Kyokutei Bakin

Kyokutei Bakin
Portrait de Bakin par Kunisada (国貞).
Biographie
Naissance
Décès
(à 81 ans)
Yotsuya (d) (shogunat Tokugawa)
Sépulture
Jinkō-ji Temple (d)
Nom dans la langue maternelle
曲亭馬琴
Nom de naissance
滝沢 興邦
Pseudonymes
笠翁, 篁民
Nom de pinceau
著作堂主人
Nationalité
Activités
Romancier, médecin écrivain
Période d'activité
Parentèle
Tokimura Michi (d) (belle-fille)
Kuniyuki Takizawa (d) (arrière-arrière-petit-fils)
Autres informations
A travaillé pour
Membre de
Toen-kai (d)
Maîtres
Koshigaya Gozan (d), Kameda Bōsai, Kurosawa Chikō (d), Katō Chikage
Influencé par
Œuvres principales
Nansō Satomi Hakkenden, Chinsetsu Yumiharizuki (d), Keisei Suikoden (d), Kinse-setsu Bishōnen-roku (d)
Vue de la sépulture.

Kyokutei Bakin (曲亭 馬琴) (de son vrai nom Takizawa Okikuni (滝沢 興邦)), né le à Edo (aujourd'hui Tokyo) et mort dans la même ville le , est un écrivain japonais, auteur de nombreux romans.

Biographie

Kyokutei Bakin naît à Edo le dans une famille de samouraï de faible rang[1]. À la mort de son père il suit son frère aîné et sert dans différent clan avant de choisir la carrière d'écrivain. À 23 ans, il demande à Santō Kyōden de le prendre comme disciple[2]. En 1790, il rédige son premier texte que Kyōden signe[3].

Après son mariage avec l'héritière d'une maison de geta, il se consacre à l'écriture jusqu'à ce que la mort l'emporte à 81 ans. Au cours de sa longue carrière, il aurait écrit 142 romans populaires (gesaku)[4], voire même plus de 200 selon d'autres sources[2]. Il est notamment l'auteur de plus de trente longs yomihon, des romans historiques et moraux mêlés de merveilleux, qui feront sa renommée[1],[5]. Il s'est beaucoup inspiré de grands romans chinois[6].

Œuvres

Écrit entre 1814 et 1842, son texte le plus célèbre Nansō satomi hakkenden (Chronique des huit chiens), est désormais un classique de la littérature japonaise[1],[2],[3],[6]. Il est égalment connu pour son yomihon[3]Chinsetsu yumiharizuki (L'étrange conte de la lune croissante), écrit entre 1807 et 1811[2],[3].

O-Koma a été traduit en francais par Félix Régamey, avec une préface d'Emile Guimet et dessins de Chiguenoï, Paris, Plon, 1883[2].

Notes et références

  1. (en) Kyokutei Bakin sur l’Encyclopædia Britannica (consulté le 14 avril 2025)
  2. Shūichi Katō, Don Sanderson 1997, p. 231.
  3. Iwao Seiichi et al., « 124. Takizawa Bakin (1767-1848) », dans Dictionnaire historique du Japon, (lire en ligne)
  4. Sachiko Shibata Schierbeck, Marlene R. Edelstein 1994, p. 268.
  5. Fanny Bertu, « Kyokutei Bakin (1767-1848), un précurseur en matière de recherche littéraire », Cipango, vol. 16,‎ , p. 187-215 (lire en ligne)
  6. « Takizawa_Kai_dit_Kyokutei_Bakin », Grande Encyclopédie Larousse (consulté le )

Annexes

Bibliographie

  • Shūichi Katō et Don Sanderson, A History of Japanese Literature : From the Man'yōshū to modern times, Routledge, , 400 p. (ISBN 978-1-873410-48-6, lire en ligne).
  • Sachiko Shibata Schierbeck et Edelstein Marlene R., Japanese Women Novelists in the 20th Century : 104 biographies, 1900-1993, Museum Tusculanum Press, , 378 p. (ISBN 978-87-7289-268-9, lire en ligne).

Articles connexes

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