Bourgogne hautes-côtes-de-nuits

Bourgogne hautes-côtes-de-nuits

Une vallée de l'arrière-côte.

Désignation(s) Bourgogne hautes-côtes-de-nuits
Appellation(s) principale(s) bourgogne
Type d'appellation(s) dénomination au sein d'une AOC / AOP
Reconnue depuis 1961[1]
Pays France
Région parente vignoble de Bourgogne
Sous-région(s) vignoble de la côte de Nuits
Localisation Côte-d'Or
Climat tempéré océanique à tendance continentale
Sol argilo-calcaire
Superficie plantée 783 hectares (en 2023)[2]
Cépages dominants pinot noir (pour les rouges et rosés) et chardonnay (pour les blancs)
Vins produits 78 % rouges, 21 % blancs et 0,002 % rosés
Production 38 679 hl (en 2023)[2]
Pieds à l'hectare minimum 4 000 pieds par hectare[3]
Rendement moyen à l'hectare 49 hl/ha en rouge et 52 en blanc (en 2023)[2]
Site web bourgogne-hautescotes.fr

Le bourgogne hautes-côtes-de-nuits[4] est un vin de Bourgogne[5]. Il s'agit d'une dénomination géographique au sein de l'appellation d'origine contrôlée bourgogne.

Son aire de production correspond aux villages se trouvant à l'ouest de la côte de Nuits.

Histoire

Antiquité

L’édit de l'empereur romain Domitien, en 92 interdisait la plantation de nouvelles vignes hors d’Italie ; il fit arracher partiellement les vignes en Bourgogne afin d’éviter la concurrence. Mais Probus annula cet édit en 280[6].

Moyen Âge

Dès le début du VIe siècle, l’implantation du christianisme avait favorisé l’extension de la vigne par la création d’importants domaines rattachés aux abbayes. En l'an 1395, Philippe le Hardi décida d’améliorer la qualité des vins et interdit la culture du gamay au profit du pinot noir dans ses terres[7]. Enfin en 1416, Charles VI fixa par un édit les limites de production du vin de Bourgogne[8]. En 1477, à la mort de Charles le Téméraire, le vignoble de Bourgogne fut rattaché à la France, sous le règne de Louis XI.

Période moderne

Période contemporaine

XIXe siècle

Dans les décennies 1830-1840, la pyrale survint et attaqua les feuilles de la vigne. Elle fut suivie d'une maladie cryptogamique, l'oïdium[9]. Arrivèrent deux nouveaux fléaux de la vigne. Le premier fut le mildiou, autre maladie cryptogamique, le second le phylloxéra. Cet insecte térébrant venu d'Amérique mis très fortement à mal le vignoble bourguignon[9]. Après de longues recherches, on finit par découvrir que seul le greffage permettrait à la vigne de pousser en présence du phylloxéra.

XXe siècle

Le mildiou provoqua un désastre considérable en 1910. Apparition de l'enjambeur dans les années 1960-1970, qui remplace le cheval. Les techniques en viticulture et œnologie ont bien évolué depuis 50 ans (vendange en vert, table de triage, cuve en inox, pressoir électrique puis pneumatique etc.).

Par le décret du , le nom de « Hautes Côtes de Nuits » (un nom plus valorisant que celui d'arrière-côte) peut être rajouté sur les étiquettes à la suite de celui de l'appellation bourgogne (sous la forme « Bourgogne Hautes Côtes de Nuits »)[10], devenant ainsi avec le bourgogne hautes-côtes-de-beaune les deux premières dénominations géographiques de l'appellation régionale.

XXIe siècle

Avec la canicule de 2003, les vendanges débutèrent pour certains domaines cette année-là à la mi-août, soit avec un mois d'avance, des vendanges très précoces qui ne s'étaient pas vues depuis 1422 et 1865 d'après les archives[11]. Le cahier des charges de la dénomination est celui de l'appellation bourgogne, modifié dernièrement en octobre 2009[12], puis en novembre 2011[13] et en décembre 2023[3].


Vignoble

Le bourgogne-hautes-côtes-de-nuits est produit en France, dans la région Bourgogne, plus précisément dans le département de la Côte-d'Or. La dénomination est implantée sur 20 communes essentiellement au sein de l'arrière-côte du vignoble de la côte de Nuits. Selon le service des Douanes, la superficie revendiquée en 2023 sous l'appellation est de 783 hectares, dont 626 ha pour du rouge, 155 ha pour du blanc et 2,3 ha pour du rosé[2].

