Auguste Clésinger
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(à 68 ans) 7e arrondissement de Paris |
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Cimetière du Père-Lachaise, Grave of Clésinger-Gourmont (d) |
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| Lieu de travail |
Rome () |
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Solange Dudevant-Sand (à partir de ) |
| Parentèle |
George Sand (belle-mère) |
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Jean-Baptiste Auguste Clésinger, dit Auguste Clésinger, né le à Besançon et mort le dans le 7e arrondissement de Paris[1], est un sculpteur et peintre romantique français, particulièrement connu en raison de ses liens avec George Sand, dont il a été le gendre, et de Frédéric Chopin, dont il a sculpté le tombeau.
Il a été directeur artistique de la Société générale de photosculpture de France.
Biographie
Auguste Clésinger est le fils de Georges-Philippe Clésinger[Note 1], lui-même sculpteur, qui le forme à l'école des beaux-arts de Besançon où il est professeur[2]. Il est également l'élève du sculpteur danois Bertel Thorwaldsen (1770-1844)[3],[4].
Clésinger débute lors du Salon de Paris de 1843 avec un Buste du vicomte Jules de Valdahon[2]. Sa dernière exposition aura lieu en 1864.
Il est l'auteur de nombreux bustes, notamment ceux de l'actrice Rachel Félix et de Théophile Gautier et la statue de Louise de Savoie de la série des Reines de France et Femmes illustres du jardin du Luxembourg à Paris.
Clésinger provoque un scandale au Salon de 1847 en présentant sa Femme piquée par un serpent. Cette sculpture romantique prend pour modèle Apollonie Sabatier, la muse de Charles Baudelaire, alors maîtresse du richissime industriel belge Alfred Mosselman et grand amateur d'art, qui a passé la commande[5],[Note 2].
Théophile Gautier écrit :
« Clésinger a résolu ce problème, de faire de la beauté sans mignardise, sans affectation, sans maniérisme, avec une tête et un corps de notre temps, où chacun peut reconnaître sa maîtresse si elle est belle »[6].
— Théophile Gautier, Salon de 1847.
Clésinger séjourne à Barbizon où il a subi l'influence de Théodore Rousseau et de Charles Le Roux.
Le , Clésinger — qui a peut-être déjà remarqué dans un bal parisien Solange Dudevant — demande à George Sand, mère de Solange, la permission d'intituler l'une de ses statues Consuelo, titre d'un de ses romans. Elle accepte et invite le sculpteur au no 5 square d'Orléans à Paris. Solange est alors fiancée, mais décide de rompre pour épouser le sculpteur. Cet épisode joue un rôle important dans la vie familiale de George Sand, notamment dans ses relations avec Frédéric Chopin, qui est en désaccord avec le mariage. Clésinger offre à l'écrivain un exemplaire en bronze de son Faune Dansant, puis de sa Mélancolie, qui sont installés à Nohant[Note 3].
- Famille Dudevant-Clésinger
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Nadar, Auguste Clésinger (vers 1858, détail).
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Auguste Clésinger, Solange Dudevant-Clésinger (1849), Paris, musée de la vie romantique.
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Jeanne-Gabrielle Clésinger dite « Nini » (vers 1854), daguerréotype anonyme, Nohant-Vic, Domaine de George Sand.
Le , Clésinger et Solange Dudevant (1828-1899) se marient à Nohant. Mais les relations se détériorent rapidement, au point que, le , un début de rixe entre Auguste Clésinger et Maurice Dudevant, frère de Solange, aboutit à une rupture entre George Sand et le couple. Clésinger a des dettes ; les époux demandent vainement à George Sand d'hypothéquer son domaine familial. En revanche, une réconciliation a lieu entre les Clésinger et Chopin. Après la mort de Frédéric Chopin en octobre 1849, Clésinger sculpte le tombeau du compositeur (Paris, cimetière du Père-Lachaise).
Deux filles naissent de ce mariage : Jeanne-Gabrielle, le , morte en bas âge[Note 4]. Une seconde fille, elle aussi nommée Jeanne-Gabrielle, surnommée « Nini », naît le au château de Guillery à Pompiey (Lot-et-Garonne). George Sand lui est très attachée, mais elle meurt peu après la séparation de ses parents, à Paris le [7] d'une scarlatine mal soignée, à la suite d'une imprudence de son père.
En 1849, Clésinger reçoit la croix de chevalier de la Légion d'honneur et est promu officier en 1864.
Il remarque les formes opulentes et sculpturales de Berthe de Courrière et en fait son modèle pour le buste de Marianne conservé au Sénat à Paris, ainsi que pour la statue colossale de La République de l'Exposition universelle de 1878.
