Bataille de Segré

Bataille de Segré
Vue de Segré, dessin de Thomas Drake et lithographie d'Henri Daniaud, 1860.
Informations générales
Date
Lieu Segré
Issue Victoire des chouans
Belligérants
 République française  Chouans
Commandants
• Prosper Turpin de Crissé
Mathurin Ménard
• Joseph de Dieusie
Forces en présence
150 à 300 hommes[1],[2] 3 000 hommes[2],[3]
Pertes
~ 150 morts[1],[2],[3],[4] 5 morts au moins[2]

Chouannerie

Batailles

Coordonnées 47° 41′ 14″ nord, 0° 52′ 15″ ouest
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Pays de la Loire
Géolocalisation sur la carte : Maine-et-Loire

La bataille de Segré se déroule le lors de la Chouannerie. Elle s'achève par la victoire des chouans qui s'emparent de la ville de Segré.

Prélude

Le 18 juillet 1795, le conseil royaliste du Haut-Anjou décide de lancer une série d'attaques sur plusieurs petites villes de Loire-Inférieure et du Maine-et-Loire[5]. Le 20 juillet, les chouans assaillent Varades, Ancenis, Oudon et Ingrandes[5]. Varades résiste, mais Ancenis et Ingrandes sont investies[1],[5].

La division de Mathurin Ménard, dit Sans-Peur, se rassemble quant à elle à Marans le 20 juillet[2] et attaque Segré le 21[5].

Sources

Du côté des chouans, le général Louis d'Andigné ne fait qu'une brève mention des événements dans ses mémoires[Note 1]. Un compte rendu plus précis est laissé dans un cahier rédigé anonymement par un prêtre au début du XIXe siècle et publié en 1898 par l'historien Arthur du Chêne[Note 2].

Deux récits détaillés de l'attaque sont laissés par les administrateurs républicains. Le premier est un procès-verbal rédigé par le district, la municipalité et le juge de paix de Segré au lendemain des combats[Note 3]. Le second est une lettre adressée le 24 juillet au Comité de salut public par le commissaire du gouvernement Esprit-Benjamin Bancelin[Note 4].

Présent à Segré au moment de l'attaque, Bancelin affirme par la suite être parvenu à se cacher et à s'enfuir de la ville[2],[Note 5]. L'abbé anonyme donne une autre version et écrit « qu'on prit à Segré le patriote Bancelin ; on lui fit grâce à la prière de M. Charron, curé de Sainte-Gemmes »[2]. À son arrivée à Angers, Bancelin est dénoncé comme « terroriste » par des patriotes de Segré et est un temps incarcéré[2].

Forces en présence

L'attaque sur Segré est menée par Prosper Turpin de Crissé, Mathurin Ménard et Joseph de Dieusie[2],[5],[6]. Selon le commissaire Bancelin, 3 000 chouans prennent part à l'assaut[1],[3]. D'après le procès verbal des administrateurs de la ville, ils alignent un « nombre infini [...] qu'on n'a pu déterminer »[4].

La garnison républicaine est quant à elle forte de 150 hommes selon le commissaire Bancelin[1] et d'au moins 300 hommes d'après l'abbé anonyme[2].

Déroulement

L'attaque débute le 21 juillet vers 7 ou 8 heures du matin[4],[1]. Les chouans encerclent Segré et envoient des détachements garder toutes les routes[4]. Ils entrent dans la ville sur deux points[2] : d'abord au nord par la route de Craon et Château-Gontier, puis à l'est par le pont de la Verzée, sur la route du Lion-d'Angers[4]. Tous les postes et avant-postes sont rapidement pris[4] et la garnison n'oppose guère de résistance près du siège du district[2],[4].

Les soldats et plusieurs habitants se rassemblent alors à l'extrémité de la ville et battent en retraite par la route du Lion-d'Angers[4],[1]. Cependant, ils tombent dans une embuscade près du château de la Lorie, non loin du bourg de La Chapelle-sur-Oudon[1],[3],[2],[4]. La tête de la colonne républicaine est alors attaquée par 400 chouans[1], menés par Pierre Houlbert, dit Monte-à-l'assaut[2], tandis que l'arrière-garde est rejointe par 50 cavaliers[1] et d'autres chouans lancés à sa poursuite[2]. Les républicains subissent de lourdes pertes lors de ce combat[1],[3],[2],[4] et se dispersent dans les campagnes[2].

