Attaque de Djibo (2025)
| Date | |
|---|---|
| Lieu | Djibo |
| Issue | Victoire des djihadistes |
| Burkina Faso | Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans |
| Inconnues | Plusieurs centaines d'hommes[1] |
| 60 à 200 morts[3],[4] | Inconnues |
Insurrection djihadiste au Burkina Faso
Batailles
- Samorogouan
- Intangom
- Nassoumbou
- Ariel
- 1re Inata
- Loroni
- Gorom-Gorom
- Koutougou
- Arbinda
- Hallalé
- Markoye
- Dounkoun
- Boukouma
- 2e Inata
- Titao
- Opération Laabingol
- Namissiguima
- Madjoari
- Bourzanga
- Seytenga
- Gaskindé
- Tin-Ediar
- Tin-Akoff
- Aoréma
- Ougarou
- Namsiguia
- Noaka
- Koumbri
- 1re Djibo
- Tawori
- Mansila
- Nassougou
- Diapaga
| Coordonnées | 14° 06′ 04″ nord, 1° 37′ 41″ ouest | |
|---|---|---|
L’attaque de Djibo a lieu le lors de l'insurrection djihadiste au Burkina Faso. Elle s'achève par la victoire des djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans (GSIM) qui pillent un camp des Forces armées du Burkina Faso à Djibo.
Déroulement
Le , les djihadistes du Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans lancent une attaque contre la ville de Djibo et assaillent simultanément le détachement militaire et les postes de police et de gendarmerie[1],[2]. L'assaut débute au matin, vers 5 h 30, et se poursuit toute une partie de la journée[2]. D'après une source sécuritaire de l'AFP, plusieurs centaines d'hommes à bord de motocyclettes et de véhicules prennent part à l'attaque[1]. Le camp militaire du 14e régiment interarmées (14e RIA) est occupé, avant d'être pillé et saccagé[2],[5]. Des combattants du GSIM se photographient notamment dans le bureau du commandant de la base, sous le portrait officiel du président Ibrahim Traoré[5].
Les djihadistes mènent également des incursions dans des quartiers de la ville qui causent la mort de plusieurs civils[1]. D'après le témoignage d'un habitant à l'AFP, les femmes et les enfants sont épargnés mais des hommes sont exécutés sommairement[1]. Des maisons et le centre de santé sont également incendiés[2]. Au bout de plusieurs heures, les djihadistes se retirent de la ville[6].
Pertes
Le , l'AFP et RFI font état d'au moins plusieurs dizaines de morts, tant militaires que civils, d'après des sources sécuritaires et locales[1]. Selon RFI, au moins une vingtaine de civils ont été enterrés le jour même de l'attaque, mais les inhumations se poursuivent le lendemain[2].
Au , le bilan s'élève à plus de 100 morts, principalement parmi les militaires, selon les déclarations d'un travailleur humanitaire et d'habitants locaux à l'Associated Press[3].
L'attaque est revendiquée par le Groupe de soutien à l'islam et aux musulmans qui affirme avoir tué 200 militaires[4].
Comme à son habitude, la junte militaire du capitaine Ibrahim Traoré ne publie aucun communiqué sur les attaques djihadistes[1],[2].
Notes et références
- AFP, « Une attaque jihadiste au nord du Burkina Faso fait "plusieurs dizaines" de morts » , sur France 24, (consulté le ).
- « Burkina Faso: série d'attaques jihadistes, Djibo particulièrement frappée » , sur RFI, (consulté le ).
- (en) Baba Ahmed et Wilson McMakin, « More than 100 killed in jihadi attack in northern Burkina Faso » , sur AP, (consulté le ).
- Anait Miridzhanian, Reuters (trad. Jean Terzian), « Burkina Faso-Un groupe lié à Al Qaïda dit avoir tué 200 soldats sur une base militaire » , sur Boursorama, (consulté le ).
- Quang Pham, « Burkina Faso : des jihadistes ont bien posé devant le portrait d'Ibrahim Traoré » , sur France 24, (consulté le ).
- ↑ AFP, « Burkina Faso : un groupe jihadiste cible la ville de Diapaga » , sur Jeune Afrique, (consulté le ).
- Portail de l’histoire militaire
- Portail du Burkina Faso
- Portail des années 2020