Attaque aux rayons X
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Aux échecs, l'attaque aux rayons X est un mouvement tactique par lequel une pièce contrôle indirectement une case de l’autre côté d’une pièce intermédiaire. En général, une pièce effectuant une attaque aux rayons X :
- soit exécute une enfilade[1],[2],[3],
- soit attaque indirectement une pièce ennemie « à travers » une ou plusieurs autres pièces (voir diagramme de droite).
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Par rayons X, une pièce peut aussi défendre indirectement une pièce amie à travers une pièce ennemie. Cette définition est employée par le Maître national de la Fédération américaine des échecs et auteur Bruce Pandolfini, qui affirme qu’une des significations du terme « rayon X » est « une défense en enfilade le long d’une rangée, d’une colonne ou d’une diagonale », qui « protège une pièce amie à travers une pièce ennemie située au milieu sur la même ligne »[4]. Raymond Keene utilise également le terme dans ce sens en analysant la partie Fischer-Bisguier, New York 1957[5]. En analysant une variante possible qui aurait pu être jouée dans cette partie (voir diagramme de gauche), Keene écrit que 28. Dxg5 (où la dame blanche défend contre 28...Dxg2 Mat à travers la dame noire en g4) est « un motif de rayon X, comme Fischer l’a un jour décrit »[6].
Notes et références
- ↑ Edward R. Brace, An Illustrated Dictionary of Chess, David McKay, 1977, p. 310. (ISBN 0-679-50814-7).
- ↑ Edward Winter, Chess Note 4245.
- ↑ Byrne J. Horton, Dictionary of Modern Chess, Philosophical Library, 1959, p. 220.
- ↑ Bruce Pandolfini, Chess Openings: Traps and Zaps, Fireside Chess Library, 1989, p. 232. (ISBN 0-671-65690-2).
- ↑ Partie commentée sur Chessgames.com.
- ↑ Raymond Keene dans E. G. Winter (éditeur), World Chess Champions, Pergamon Press, 1981, (ISBN 0-0802-4094-1), p. 114.
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