En revanche, un autre groupe de 25 à 35 soldats républicains se retranche dans la caserne de Haute-Bise[1],[3],[2],[4], près de l'église Sainte-Madeleine, sur le coteau de la rive gauche de l'Oudon[2]. Sur ce point, les républicains soutiennent une longue fusillade[4],[2] et résistent quatre[4] à sept[1] heures. Vers quatre heures du soir[4], les chouans, incapables de déloger les assiégés, finissent par renoncer et se retirent[1],[2],[4]. Les républicains en profitent alors pour évacuer la ville et parviennent à fuir sur Le Lion-d'Angers[1],[2]. Les chouans reviennent à Haute-Bise vers 6 heures du soir et mettent le feu à la caserne[4].

Pendant ce temps, les chouans restent maîtres de la ville et saisissent toutes les armes et vivres disponibles[4]. Après avoir désarmé les habitants et pillé les bureaux et les casernes[4], ils emportent 200[1] à 300[4] fusils, 3 000 à 4 000 cartouches[1], des sabres, des pistolets, 23 bœufs et une vache, les chevaux de la gendarmerie et de différents citoyens et cinq barriques d'eau-de-vie[4]. À 5 heures du soir, des cavaliers chouans reviennent dans la ville avec des charrettes qu'ils utilisent pour emmener des farines, des avoines et des draps[4]. Le secrétariat et les bureaux de l'administration sont également saccagés et pillés au cours de la journée[4]. Plusieurs registres sont brûlés ou lacérés[4],[2] et 700 000 livres en assignats sont emportés[4].

Au cours de la nuit, des patrouilles de chouans entrent encore dans la ville et parcourent ses environs[4].

Pertes

Dans ses mémoires, le général royaliste Louis d'Andigné écrit que « toute la garnison » de Segré est « passée par les armes »[6]. Selon le procès-verbal rédigé par le district, la municipalité et le juge de paix de Segré, environ 120 à 130 républicains sont tués au château de la Lorie et 33 corps ont été comptés sur les hauteurs de Saint-Jean, dans l'ancienne paroisse de Saint-Sauveur[4]. Le commissaire du gouvernement Bancelin déclare quant à lui que 100 ou 150 hommes[Note 6] ont été tués au combat et que 38 autres ont été pris et exécutés[1],[3],[2]. Il fait également état de plusieurs réfugiés patriotes massacrés, « entre autres Blordier, juge au tribunal ; Rogaru, receveur de l'enregistrement ; Maillard, agent de la commune de Vern ; quatre gendarmes, et le fournisseur des vivres »[1].

Selon les mémoires de l'abbé anonyme, plus de 100 républicains sont tués ou blessés lors de l'embuscade du château de la Lorie, tandis que cinq ou six chouans sont tués et un même nombre blessés à la Haute-Bise[2]. Deux chefs chouans comptent parmi les blessés : Delêtre, dit Des Lauriers, capitaine d'Andigné, et Raguet, dit Le Blond, capitaine de Loiré[2].

Selon Bancelin, le commandant de la garnison figure parmi les morts[2]. En revanche, d'après l'abbé anonyme, un chef de bataillon est fait prisonnier et conduit à la Blanchaie, dans la commune de Sainte-Gemmes-d'Andigné, puis aux environs du Lion-d'Angers, avant d'être par la suite relâché[2].

Notes et références

Notes

  1. « Une affaire heureuse avait eu lieu dès le début de cette guerre. Ménard, dit Sans-Peur, et M. de Turpin avaient surpris la ville de Segré et passé par les armes toute sa garnison. Sans l'intercession du curé de Sainte-Gemmes et de quelques autres personnes respectables, les Chouans, exaspérés par la nouvelle du massacre de Quiberon, eussent traité de même les bourgeois mal pensants[6]. »

    — Mémoires de Louis d'Andigné.

