Buré a compté jusqu'à 355 habitants en 1806.
Économie
Lieux et monuments
- Église Notre-Dame abritant un retable, avec Vierge à l'Enfant et tableau (L'Annonciation), des XVIe et XVIIe classé au titre objet aux monuments historiques[28].
- Moulin de Buré, classé au titre des monuments historiques.
- Mottes de Buré, au nombre de quatre[20]. Le site situé à 500 m au nord-ouest, est composé de deux mottes principales et de deux mottes basses, entourées chacune de leurs fossés, sont retranchées derrière un grand escarpement commun. Le château, cité vers 1190, se dressait à la frontière du Perche et de la Normandie, fixé à 1 km par le cours de la Sarthe[29].
- Motte de Montisambert à 500 m du pont sur l'Érine et dominant la route de 25 m environ. Le tertre en forme de cône régulier, situé à l'extrémité d'une basse-cour en plan incliné de 30 × 60 m, est haut de 10 m[30].
- Puissant fossé rectiligne à 250 mètres de la motte de Montisambert. Il s'agit probablement des restes d'un habitat disparu en lien avec la motte[20].
Activité et manifestations
Personnalités liées à la commune
- Henri Fantin-Latour (1836 - Buré, 1904), peintre et lithographe.
- Victoria Dubourg (1840 - Buré, 1926), peintre, épouse du précédent.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à la géographie :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- Ressource relative à la musique :
- Résumé statistique de Buré sur le site de l'Insee
Notes et références
Notes
- ↑ Population municipale 2022.
- ↑ Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
- ↑ Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
Cartes
- ↑ « Réseau hydrographique de Buré » sur Géoportail (consulté le 17 avril 2025).
- ↑ IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
Références
- Altitudes, coordonnées, superficie : répertoire géographique des communes 2014 (site de l'IGN, téléchargement du 1er mars 2015)
- ↑ Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr.
- ↑ « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
- ↑ Sandre, « l'Erine ».
- ↑ « Fiche communale de Buré », sur sigessn.brgm.fr (consulté le ).
- ↑ Sandre, « La Sarthe ».
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
- ↑ GIEC normand, Le climat en Normandie : présentation et évolution, , 18 p. (lire en ligne), p. 2
- ↑ « Orthodromie entre Buré et Mortagne-au-Perche », sur fr.distance.to (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Mortagne - Parc » (commune de Mortagne-au-Perche) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Station Météo-France « Mortagne - Parc » (commune de Mortagne-au-Perche) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- ↑ « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
- ↑ « La grille communale de densité », sur Insee, (consulté le ).
- ↑ Insee, « Métadonnées de la commune de Buré ».
- ↑ « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur Insee, (consulté le ).
- ↑ Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur Insee, (consulté le ).
- ↑ « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
- Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieux en France, Paris, Larousse, .
- ↑ René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éditions Charles Corlet, (ISBN 2-95480-455-4 (édité erroné), BNF 36174448), p. 81.
- Guy Le Hallé (préf. Hervé Morin, photogr. Yves Buffetaut), Châteaux forts de Basse-Normandie, t. II, Louviers, Ysec Éditions, , 160 p. (ISBN 978-284673-215-4), p. 119.
- ↑ « Monique Flerchinger, succède à Gilbert Mesnil », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
- ↑ Réélection 2020 : Répertoire national des élus : les maires (data.gouv.fr, téléchargement du 18 juillet 2020) )),
- ↑ « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr, ministère de l'Intérieur (consulté le ).
- ↑ L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- ↑ Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- ↑ Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- ↑ Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020, 2021 et 2022.
- ↑ « Retable du maître-autel, tableau : L'Annonciation, statue : Vierge à l'Enfant », notice no PM61000240, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- ↑ Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et des fortifications du Moyen Âge en France, Strasbourg, Éditions Publitotal, , 28e éd. (1re éd. 1979), 1304 p. (ISBN 2-86535-070-3, OCLC 1078727877), p. 213 (cf. Buré).
- ↑ Salch 1987, p. 213 (cf. Buré, Montisambert).
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