Aire de la dénomination

Images externes
Carte de l'aire de production du bourgogne hautes-côtes-de-nuits
Aire parcellaire de la dénomination

Les communes sont situées dans le département de la Côte-d'Or[14] : Communes entières : Arcenant, Bévy, Chaux, Chevannes, Collonges-lès-Bévy, Curtil-Vergy, L'Étang-Vergy, Marey-lès-Fussey, Messanges, Meuilley, Reulle-Vergy, Segrois, Villars-Fontaine, Villers-la-Faye.

Communes prises en partie : Chambolle-Musigny, Flagey-Echézeaux, Magny-lès-Villers, Nuits-Saint-Georges, Premeaux-Prissey, Vosne-Romanée.

Géologie et orographie

Ce sont des sols argilo-calcaires. Les plateaux sont de calcaires du Jurassique. Ces sols argilo-calcaires provienne de l'altération des calcaires et des marnes du substrat.

Climatologie

Le climat bourguignon est un climat tempéré océanique à légère tendance continentale. L'influence océanique se traduit par des pluies fréquentes en toutes saisons (avec néanmoins un maximum en automne et un minimum en été) et un temps changeant. L'influence semi-continentale se traduit par une amplitude thermique mensuelle plutôt élevée, se caractérisant par des hivers froids avec des chutes de neige relativement fréquentes, et des étés plus chauds que sur les littoraux, avec à l'occasion de violents orages. Les données climatiques de la station météorologique d'Ouges (l'aéroport de Dijon-Bourgogne, anciennement Dijon-Longvic) ci-dessous en rendent compte, mais cette station se situe en plaine.

En raison de l'actuel réchauffement climatique, les vendanges sont souvent plus précoces de quelques jours (le débourrement, la floraison et la véraison de la vigne se faisant plus tôt)[15].

Relevés à Dijon-Longvic 1991-2020
Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
Température minimale moyenne (°C) −0,2 0 2,6 5,2 9,2 12,8 14,9 14,6 11 7,6 3,3 0,7 6,8
Température moyenne (°C) 2,7 3,8 7,5 10,7 14,6 18,5 20,8 20,4 16,4 11,8 6,5 3,4 11,4
Température maximale moyenne (°C) 5,6 7,6 12,5 16,2 20 24,2 26,7 26,2 21,7 16,1 9,7 6,1 16,1
Nombre de jours avec gel 16 14,6 7,7 2,1 0 0 0 0 0 1,1 6,5 13,6 61,6
Ensoleillement (h) 60,8 95,1 159,8 193,7 215,5 240,3 256,9 239,7 190,9 118 66,5 52,9 1 890,1
Précipitations (mm) 56,8 42,9 48,2 57,5 76,1 65,8 64,9 62 56,4 73,6 77,6 61,6 742,4
Source : www.infoclimat.fr : Dijon-Longvic (1991-2020)[16].
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
5,6
−0,2
56,8
 
 
 
7,6
0
42,9
 
 
 
12,5
2,6
48,2
 
 
 
16,2
5,2
57,5
 
 
 
20
9,2
76,1
 
 
 
24,2
12,8
65,8
 
 
 
26,7
14,9
64,9
 
 
 
26,2
14,6
62
 
 
 
21,7
11
56,4
 
 
 
16,1
7,6
73,6
 
 
 
9,7
3,3
77,6
 
 
 
6,1
0,7
61,6
Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

Encépagement

Les cépages utilisés pour produire les vins rouges sont le pinot noir, qui peut être complété par du chardonnay, du pinot blanc et du pinot gris (ces trois derniers limités ensemble à un maximum de 15 %) ; pour les vins blancs le chardonnay, le pinot blanc et le pinot gris (ce dernier limité à un maximum de 30 %) ; pour les vins rosés les pinot noir et pinot gris, qui peuvent être complétés par du pinot blanc et du chardonnay (ces deux limités à max. 10 %).

