Audiolith

Audiolith
Fondation 2003
Genre Rock indépendant, electropunk, hip-hop
Pays d'origine Allemagne
Site web www.warnermusic.com.br

Audiolith, aussi appelé Audiolith Records, est un label discographique indépendant de Hambourg-Bahrenfeld. Audiolith publie principalement de la musique électronique et du rock indépendant. Le style musical des publications varie, Audiolith est influent dans le domaine de l'electropunk germanophone.

Histoire

Le label est fondé en 2003 par Lars Lewerenz, qui avait auparavant travaillé entre autres pour le label américain Dim Mak et était lui-même actif au sein du groupe Dos Stilettos. La première publication du label est le single 7" Both Sides of the Ocean de The Dance Inc. Plus tard, des publications d'artistes tels que Der Tante Renate, Egotronic, Frittenbude, Plemo et Saalschutz viennent s'y ajouter[1]. La plupart des artistes viennent d'Allemagne, en particulier de Berlin et de Hambourg, mais un groupe californien, Innaway, est également représenté chez Audiolith.

En 2007, Lewerenz dit avoir constaté qu'il ne vendait presque plus que de la musique, mais qu'il n'apparaissait plus en tant que musicien. Il décide de créer une entreprise et gagne depuis lors sa vie avec le label[2]. En , Audiolith sort le sampler Doin' Our Thing, la cinquantième publication du label. Le sampler comprend, outre un CD avec 18 morceaux de plusieurs groupes Audiolith différents, un DVD avec 27 clips[3].

En 2010, Audiolith organise une tournée dans quatre petits villages (Döbeln, Oelde, Tannheim-Egelsee et Höhr-Grenzhausen) sous le nom de Dorfdisko Geiselfahrt, au cours de laquelle Bratze, Egotronic et Frittenbude présentent chacun leur nouvel album. Des représentants des médias sont invités à cette occasion et ont accompagné les groupes dans le bus de tournée. Dans le cadre de cette action, des reportages détaillés ont été publiés dans divers journaux nationaux et à la télévision[4],[5],[6],[7],[8].

En , Audiolith et le label berlinois Staatsakt annoncent la fusion des deux labels. Dans un premier temps, seules quelques publications isolées devaient paraître sur le label commun Audioakt et les deux labels devaient continuer à exister en parallèle[9]. Seul l'album Die Elite der Nächstenliebe du groupe de médias Telekommander sortira sur Audioakt.

Structure et situation financière

Audiolith ne se présente pas exclusivement comme un label discographique, mais est également actif sur le plan économique en tant que maison d'édition, distributeur de produits dérivés et agence de booking. Selon son fondateur, cette diversification dans la monétisation des groupes liés par contrat permet à l'entreprise de rester rentable, car les bénéfices réalisés dans certaines branches permettent de compenser les pertes d'autres secteurs d'activité[10]. Dans ce contexte, Audiolith réalise ses plus gros bénéfices grâce à la vente de t-shirts[2].

Lewerenz, qui dans sa fonction de « A&R, promoteur [et] chef de produit », indique lui-même dans l'interview qu'il travaille régulièrement sept jours sur sept pour le label, emploie un travailleur indépendant ainsi qu'un stagiaire. Dans un article pour le Spiegel Online, il chiffre les frais de personnel à 2 100 euros, Audiolith devant encaisser au total 2 500 à 3 000 euros par mois pour être rentable[2].

Artistes et groupes

Les artistes et groupes du label comprennent notamment : Fuck Art, Let's Dance!, ClickClickDecker, Heinz Strunk, et Kraftklub (sous In Schwarz).

Notes et références

  1. (de) Christian Bethge, « Interview: Lars Lewerenz von Audiolith rec. », sur regioactive.de, (consulté le ).
  2. (de) Konrad Lischka, « Einmann-Label Audiolith: „T-Shirts kannst du nicht einfach runterladen“ », sur Der Spiegel, (consulté le ).
  3. (de) « Audiolith – „Doin our Thing“. », sur torsun.blogsport.de (archivé sur Internet Archive).
  4. (de) « Audiolith-Dorfdisko-Kaffeefahrt », sur Tracks (Arte) (archivé sur Internet Archive).
  5. (de) Alexandra Eul, « Kleinstädte unsicher machen », sur Die Tageszeitung, (archivé sur Internet Archive).
  6. (de) Tino Lange, « Die Achterbahnfahrt der Schlaflosigkeit », sur Hamburger Abendblatt, (consulté le ).
  7. (de) Laura Ewert, « Wir haben euch was mitgebracht: Bass, Bass, Bass », sur Welt, (consulté le ).
  8. (de) Andreas Kohn, « 3 Nächte im Tourbus – Dosenbier, Schlafentzug.... », sur Express, .
  9. Philip Fassing, « Labelfusion. Staatsakt und Audiolith werden zu Audioakt », sur Intro, (archivé sur Internet Archive).
  10. (de) Tino Lange, « Lars Lewerenz: Der Mann hinter der Frittenbude », sur Hamburger Abendblatt, (consulté le ).

Liens externes

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