Bataillon de marche no 21
| Bataillon de marche no 21 | |
| Création | |
|---|---|
| Dissolution | |
| Pays | France |
| Allégeance | France libre |
| Branche | Armée de terre |
| Type | Bataillon de marche |
| Rôle | Infanterie |
| Ancienne dénomination | Bataillon de tirailleurs sénégalais no 1 de la côte française des Somalis |
| Guerres | Seconde Guerre mondiale |
| Batailles | Campagne d'Italie Débarquement de Provence Bataille d'Alsace Bataille des Alpes |
| Décorations | Croix de guerre 1939-1945 |
Le bataillon de marche no 21 (BM 21) est une unité des forces françaises libres, formée de soldats des troupes coloniales. Créé en 1943, le BM 21 combat pendant la Seconde Guerre mondiale en Italie et en France jusqu'en 1945.
Historique
Le bataillon est créé le en Égypte par renommage du bataillon de tirailleurs sénégalais no 1 de la côte française des Somalis (ex-1er bataillon du régiment de tirailleurs sénégalais de la Côte française des Somalis)[1], rallié aux Britanniques le 27 novembre 1942[2]. Le BM 21 est rattaché à la 4e brigade française libre, qui devient la troisième brigade de la 1re division française libre[3] (renommée 1re division motorisée d'infanterie en 1943 puis 1re division de marche d'infanterie en 1944).
À l'été 1943, le bataillon est mis sur le pied de guerre avec rééquipement selon les normes de l'United States Army, à l'exception du casque britannique. Les tirailleurs du bataillon, en poste dans la côte française des Somalis depuis 1939, sont remplacés par des tirailleurs tchadiens de la colonne Leclerc[4].
Le bataillon est ensuite engagé avec la 1re DMI dans la campagne d'Italie (corps expéditionnaire français en Italie)[1] puis dans le débarquement de Provence[5]. Il continue la poursuite des Allemands jusqu'en Franche-Comté[6].
À l'automne 1944, le bataillon, comme les autres unités de la 1re DMI, est blanchi : les tirailleurs sont remplacés par de jeunes volontaires des forces françaises de l'intérieur[7]. Il participe ensuite à la bataille d'Alsace[8],[9]. Il se distingue enfin à la bataille du massif de l'Authion (avril 1945)[10].
Le , le BM 21 devient le 3e bataillon du 1er régiment d'infanterie coloniale, créé à partir de la 4e BFL[1].
Le BM 21 a été cité à l'ordre de l'armée[1].
Insigne
Personnalités ayant servi au bataillon
Unité de combat rattachée à la France libre, le BM 21 a compté dans ses rangs trois compagnons de la Libération :
Notes et références
- Jacques Sicard, « Les bataillons de marche de l'Afrique française libre et leurs insignes », Militaria Magazine, no 105, , p. 47-51
- ↑ Sylvain Cornil-Frerrot, « Le ralliement de la Côte française des Somalis à la France Combattante », Revue de la France libre, no 46, , p. 6-7 (lire en ligne)
- ↑ Le Marec 1994, p. 42.
- ↑ Jean-Marc Marill, « Coloniaux et Français Libres, deux destinées », Revue historique des Armées, vol. 218, no 1, , p. 55–64 (DOI 10.3406/rharm.2000.4904, lire en ligne, consulté le )
- ↑ « Le bataillon de marche no 21 en Provence : Journal de marche du 7 au 29 août 1944 », Revue de la France libre, no 90, , p. 19-23 (lire en ligne)
- ↑ Bernard Saint-Hillier, « La 1re division française libre en Franche-Comté », Revue de la France libre, no 298, (lire en ligne)
- ↑ Éric Deroo et Antoine Champeaux, « Panorama des troupes coloniales françaises dans les deux guerres mondiales », Revue historique des armées, no 271, , p. 72–88 (ISSN 0035-3299, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Paul Rigoulot, « L'opération « Sonnenwende » (7-16 Janvier 1945) », Guerres mondiales et conflits contemporains (en), no 166, , p. 71–88 (ISSN 0984-2292, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Pierre Prillard, « Pendant l’offensive des Ardennes : La garde du Rhin, du 5 au 20 janvier 1945 », Revue historique des Armées, vol. 26, no 1, , p. 102–127 (DOI 10.3406/rharm.1970.8707, lire en ligne, consulté le )
- ↑ Le Marec 1994, p. 43.
Voir aussi
Bibliographie
- Bernard Le Marec, Les Français libres et leurs emblèmes, Lavauzelle, (ISBN 978-2-7025-0367-6, lire en ligne).
- Yves Gras, La Première D.F.L. : les Français libres au combat, Presses de la Cité, (ISBN 978-2-258-12263-5, lire en ligne).
Articles connexes
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