  2. « Une division, celle de Sans-Peur, dirigée par M. le chevalier de Turpin et M. de Dieusie, se rassembla à Marans le 20 juillet 1795, et de Marans elle se porta sur Segré où les républicains occupaient l'ancien district, actuellement caserne, au nombre de trois cents hommes renforcés de quelques gardes nationales. On les attaqua par deux points différents. Ils ne soutinrent nullement le feu au district; ils s'enfuirent vers La Chapelle et furent poursuivis jusqu'à ce bourg, où ils étaient attendus par le détachement de Houlbert. Là, sur la grande route, ils furent arrêtés ; on leur donna la chasse et ils se dispersèrent dans les campagnes. Ils eurent plus d'une centaine d'hommes tués ou blessés. Il n'en fut pas de même du détachement qui était à Haute-Bise, nombre de vingt-cinq; ils se défendirent toute la journée, durant laquelle on tira sur eux constamment et ils tuèrent aux Chouans cinq à six hommes et en blessèrent pareil nombre. Les royalistes les ayant enfin laissés à la nuit, le détachement se retira à la faveur des ténèbres et se réfugia au Lion. A cette affaire furent blessés deux capitaines, savoir: Delêtre, dit Des Lauriers, capitaine d'Andigné et Raguet, dit Le Blond, capitaine de Loiré. Les Chouans profitèrent de ce succès pour brûler ou lacérer les papiers du district et pour reprendre les ornements d'église. Ce fut là que M. Charles de Turpin, âgé seulement de dix-sept ans, fit ses premières armes. Il est à remarquer qu'on prit à Segré le patriote Bancelin ; on lui fit grâce à la prière de M. Charron, curé de Sainte-Gemmes. Un chef de bataillon, ou plutôt quartiermaitre, fut fait prisonnier à Segré par le nommé Monnier, attaché à Sans-Peur. Ce chef de bataillon fut emmené à la Blanchaie, commune de Sainte-Gemmes, et de là, il fut escorté, crainte d'accident pour sa personne, jusqu'aux environs du Lion. Il montra depuis par une basse ingratitude un grand acharnement contre les royalistes, et ce fut en vain que Monnier, son généreux vainqueur, qui fut détenu depuis à Angers réclama sa protection. Il convint que Monnier lui avait sauvé la vie, mais il ajouta qu'il ne pouvait envisager en lui qu'un rebelle et un traître à son pays. M. l'abbé Le Monnier avait été pris à Sainte-Gemmes le jour de l'affaire de Chazé. On dit qu'il fut échangé contre un chef de bataillon, fait prisonnier par les Chouans à Segré. Ce fait est apocryphe dans ses premières particularités[2]. »

    — Mémoires de l'abbé X... publiées par Arthur du Chêne.

  3. « Le 3 thermidor an III (mardi 21 juillet 1795), sur les huit heures du matin, un nombre infini de Chouans qu'on n'a pu déterminer, se portèrent sur tous les points et avant-postes de la commune de Segré, en entrant d'abord par le poste de Châteaugontier, ensuite par celui de Craon et dans le même moment par ceux de l'ancien district et le pont de la Verzée sur la route du Lion-d'Angers. Ils forcèrent tous ces postes, ils entrèrent en ville en fusillant et faisant un feu continuel. Alors les administrateurs et commis du district étaient à leur poste. Le feu ayant cessé au bout d'une heure, ils trouvèrent jour à se sauver et à se cacher jusqu'à ce que les brigands eussent évacué la ville; après quoi, s'étant rassemblés sur les six heures, ils se transportèrent au lieu des séances publiques dans le secrétariat et les différents bureaux de l'administration, où ils remarquèrent la présence des ci-après soussignés. On y a commis tous les excès possibles en se livrant à déchirer tous les registres, les papiers, en un mot tout ce qui concerne les différentes parties de l'administration, renversé, cassé et brisé tous les bureaux, forcé les serrures et enlevé tout ce qui était renfermé, tels que cire, papier, etc., ensemble tous les cachets destinés pour l'usage de l'administration. Dans le bureau de la recette, ils ont enfoncé la porte d'entrée que le receveur avait fermée en se sauvant. Entrés, ils ont cassé la caisse qui renfermait les assignats. Ils ont enlevé 700.000 livres, au moyen que depuis certains temps les acquéreurs de biens nationaux s'étaient empressés d'acquitter les sommes dont ils étaient reliquataires. Ils ont renversé et brûlé plusieurs registres, qui ont été dispersés çà et là. Enfin sortis de ce dernier bureau, profondément affligés de ces désastreux événements, ils ont abandonné ce déchirant tableau pour promener leurs regards sur des tableaux plus déchirants encore. Sortis de ce chaos, les soussignés se sont transportés sur les hauteurs de Saint-Jean, à Saint-Sauveur; rendus là ils ont eu la douleur de voir 33 défenseurs égorgés, qu'on a sur-le-champ fait enlever et inhumer avec autant de décence qu'ont pu le permettre des circonstances aussi orageuses et aussi difficiles.

