Aztlan Underground

Aztlan Underground
Pays d'origine États-Unis
Genre musical Rock alternatif, hip-hop, electronica, rock expérimental
Années actives Depuis 1989
Labels Xican@ Records and Film-XRF
Composition du groupe
Membres
  • Yaotl
  • Joe « Peps » Galarza
  • Caxo
  • Bulldog
Anciens membres
  • Chenek (DJ Bean)
  • Alonzo Beas
  • Ace Campos
  • Bobby Ramirez
  • Claudio Rodarte (MC Serpiente)
  • Nahui Ollin

Aztlan Underground est un groupe américain de hip-hop et rock, originaire de Los Angeles, en Californie. Ils sont souvent cités comme les précurseurs du chicano rap[1].

Histoire

Les racines du groupe remontent à la scène punk hardcore de l'Eastside Los Angeles à la fin des années 1980[2], avec des éléments de punk, de hip-hop, de rock, de funk, de jazz, de musique indigène et de spoken word. Les tambours indigènes, les flûtes et les hochets sont également couramment utilisés dans leur musique[3]. Leurs paroles traitent souvent des problèmes familiaux et économiques auxquels est confrontée la communauté chicano[4], et ils sont considérés comme des activistes pour cette communauté[5].

À titre d'exemple d'artistes politiquement actifs et culturellement importants à Los Angeles dans les années 1990, Aztlan Underground est apparu dans Culture Clash sur Fox en 1993 ; et fait partie de Breaking Out, un concert sur pay per view en 1998. Le groupe a figuré dans les films indépendants Algun Dia et Frontierland dans les années 1990[6],[7], et dans le prochain Studio 49[8]. Le groupe est mentionné ou présenté dans divers journaux et magazines : le Vancouver Sun, le New Times, BLU Magazine (un magazine hip-hop underground), BAM Magazine, La Banda Elastica Magazine, et la section calendrier du Los Angeles Times. Le groupe fait également l'objet d'un chapitre dans le livre It's Not About a Salary, de Brian Cross[9].

Aztlan Underground reste actif au sein de la communauté, prêtant sa voix à des événements annuels tels que The Farce of July[10], et au mouvement visant à reconnaître la Journée internationale des populations autochtones à Los Angeles et au-delà[11].

Outre la création de leur propre label, Xicano Records and Film, Aztlan Underground signe avec le label basque Esan Ozenki en 1999, ce qui leur permet de faire de nombreuses tournées en Espagne et de se produire en France et au Portugal. Aztlan Underground se produit également au Canada, en Australie et au Venezuela. Le groupe est reconnu pour sa musique avec des nominations dans la catégorie « influences latines » du New Times 1998, dans la catégorie « meilleur rock en español » du BAM Magazine 1999, et dans la catégorie « meilleur hip-hop » du LA Weekly 1999. La sortie de leur troisième album éponyme le reçoit des critiques positives[3], et vaut au groupe quatre nominations aux Native American Music Awards (NAMMY) en 2010[1].

Discographie

  • 1995 : Decolonize
  • 1998 : Sub-Verses
  • 2009 : Aztlan Underground

Notes et références

  1. (en) « NAMA 12 », sur www.nativeamericanmusicawards.com (consulté le )
  2. (en) Hugo Viesca, « The Battle of Los Angeles: The Cultural Politics of Chicana/o Music in the Greater Eastside », American Quarterly, vol. 56, no 3,‎ , p. 719–739 (DOI 10.1353/aq.2004.0045, S2CID 143471138, lire en ligne).
  3. « SPOTLIGHT: Aztlan Underground - RPM.fm », sur rpm.fm (consulté le )
  4. Richard T. Rodríguez, Next of Kin: The Family in Chicano/a Cultural Politics, Duke University Press, , p. 109
  5. Alicia Gasper De Alba (ed.), Velvet Barrios: Popular Culture and Chicana/o Sexualities, Palgrave MacMillan, , p. 111
  6. Jesse Lerner et Ruben Ortiz (Emiliano Alvarez, Alfredo Figueroa, Guillermo Gómez-Peña), « Frontierland », (consulté le )
  7. « Frontierland/Fronterilandia (1995) », sur UCLA Chicano Studies Research Center, (consulté le ).
  8. (en) Nick Harris (Aztlan Underground), « Aztlan Underground » (consulté le )
  9. Brian Cross, It's not about a salary: rap, race, and resistance in Los Angeles, New York, Verso, , 263 (ISBN 978-0860914457, lire en ligne )
  10. (en) Araceli Cruz, « Why This Group Honored Native People on the 4th of July », sur Teen Vogue (consulté le ).
  11. (en) « S.A. mayor, city councilors will declare Thursday Indigenous People's Day », sur San Antonio Express-News (consulté le ).

Liens externes

  • Portail du hip-hop
  • Portail du rock
  • Portail de la musique électronique
  • Portail des États-Unis