Le pinot noir compose exclusivement les vins rouges de l'AOC. Il est constitué de petites grappes denses, en forme de cône de pin[17] composées de grains ovoïdes, de couleur bleu sombre[17]. C'est un cépage délicat, qui est sensible aux principales maladies et en particulier au mildiou, au rougeot parasitaire, à la pourriture grise (sur grappes et sur feuilles), et aux cicadelles[18]. Ce cépage, qui nécessite des ébourgeonnages soignés, a tendance à produire un nombre important de grapillons[18]. Il profite pleinement du cycle végétatif pour mûrir en première époque. Le potentiel d'accumulation des sucres est élevé pour une acidité juste moyenne et parfois insuffisante à maturité. Les vins sont assez puissant, riches, colorés, de garde[19]. Ils sont moyennement tanniques en général.

Le chardonnay compose les vins blancs de l'AOC. Ses grappes sont relativement petites, cylindriques, moins denses que celles du pinot noir[20], constituées de grains irréguliers, assez petits, de couleur jaune doré[20]. De maturation de première époque comme le pinot noir, il s'accommode mieux d'une humidité de fin de saison avec une meilleure résistance à la pourriture s'il n'est pas en situation de forte vigueur. Il est sensible à l'oïdium et à la flavescence dorée. Il débourre un peu avant le pinot noir, ce qui le rend également sensible aux gelées printanières. Les teneurs en sucre des baies peuvent atteindre des niveaux élevés tout en conservant une acidité importante, ce qui permet d'obtenir des vins particulièrement bien équilibrés, puissants et amples, avec beaucoup de gras et de volume[18].

Méthodes culturales

Travail manuel

Ce travail commence par la taille, en « guyot simple », avec une baguette de cinq à huit yeux et un courson de un à trois yeux[21]. Le tirage des sarments suit la taille. Les sarments sont enlevés et peuvent être brûlés ou mis au milieu du rang pour être broyés. On passe ensuite aux réparations. Puis vient le pliage des baguettes. Éventuellement, après le pliage des baguettes, une plantation de nouvelles greffes est réalisée. L'ébourgeonnage peut débuter dès que la vigne a commencé à pousser. Cette méthode permet, en partie, de réguler les rendements[21]. Le relevage est pratiqué lorsque la vigne commence à avoir bien poussé. En général, deux à trois relevages sont pratiqués. La vendange en vert est pratiquée de plus en plus dans cette appellation. Cette opération est faite dans le but de réguler les rendements et surtout d'augmenter la qualité des raisins restants[21]. Pour finir avec le travail manuel à la vigne, se réalise l'étape importante des vendanges.

Travail mécanique

L'enjambeur est d'une aide précieuse. Les différents travaux se composent du broyage des sarments, réalisé lorsque les sarments sont tirés et mis au milieu du rang. De trou fait à la tarière, là où les pieds de vignes sont manquants, en vue de planter des greffes au printemps. De labourage ou griffage, réalisé dans le but d'aérer les sols et de supprimer des mauvaises herbes. De désherbage fait chimiquement pour tuer les mauvaises herbes. De plusieurs traitements des vignes, réalisés dans le but de les protéger contre certaines maladies cryptogamiques (mildiou, oïdium, pourriture grise, etc.) et certains insectes (eudémis et cochylis)[21]. De plusieurs rognages consistant à reciper ou couper les branches de vignes (rameaux) qui dépassent du système de palissage. Des vendanges mécaniques se réalisant avec une machine à vendanger ou une tête de récolte montée sur un enjambeur.

Rendements

Selon le cahier des charges de l'appellation, le rendement maximum doit être de 60 hectolitres par hectare pour le rouge/rosé et 66 pour le blanc, pouvant monter jusqu'au rendement butoir fixé à 66 hl/ha en rouge et 77 en blanc[3].

Vins

Les données de production des années récentes, telles que publiées par les Douanes, sont[2] :

Année hautes-côtes-de-nuits rouge hautes-côtes-de-nuits blanc
superficie (ha) production (hl) rendement (hl/ha) superficie (ha) production (hl) rendement (hl/ha)
2022 639 27 360 42 154 7 404 48
2023 626 30 448 49 155 8 117 52
2024 636 14 417 22 155 4 542 29

La production de bourgogne hautes-côtes-de-nuits clairet (rosé) est anecdotique : sur seulement 1,31 ha pour 56 hl en 2022 ; sur 2,28 ha pour 113,9 hl en 2023 ; et sur 1,01 ha pour 28 hl en 2024[2].

