Augustin Verdure

Augustin Verdure
Augustin Verdure en 1870.
Biographie
Naissance
Décès
(à 48 ans)
Nouméa
Nom de naissance
Augustin Joseph Verdure
Nationalité
Activités
Enfant
Autres informations
A travaillé pour
Membre de

Augustin Joseph Verdure, dit Augustin Verdure, né le à Remilly-Wirquin (Pas-de-Calais) et mort le à Nouméa (Nouvelle-Calédonie)[1], est un instituteur, journaliste, militant socialiste sous le Second Empire, membre de la Commune de Paris puis déporté à Nouméa (Nouvelle-Calédonie).

Biographie

Le militant et l'instituteur sous le Second Empire

Né en 1825, Augustin Verdure devient vite instituteur et dans le même temps s'investit pleinement dans le militantisme républicain principalement dans la ville de Saint-Folquin (Pas-de-Calais) et dans sa région[2]. Pour ses idées, il est révoqué de son travail par l'administration du Second Empire mais continue son activité en venant à Paris où il devient comptable puis caissier du journal d'Henri Rochefort La Marseillaise dans lequel il écrit notamment des articles en faveur des droits des femmes. Ayant adhéré à l'Association internationale des travailleurs (AIT), il milite dans les clubs et devient le président d'une loge franc-maçonne. Il vit, avec sa femme Caroline, en charge d'un orphelinat et leur fille Maria Verdure au 8 rue Sainte-Marie-du-Temple[3]. En 1869, il soutient la candidature de Rochefort au sein des comités électoraux.

Durant la Commune de Paris

Le , il est élu au Conseil de la Commune par le XIe arrondissement ; il siège à la commission de l'Enseignement. Il vote pour la création du Comité de Salut public. Pendant la Semaine sanglante il est arrêté et passe, le 18 août 1871, devant le 3ème conseil de guerre. Défendu par Charles Élie Ducoudray, son gendre, qui s'y présente alors comme « ami de l'accusé Verdure et autorisé à le défendre[4] ». Sa demande d'ouvrir une école est refusée par l'administration pénitentiaire.

En déportation

Condamné à la déportation au bagne de Nouvelle-Calédonie, il fait un voyage de 5 mois à bord de La Guerrière[5] avant d'arriver le 4 novembre 1872 sur l'archipel. Très souffrant moralement, sans nouvelle de sa famille, et très affaibli, il meurt de maladie le 28 avril 1873.

Notes et références

  1. Relevé généalogique sur Geneanet
  2. Charles Vérecque, « Les homme de la Commune : l'instituteur Verdure », Le Travailleur,‎ , page 1 (lire en ligne)
  3. « Petit dictionnaire des femmes de la Commune », sur La Commune de Paris, (consulté le )
  4. Procès des membres de la Commune : Compte rendu "in extenso" des débats du conseil de guerre... Avec les portraits des accusés, De Laporte, (lire en ligne)
  5. « Journée politique », Le Rappel,‎ , page 3 (lire en ligne)

Voir aussi

Notices biographiques

Articles connexes

Liens externes

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