Auguste Clésinger meurt le à son domicile parisien, au no 6 rue de la Chaise dans le 7e arrondissement[1]. Il est inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise (10e division)[8], où l'une de ses œuvres, Euterpe (1850) orne le Monument funéraire de Frédéric Chopin. Dans la même tombe, sont inhumés Remy de Gourmont (homme de lettres 1858-1915) ainsi que Berthe de Courrière (1852-1916), leur maîtresse commune et aussi légataire universelle de Clésinger à sa mort en 1883.
Une rue de Besançon, dans le quartier de Montrapon-Fontaine-Écu, porte son nom.
Clésinger et la photosculpture
En 1864, Clésinger rejoint la Société générale de photosculpture de France[10], dont il devient le directeur artistique en 1867.
À cette occasion, dans une longue lettre adressée à Paul de Saint-Victor, publiée dans La Presse, il donne son point de vue sur la photosculpture, sa place, son avenir et la statuaire en général[11],[Note 6].
Par la suite, un conflit oppose Auguste Clésinger à la Société de photosculpture, le sculpteur refusant en 1872 son autorisation de reproduire ses œuvres Cléopâtre et Diane au repos[12].
Œuvres dans les collections publiques
(Liste non exhaustive des créations de son auteur).
- Sculptures
- 1845 : Louis d'Orléans (1814-1896), duc de Nemour, buste en marbre[13], situé au musée des beaux-arts et d'archéologie à Besançon (Doubs)[réf. nécessaire].
- 1847 : Louise de Savoie (1476-1531), pierre, statue située au jardin du Luxembourg dans le VIe arr. de Paris[13].
- 1847 : George Sand (1804-1876), buste en marbre, présent au musée de la Vie romantique dans le IXe arr. de Paris[14].
- 1847 : Bras de George Sand, plâtre, situé au musée de la Vie romantique dans le IXe arr. de Paris[15],[16].
- 1847 : Femme piquée par un serpent, statue en marbre, située au musée d'Orsay dans le VIIe arr. de Paris.
- 1847 : Madame Apollonie Sabatier (1822-1890)[Note 7], marbre, présente au musée d'Orsay dans le VIIe arr. de Paris.
- 1848 : Bacchante couchée, marbre (56 × 200 × 82 cm), située au Petit Palais dans le VIIIe arr. de Paris[17],[Note 8].
- 1848 : Autoportrait, buste en marbre (56 × 38 × 25 cm), situé au musée de la Vie romantique dans le IXe arr. de Paris[18].
- 1849 : Main gauche de Frédéric Chopin, plâtre, présent au musée de la Vie romantique dans le IXe arr. de Paris[19].
- 1850 : Monument funéraire de Frédéric Chopin (1810-1849), dans la 11e division du cimetière du Père-Lachaise dans le XXe arr. de Paris.
- 1854 : Sapho, plâtre, au musée des beaux-arts et d'archéologie à Châlons-en-Champagne (Marne).
- 1857 : Combat de taureaux romains, plâtre patiné, au musée des beaux-arts et d'archéologie à Besançon (Doubs).
- 1857 : Hercule enfant étouffant les serpents de l'Envie, bronze, situé au musée d'Orsay dans le VIIe arr. de Paris.
- 1864 : Léda et le cygne, groupe en marbre, présent dans le musée de Picardie à Amiens (Somme).
- 1865 : Femme à la rose, bronze, présente au musée d'Orsay dans le VIIe arr. de Paris.
- 1868 : Pietà ou Vierge de Pitié, groupe en simili pierre, dans la chapelle des Âmes du Purgatoire de l'église Saint-Sulpice dans le VIe arr. de Paris[20],[21],[22].
- 1869 : Andromède, marbre, au musée d'art et d'archéologie du Périgord à Périgueux (Dordogne).
- 1869 : Néréidess, groupe en marbre, situé au musée des beaux-arts et d'archéologie à Besançon (Doubs).
- 1873 : Vierge à l'enfant, marbre de Carrare, située dans l'église de Saint-Vincent à Bagnères-de-Bigorre (Hautes-Pyrénées)[2],[23].
- 1876 : Herodiade, buste en plâtre patiné, situé au musée des beaux-arts et d'archéologie à Besançon (Doubs).
- 1876 : Salomé, buste en plâtre patiné, présent au musée des beaux-arts et d'archéologie à Besançon (Doubs).
- 1879 : Henry Houssaye (1848-1911), buste en bronze de l'historien, situé dans la 4e division du cimetière du Père-Lachaise dans le XXe arr. de Paris[24].