Titres alcoométriques volumique

AOC Rouge Rouge Blanc Blanc Rosé Rosé
Titre alcoométrique volumique minimal maximal minimal maximal minimal maximal
AOC bourgogne[3] 10 % 13 % 10,5 % 13,5 % 10 % 13 %

Vinification et élevage

Voici les méthodes générales de vinification de cette appellation. Il existe cependant des petites différences de méthode entre les différents viticulteurs et négociants.

Vinification en rouge

La récolte des raisins se fait à maturité et de façon manuelle ou mécanique. La vendange manuelle est le plus souvent triée, soit à la vigne soit à la cave avec une table de tri, ce qui permet d'enlever les grappes pourries ou insuffisamment mûres[21]. La vendange manuelle est généralement éraflée puis mise en cuve. Une macération pré-fermentaire à froid est quelquefois pratiquée. La fermentation alcoolique peut démarrer, le plus souvent après un levurage. Commence alors le travail d'extraction des polyphénols (tanins, anthocyanes) et autres éléments qualitatifs du raisin (polysaccharides etc.)[21]. L'extraction se faisait par pigeage, opération qui consiste à enfoncer le chapeau de marc dans le jus en fermentation à l'aide d'un outil en bois ou aujourd'hui d'un robot pigeur hydraulique. Plus couramment, l'extraction est conduite par des remontages, opération qui consiste à pomper le jus depuis le bas de la cuve pour arroser le chapeau de marc et ainsi lessiver les composants qualitatifs du raisin. Les températures de fermentation alcoolique peuvent être plus ou moins élevées suivant les pratiques de chaque vinificateur avec une moyenne générale de 28 à 35 degrés au maximum de la fermentation[21]. La chaptalisation est réalisée si le degré naturel est insuffisant : cette pratique est réglementée[21]. À l'issue de la fermentation alcoolique suit l'opération de décuvage qui donne le vin de goutte et le vin de presse. La fermentation malolactique se déroule après mais est dépendante de la température. Le vin est soutiré et mis en fût ou cuve pour son élevage. L'élevage se poursuit pendant plusieurs mois (12 à 24 mois)[21] puis le vin est collé, filtré et mis en bouteilles.

Vinification en blanc

Comme pour le rouge, la récolte est manuelle ou mécanique et peut être triée. Les raisins sont ensuite transférés dans un pressoir pour le pressurage. Une fois le moût en cuve, le débourbage est pratiqué généralement après un enzymage. À ce stade, une stabulation préfermentaire à froid (environ 10 à 12 degrés pendant plusieurs jours) peut être recherchée pour favoriser l'extraction des arômes[21]. Mais le plus souvent, après 12 à 48 heures, le jus clair est soutiré et mis à fermenter[21]. La fermentation alcoolique se déroule avec un suivi tout particulier pour les températures qui doivent rester à peu près stables (18 à 24 degrés)[21]. La chaptalisation est aussi pratiquée pour augmenter le titre alcoométrique volumique si nécessaire. La fermentation malolactique est réalisée en Fûts ou en cuves. Les vins sont élevés « sur lies », en fûts, dans lesquels le vinificateur réalise régulièrement un « bâtonnage », c'est-à-dire une remise en suspension des lies[21]. Cette opération dure pendant plusieurs mois au cours de l'élevage des blancs. À la fin, la filtration du vin est pratiquée pour rendre les vins plus limpides[21]. La mise en bouteille clôture l'opération.

Gastronomie

Vin rouge : arômes de fruits rouges (cerise, framboise), de réglisse, de violette. Velouté et suave en bouche. S'accorde bien avec de la viande blanche (lapin, agneau), du fromage... Se sert entre 14 et 16 degrés et se garde entre trois et dix ans.

Vin blanc : arômes d'aubépine, de chèvrefeuille, de pomme, de citron, de noisette. Gras, équilibré, solide en bouche. S'accorde bien avec des crustacés, du poisson, du fromage (roquefort, comté)... Se sert entre 10 et 13 degrés et se garde entre deux et cinq ans (+ pour les grands millésimes).

Économie

Structure des exploitations

Il existe des domaines de tailles différentes. Ces domaines mettent tout ou une partie de leurs propres vins en bouteilles et s'occupent aussi de le vendre. Les autres, ainsi que ceux qui ne vendent pas tous leurs vins en bouteilles, les vendent aux maisons de négoce.

