August Borsig
| Naissance | |
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| Décès | 
 (à 50 ans) Berlin  | 
| Sépulture | |
| Nom de naissance | 
Johann Friedrich August Borsig  | 
| Nationalité | |
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| Enfant | 
August Julius Albert Borsig (en)  | 
Johann Friedrich August Borsig (né le à Breslau en Silésie et mort le à Berlin) est un industriel prussien, fondateur de l'entreprise homonyme.
Biographie
Fils d'un contremaître menuisier, Borsig fait un apprentissage de charpentier et étudie pendant ce temps à l'école d'art et d'artisanat du bâtiment de Breslau. Il a ensuite fréquenté l'Institut royal des métiers de Berlin sous la direction de Peter Christian Wilhelm Beuth. Cependant, il interrompt sa formation au bout d'un an et demi.
En , il pose sa candidature pour une formation en ingénierie mécanique auprès de la Nouvelle fonderie de fer berlinoise de Franz Anton Egells (de). Les certificats de Borsig indiquent qu'il échoue en chimie et qu'il n'est guère utile en tant que technicien ; de plus, il est réformé par l'armée prussienne pour inaptitude au service. Egells l'embauche néanmoins.
L'une de ses premières commandes est l'assemblage d'une machine à vapeur à Waldenbourg, en Basse-Silésie. Borsig exécute la commande avec succès et obtient ainsi un emploi (contrat de service le ) en tant que facteur (directeur d'usine) pour huit ans à des conditions extrêmement avantageuses pour l'époque, avec un salaire annuel de 300 thalers. En 1828, il épouse Louise Pahl qui, un an plus tard, donne la vie à leur fils unique Albert (de)[1].
Il fonde, le , l'atelier mécanique Borsig à Berlin, finançé avec ses propres économies. Son siège se trouvait sur la Chausseestraße devant la porte d'Oranienbourg, dans le quartier d'Oranienburger Vorstadt. Il a débuté son activité en produisant des profils en fer pour les voies de la ligne de Berlin à Potsdam inaugurée en 1838.
Borsig construisit d'abord des machines à vapeur et des pièces en fonte ; mais très rapidement, il se spécialise dans la construction des locomotives à vapeur. Sa première locomotive a effectué sa première traversée le , l'une des premières constructions sur le modèle américain en Allemagne.
Au cours des années suivantes, il livrait plusieurs locomotives aux différentes entreprises ferroviaires en Prusse. Le , un train tiré par une locomotve Borsig a emprunté pour la première fois la nouvelle ligne de Berlin à Stettin, en présence du roi Frédéric-Guillaume IV. L'entreprise s'est fortement développée et un nouveau site est mis en exploitation à Berlin-Moabit en 1849 ; en 1850, le nombre de travailleurs employés s'est élevé à 1 800. En 1854, l'année de la mort d'August Borsig, la cinq centième locomotive a quitté l'usine.
Son tombeau se trouve dans le cimetière de Dorotheenstadt.
Bibliographie
- (de) Karl Karmarsch, « Borsig, August », dans Allgemeine Deutsche Biographie (ADB), vol. 3, Leipzig, Duncker & Humblot, , p. 179-180
 - Hermann Vogt: August Borsig. Ein Lebensbild. Drewitz, Berlin 1880.
 - Rheinmetall-Borsig Aktiengesellschaft (Hrsg.): Deutscher Maschinenbau 1837–1937 im Spiegel des Werkes Borsig. Berlin 1937
 - Fritz Pachtner: Lokomotivkönig August Borsig. Wilhelm Goldmann Verlag, München 1953
 - (de) Friedrich Schildberger, « Borsig, Johann Friedrich August », dans Neue Deutsche Biographie (NDB), vol. 2, Berlin, Duncker & Humblot, , p. 476–477 (original numérisé).
 - Kurt Pierson: Borsig, ein Name geht um die Welt. Die Geschichte des Hauses Borsig und seiner Lokomotiven. Rembrandt Verlag, Berlin 1973, (ISBN 3-7925-0204-6)
 - Dietrich Kutschik: Lokomotiven von Borsig: Eine Darstellung der Lokomotivgeschichte der Firma A. Borsig und der Nachfolgefirmen. Transpress, Verlag für Verkehrswesen, Berlin 1985
 - Dietrich Kutschik, Hansjürgen Wenzel, Matthias Koch: Borsig. Lokomotiven für die Welt. EK Verlag, Freiburg 1986, (ISBN 3-88255-111-9)
 - Werner Lorenz: „Architectur ist Construction“. Schinkel und Borsig als Baukonstrukteure. In: Technikgeschichte, Band 61, 1994, H. 4, S. 313–328.
 - (de) Hans-Heinrich Müller, Wöhlert – ein Pionier des Maschinenbaus : Berlinische Monatsschrift (Association d'éducation de Luisenstadt), (ISSN 0944-5560, luise-berlin.de)
 - Horst Bosetzky: Der König vom Feuerland. August Borsigs Aufstieg in Berlin. Biographischer Roman. Jaron Verlag, Berlin 2011, (ISBN 978-3-89773-668-9)
 - Hans-Christoph Harmsen: Borsig. Eine Unternehmerfamilie dem Gemeinwohl verpflichtet. Edition Winterwork, Borsdorf 2017, (ISBN 978-3-96014-284-3)
 
Notes et références
- ↑ Günter Ogger: Die Gründerjahre – Als der Kapitalismus jung und verwegen war. Knaur, München 1995, p. 19
 
Liens externes
- Ressource relative aux beaux-arts :
 - Notices dans des dictionnaires ou encyclopédies généralistes :
 - Site officiel de l'entreprise Borsig
 
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