- 1879 : Monument à Adolphe Thiers (1797-1877), statue en pierre, située dans la cour de l'école nationale d'arts et métiers d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône)[25].
- 1880[26] : Gustave Flaubert (1821-1880), buste disparu[27],[28]. Réplique agrandie de l'original, réalisée en marbre par le sculpteur Jean Escoula (1851-1911). Ce buste est inauguré le au jardin du Luxembourg dans le VIe arr. de Paris[28].
- s.d. :
- Peintures et dessins
- 1849 : Portrait de Solange Dudevant-Clésinger (1828-1899), dessin (21,3 × 17,5 cm), présent au musée de la vie romantique dans le IXe arr. de Paris[30].
- 1863 : Coucher de Soleil avec 3 personnages et Cours d'eau avec Fond de Falaise, Paysages formant pendants : huile sur bois (30 × 79 cm et 26 × 79 cm), au musée Baron-Martin à Gray (Haute-Saône)[réf. nécessaire].
Galerie
- Œuvres d'Auguste Clésinger
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Euterpe (1850), muse de la Musique, ornant le Monument funéraire de Frédéric Chopin, Paris, cimetière du Père-Lachaise.
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Louise de Savoie (1851), statue de la série des Reines de France et Femmes illustres, Paris, jardin du Luxembourg.
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Salomé et Hérodiade (1876), musée des beaux-arts et d'archéologie de Besançon.
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Notes et références
- Notes
- ↑ Georges-Philippe Clésinger (1788-1852) est l'auteur des sculptures conservées dans les chapelles annexes de l'église de la Madeleine de Besançon : Chemin de croix, Passion du Christ, Mise au tombeau, Résurrection, Ascension du Christ.
- ↑ Le modèle est Apollonie Sabatier, dite la « Présidente », maîtresse durant une quinzaine d'années d'Alfred Mosselman. Plus tard, elle devient la maîtresse de Charles Baudelaire. La précision sur le corps « moulé » se trouve, par exemple, chez le docteur Guède.
- ↑ Clésinger les reprendra après la rupture ; actuellement, une ancienne écurie de Nohant abrite la statue en marbre blanc qu'il avait faite de l'écrivain en vestale, sur un siège « à l'Antique ».
- ↑ George Sand apprend cette naissance par Chopin lors de leur dernière rencontre, en mars 1847, devant la maison de Charlotte Marliani.
- ↑ L'annonce publicitaire pour la photosculpture indique que Clésinger est directeur de ses ateliers de sculpture. Elle est paru, par exemple, le 3 avril 1867 dans le Journal des débats.
- ↑ Clésinger annonce qu'il est devenu le directeur artistique de la photosculpture dans une lettre à Paul de Saint-Victor publiée dans La Presse, le 22 février 1867.
- ↑ Maîtresse de l'artiste et de Charles Baudelaire, et modèle de la Femme piquée par un serpent.
- ↑ Il s'agit d'une variante de la Femme piquée par un serpent du musée d'Orsay.
- Références
- Archives de Paris : état civil du 7e arrondissement, acte de décès no 42.
- Sylvio Brianti (d) (photogr. Marion Rius), Sculptures du corps, exposition du 2 juillet au 28 septembre 2013 : Jean-Baptiste, dit Auguste Clésinger, vierge à l'enfant, Bagnères-de-Bigorre, médiathèque intercommunale, , 32 p. (présentation en ligne, lire en ligne), p. 4-5.
- ↑ A. Estignard, Clésinger, sa vie, ses œuvres, p. 14.
- ↑ Catalogue École de Barbizon, vente Deburaux du 3 juin 2007, p. 53.
- ↑ Dr Guède, « La Présidente », L'Intermédiaire des chercheurs et curieux, Paris, , p. 559-560 (ISSN 0994-4532, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Théophile Gautier, Salon de 1847, Paris, J. Hetzel, Warnod, , 223 p., 15 cm (OCLC 11011193, BNF 30490339, SUDOC 025902377, présentation en ligne, lire en ligne sur Gallica), p. 207.
- ↑ Samuel-Élie Rocheblave (d), « George Sand et sa fille d'après leur correspondance inédite », Revue des Deux Mondes, Paris, , p. 1 (ISSN 0035-1962, lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ « Clésinger Jean-Baptiste, dit Auguste (1814-1883) », sur Cimetière du Père Lachaise - APPL, (consulté le ).