    Après avoir constaté ces événements affreux, il est un événement qu'on ne pourrait ensevelir dans l'oubli : c'est qu'au moment où les brigands se sont portés sur Segré, ils ont investi la caserne de Haute-Bize, où étaient plusieurs défenseurs, formant, dit-on, une compagnie dont partie se trouvait de garde, au nombre de 35. Ces braves se sont retranchés et ont soutenu le feu pendant quatre heures. Enfin les Chouans ne pouvant plus les débusquer, ont abandonné leur tentative et évacué. Après quoi, ils se sont sauvés sur les quatre heures de l'après-midi, sains et sauts.

    Sur les six heures du soir, les Chouans ont mis le feu à la caserne. Toutes les routes du Lion-d'Angers, Craon, Châteaugontier, Pouancé et Candé étaient gardées par des détachements de Chouans. La troupe et plusieurs habitants ne croyant pas pouvoir résister à la multitude des ennemis qui abondaient de toutes parts, se portèrent sur la route du Lion. Rendus vis-à-vis le château de la Lorie, ils furent attaqués de nouveau par les Chouans qui y étaient embusqués. Le nombre des morts en cet endroit et dans les environs peut être porté de 120 à 130. Pendant le temps qu'ils ont resté à Segré, ils ont désarmé les habitants, enlevé toutes leurs munitions, dix fusils déposés dans les bureaux de l'administration, de sorte que le nombre des fusils dont ils se sont emparés sur les particuliers et sur les victimes est au moins de 300, sans y comprendre sabres, pistolets, etc. Ils ont emmené les chevaux de la gendarmerie et tous ceux des citoyens, 23 bœufs et une vache, cinq barriques d'eau-de-vie destinées pour l'approvisionnement de l'armée. Ils ont pillé les bureaux des préposés aux subsistances, volé leurs portefeuilles, montres et autres effets, volé également tout ce qui se rencontrait chez les gendarmes, le receveur du district, et généralement tous les sacs de volontaires et officiers qui étaient déposés chez les habitants.

    Sur les cinq heures du soir, un nombre de cavaliers chouans sont revenus avec des charrettes et ont enlevé des magasins de la manutention quatre charretées de farine, des avoines et les draps des casernes. Après s'être assurés de l'évasion des braves défenseurs de la caserne de Haute-Bize, ils s'y sont transportés, en ont également enlevé les draps et y ont mis le feu. Pendant la nuit, des patrouilles de Chouans sont entrés en ville et ont parcouru les environs[4]. »

    — Procès-verbal rédigé par le district, la municipalité et le juge de paix de Segré, le 4 thermidor an III ()

  4. « La descente à Quiberon a été le signal de la rébellion. Les postes de Nort, Oudon, Ancenis, Varades, Ingrande, Ségré, Craon, Châteaugontier, ont été attaqués dans l'espace de quarante-huit heures. Nort, Ingrande et Ségré sont tombés au pouvoir de l'ennemi. La garnison de Ségré, composée de cent cinquante hommes seulement, paraissait suffisante pour la circonstance, si l'on considère surtout que tous les jours les soldats républicains fraternisaient avec les Chouans, et qu'ils n'avaient pas donné le plus léger prétexte de mécontentement.