Les maisons de négoce achètent leurs vins, en général, en vin fait (vin fini) mais parfois en raisin ou en moût[22]. Elles achètent aux domaines et passent par un courtier en vin qui sert d'intermédiaire moyennant une commission de l'ordre de 2 % à la charge de l'acheteur.

Commercialisation

La commercialisation de cette dénomination se fait par divers canaux de vente : dans les caveaux du viticulteur ou de la cave coopérative, dans les salons des vins (vignerons indépendants, etc.), dans les foires gastronomiques, par exportation, dans les cafés, hôtels et restaurants (CHR), ainsi que dans les grandes et moyennes surfaces (GMS).

Producteurs de l'appellation

Notes et références

  1. Site du BIVB : Bourgogne hautes côtes de nuits
  2. « Portail de la Direction Générale des Douanes et Droits Indirects : superficies et volumes en production par produit », sur douane.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Bourgogne » », homologué par l'arrêté du publié au JORF du et au BO Agri du .
  4. Références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine
  5. http://www.vins-bourgogne.fr/ Fiche Appellation: Bourgogne Hautes Côtes de Nuits
  6. Henri Cannard : AOC Mercurey, Le vignoble d'hier, p. 27.
  7. Le Figaro et La Revue du vin de France (2008) : Vins de France et du monde (Bourgogne : Chablis), L'histoire, p. 26.
  8. Site du BIVB : Historique, consulté le 24 novembre 2008.
  9. Le Figaro et La Revue du vin de France (2008) : Vins de France et du monde (Bourgogne : Côte de Beaune), L'histoire, p. 26.
  10. Décret du 4 août 1961 concernant l'appellation contrôlée « Bourgogne », publié au JO du , p. 7521.
  11. La Revue du vin de France n°482S : Le Millésime 2003 en Bourgogne, p. 109
  12. « Décret n° 2009-1252 du 16 octobre 2009 » relatif aux appellations d'origine contrôlées « Bourgogne », « Bourgogne grand ordinaire », « Bourgogne ordinaire », « Bourgogne Passe-tout-grains » et « Bourgogne aligoté », publié au JORF no 0242 du .
  13. « Décret no 2011-1615 du  », publié au JORF no 0272 du .
  14. « JORF n°0262 du 9 novembre 2017 Arrêté du 30 octobre 2017 modifiant le cahier des charges de l'appellation d'origine contrôlée « Bourgogne », homologué par le décret n° 2011-1615 du 22 novembre 2011 », sur legifrance.gouv.fr,
  15. Malika Madelin, Benjamin Bois et Jean-Pierre Chabin, « Modification des conditions de maturation du raisin en Bourgogne viticole liée au réchauffement climatique », EchoGéo, no 14,‎ (lire en ligne).
  16. « Normales et records 1991-2020 de la station de Dijon-Longvic », sur infoclimat.fr.
  17. Christian Pessey, Vins de Bourgogne, La vigne et le vin « Pinot noir », p. 12
  18. Catalogue des variétés et clones de vigne cultivés en France ENTAV, Éditeur
  19. Christian Pessey, Vins de Bourgogne, La vigne et le vin « Pinot noir », p. 13
  20. Christian Pessey, Vins de Bourgogne, La vigne et le vin « Chardonnay », p. 13
  21. Conduite et gestion de l'exploitation agricole, cours de viticulture du lycée viticole de Beaune (1999-2001). Baccalauréat professionnel option viticulture-œnologie.
  22. Le Figaro et La Revue du Vin de France (2008) : Vins de France et du monde, Bourgogne : Côte de Beaune, (Le négoce), p. 24.

Voir aussi

Bibliographie

  • François Legouy, La renaissance du vignoble des Hautes-Côtes de Beaune et de Nuits, Paris, [s.n.],, , 710 p. (BNF 45293265) (thèse de doctorat en géographie à Paris IV en 2002).
  • Jean-François Bazin, Le Vignoble des Hautes-Côtes de Nuits et de Beaune : histoire d'une renaissance, L'Étang-Vergy, Association des amis de Vergy et Comité d'aménagement des Hautes-Côtes et de la vallée de l'Ouche, coll. « Les Cahiers de Vergy », , 42 p. (BNF 35319208).

Liens externes

Articles connexes

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