- ↑ Louis-François Bertin (dir.), « Photosculpture (1re colonne) », Journal des débats, Paris, , p. 3 (lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ (en) « Artist : Auguste Clésinger », sur 19thcenturyart-facos.com (consulté le ).
- ↑ Auguste Clésinger et E. Bauer, « La photosculpture (2e colonne) », La Presse, Paris, , p. 3 (ISSN 1160-7718, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- ↑ Adrien Hébrard (dir.), « Tribunaux : Reproduction des statues de Clésinger (3e colonne) », Le Temps, Paris, , p. 3 (BNF 34431794, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- A. Estignard, Clésinger, sa vie, ses œuvres, p. 160
- ↑ Jean-Baptiste Clésinger, « Buste de George Sand », sur Paris Musées, (consulté le ).
- ↑ Jean-Baptiste Clésinger, « Moulage original du bras droit et de la main droite de George Sand », sur Paris Musées, (consulté le ).
- ↑ Delphine Léger-Lacave, « Guide en gros caractères : L'atelier salon » [PDF], sur Musée de la Vie romantique, (consulté le ), p. 7.
- ↑ Jean-Baptiste Clésinger, « Bacchante », sur Paris Musées, (consulté le ).
- ↑ Auguste Clésinger, « Autoportrait », sur Musée de la Vie romantique, (consulté le ).
- ↑ Jean-Baptiste Clésinger, « Moulage original de la main gauche de Chopin », sur Paris Musées, (consulté le ).
- ↑ « Groupe sculpté : Vierge de Pitié », notice no PM75001842, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- ↑ « Pietà avec Marie-Madeleine entourée de deux anges », sur Centre national des arts plastiques (consulté le ).
- ↑ Didier Rykner, « Galerie d'images de l'article : Nombreuses restaurations à l'église Saint-Sulpice », sur La Tribune de l'Art (consulté le ).
- ↑ « Statue : Vierge à l'enfant », notice no PM65001062, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
- ↑ « Buste d'Henry Houssaye », sur e-monumen.net, (consulté le ).
- ↑ « École nationale supérieure des arts et métiers, monument à Adolphe Thiers », notice no MHR93_20101300049, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mémoire, ministère français de la Culture.
- ↑ Viviane Alix-Leborgne, « Hector Malot et les sculpteurs, Henri Chapu et Auguste Rodin d'après leur correspondance : La stèle de Flaubert, œuvre de Chapu », Perrine, La Bouille (Seine-Maritime), Association des amis d'Hector Malot, , p. 10 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
- ↑ Remy de Gourmont, Notice sur le buste de Gustave Flaubert par Clésinger, t. II, Paris, Mercure de France, (lire en ligne), chap. 17, p. 259-260.
- « Buste de Flaubert par Clésinger », sur Centre Gustave Flaubert / Université de Rouen-Normandie, (consulté le ).
- ↑ « Exposition : Courbet et Clésinger » [PDF], sur musees-bfc.fr, (version du sur Internet Archive).
- ↑ Jean-Baptiste Clésinger, « Mme Clésinger, née Solange Dudevant », sur Paris Musées, (consulté le ).
Voir aussi
Bibliographie
- [1900] Alexandre Estignard, Clésinger, sa vie, ses œuvres, Paris, Librairie H. Floury / Hachette (réimpr. 2009) (1re éd. 1900), 172 p., 26 cm (ISBN 978-2-3292-8379-1, OCLC 9086582, BNF 30408158, SUDOC 016202724, présentation en ligne, lire en ligne sur Gallica).
- [1928] Luc Benoist, « Le sculpteur Clésinger (1814-1883) », Gazette des Beaux-arts, Paris, Impr. de J. Claye, IIe semestre, , p. 283-296 (OCLC 81335591, BNF 34348658, lire en ligne sur Gallica, consulté le ).
- [1991] Jean Chalon, Chère George Sand, Paris, Éditions Flammarion, coll. « Grandes biographies (ISSN 0981-7247) » (réimpr. 1992 et 2003) (1re éd. 1991), 474 p., 22 cm (ISBN 2-08-066641-X, OCLC 77097664, BNF 35455729, SUDOC 002349191, présentation en ligne, lire en ligne ), p. 281 à 295.
- [2011] Frédérique Thomas-Maurin (d), Anne Pingeot, Sébastien Pasteur, Claude Jeannerot et al., Courbet Clésinger, œuvres croisées : exposition du -, Ornans / Besançon, Musée Gustave Courbet / Ed. du Sekoya, , 159 p., 27 cm (ISBN 978-2-84751-093-5, OCLC 1008162101, BNF 42490648, SUDOC 154871648, présentation en ligne).
Liens externes
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