    Trois mille rebelles, commandés par Turpin et Dieuzie, se précipitent le 21 sur Segré, vers les sept heures du matin. La garnison, séparée en trois casernes, se réunit avec peine à l'extrémité de la ville, sur la route du Lion-d'Angers, où quatre cents Chouans embusqués les attendaient, tandis qu'une cinquantaine de cavaliers chargeaient en queue. Environ cent hommes ont péri, le commandant est de ce nombre; trente-huit ont été pris, déshabillés et égorgés de sang-froid. Six heures après, tous les réfugiés patriotes, tombés entre leurs mains, ont été massacrés, entre autres Blordier, juge au tribunal; Rogaru, receveur de l'enregistrement; Maillard, agent de la commune de Vern; quatre gendarmes, et le fournisseur des vivres. Les magasins militaires, les casernes, les caisses publiques, tout a été pillé. Deux cents fusils ont été pris tant au district que dans les maisons des particuliers et dans la déroute, ainsi que trois à quatre mille cartouches. Vingt-sept hommes de la garnison, enfermés dans la caserne de Haute-Bise, en ont muré les portes et ont fait une telle résistance, que les brigands, malgré leur nombre, ont été obligés de les abandonner; et, après un combat de sept heures, ils ont fait leur retraite sur le Lion-d'Angers. Les patriotes échappés, cachés ou en fuite, auraient tous péri sans l'arrivée d'une colonne républicaine venant d'Angers.

    Les Chouans sont décidés à continuer la guerre à outrance. Tout ce qui sera en état de porter les armes, et qui ne marchera pas avec eux, sera fusillé. Voici leur plan : intercepter les routes, affamer les villes, égorger tous les patriotes, favoriser la rentrée des émigrés, rétablir le trône et l'autel, et se partager les biens des patriotes, etc.

    Les Chouans des districts d'Angers et de Segré sont les moins féroces et assez braves; ceux d'Ancenis sont les plus à craindre, ils ont presque tous combattu dans la Vendée; les autres sont peu braves, et tous en général voleurs et assassins. Chaque district, formé en compagnie, obéit à un seul chef. Ils se prêtent mutuellement des secours, sans avoir ni discipline, ni subordination[1]. »

    — Lettre du commissaire du gouvernement Esprit-Benjamin Bancelin rédigée à Angers le 24 juillet et adressée au Comité de salut public.

  5. « Le 3 thermidor dernier, les Chouans s'emparaient de Segré et firent de cette malheureuse ville un affreux cimetière. Dérobé par les plus généreux soins, à leur fureur impitoyable, j'avais échappé à la mort qu'ils me destinaient. [...] Prêt à être surpris par les brigands, dans ma maison même, je n'évitai leur rage qu'en cherchant un asile chez des personnes qui me mirent à l'abri de leurs recherches[2]. »

    — Bancelin à ses concitoyens, brochure rédigée par Esprit-Benjamin Bancelin.

  6. Le même rapport est cité par Jean Julien Michel Savary et Charles-Louis Chassin, mais le premier donne le nombre de 100[1] et le second de 150[3].

Références

  1. Savary, t. V, 1827, p. 218-220.
  2. Du Chêne 1899, p. 345-347.
  3. Chassin, t. I, 1896, p. 529.
  4. Uzureau, 1923, p. 55-57.
  5. Lehideux 2009, p. 230-231.
  6. Andigné, t. I, 1901, p. 307.

Bibliographie

  • Louis d'Andigné, Mémoires du général d'Andigné publiés avec introduction et notes par Ed. Biré, t. I, Paris, Plon, , 467 p. (lire en ligne). .
  • Charles-Louis Chassin, Les pacifications de l'Ouest : 1794-1801, t. I, Paris, Paul Dupont, , 607 p. (lire en ligne). 
  • Arthur du Chêne, « Notes particulières sur les faits et circonstances qui ont eu lieu dans la guerre des chouans de l'armée dite du Bas-Anjou et Haute-Bretagne », dans Mémoires de la Société d'agriculture, sciences et arts d'Angers, t. I, Angers, Lachèse et compagnie, imprimeurs-libraires, , 412 p. (lire en ligne). .
  • Tanneguy Lehideux, Combats d'un Chouan : Terrien cœur de lion, colonel de Chouans, chevalier de Saint-Louis ou La Chouannerie en Haute-Bretagne et en Anjou, La Crèche, Geste éditions, , 443 p. (ISBN 978-2-84561-509-0, BNF 41454424). .
  • Jean Julien Michel Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République, t. V, Paris, Baudoin Frères, Libraires-éditeurs, , 419 p. (lire en ligne). 
  • François Uzureau, L'Anjou historique, J. Siraudeau, , 68 p. (lire en ligne). .
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