Avenue Simon-Bolivar

19e arrt
Avenue Simon-Bolivar

L'avenue vue du carrefour avec la rue de Belleville.
Situation
Arrondissement 19e
Quartier Combat
Début 91, rue de Belleville
Fin 42, avenue Secrétan
Morphologie
Longueur 1 335 m
Largeur 20 m
Historique
Création 1862
Dénomination
Ancien nom Rue Puebla
Rue Bolivar
Géocodification
Ville de Paris 8603
DGI 8978
Géolocalisation sur la carte : Paris
Géolocalisation sur la carte : 19e arrondissement de Paris
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L'avenue Simon-Bolivar est une voie située dans le quartier du Combat du 19e arrondissement de Paris, en France.

Situation et accès

L'avenue est accessible par les stations Pyrénées et Bolivar du métro de Paris, situées aux deux extrémités de l'avenue.

Origine du nom

Cette voie rend hommage au Libertador Simón Bolívar (1783-1830), qui participa de manière décisive à l'indépendance de la Bolivie, de la Colombie, de l'Équateur, du Panama, du Pérou et du Venezuela. Bolívar participa également à la création de la Grande Colombie, dont il souhaitait qu'elle devînt partie d'une grande confédération politique et militaire regroupant l'ensemble de l'Amérique latine, (une sorte d'États-Unis d'Amérique du Sud) et dont il fut le premier président.

Historique

L'ouverture de la voie est décidée en 1862 en prolongeant une partie de l'ancienne rue de Puebla, restructurée.

Elle prend le nom de « rue Bolivar » en 1880. En 1927, elle acquiert le statut d'avenue et prend le nom d'avenue Simon-Bolivar.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

  • No 69 : collège public Charles-Péguy.
  • No 107 : emplacement de l'ancien passage de Puebla, qui se terminait en impasse.
  • Nos 112-114 : l’église catholique Saint-Georges de la Villette.
  • No 115 : Edmond Daynes (1895-1986), artiste peintre, y résida.
  • No 127 : le coureur de fond international Alain Mimoun habita de nombreuses années dans un modeste appartement du no 127 de l'avenue[2].
  • Par ailleurs, le début de la chanson des Frères Jacques Les Clochards se situe « près de la rue Bolivar, sous le métro aérien », alors que ce métro (ligne n°2 Nation-Porte Dauphine), s'il n'est pas très loin, n'est pas à proximité immédiate.

Notes et références

  1. Gérard A. Jeager, « Itinéraire d'un tueur en série », Historia, no 705,‎ , p. 50.
  2. « Mimoun : je l'ai sorti de l'ombre », L'Humanité, 4 septembre 1995.

Articles connexes

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