Association nationale pommes poires

Association nationale pommes poires
Logo de l'Association nationale pommes poires.
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L’Association nationale pommes poires (ANPP) est une association française de producteurs de fruits et légumes.

Histoire

En 2009, l'Association nationale pommes poires (ANPP) est reconnue par l'État en 2009 comme organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes[1].

En 2010, l'ANPP s'engage dans une démarche visant à concilier performance économique et respect de l’environnement en créant sa certification « Qualité des pomiculteurs de France » identifiée par le logo « Vergers écoresponsables »[2],[3].

En 2019, elle regroupe 1 300 producteurs représentant 60 % de la production française de pomme[4].

Controverses sur l'usage des produits phytosanitaires

L'ANPP œuvre à l'abrogation, en 2016, d'un arrêté réglementant les produits phytosanitaires, considérant que les règles n'étaient pas « adaptées à l'arboriculture »[5].

L'ANPP assigne Greenpeace France en référé à la suite de l'utilisation de l'expression « pommes empoisonnées », la justice décide en 2017 en faveur de l'ONG au motif qu'elle avait agi « dans un but d’intérêt général et de santé publique »[6] : ainsi, selon France 3, « Les pommes françaises sont bien empoisonnées aux pesticides »[7].

Recours contre une campagne Biocoop

L'ANPP, Interfel et la Fédération nationale des producteurs de fruits (FNPF) font condamner Biocoop le pour une campagne publicitaire réalisée en . Ils ont invoqué le caractère trompeur de la publicité, qui selon eux dénigrait le produit et appelait au boycott des pommes non issues de l'agriculture biologique, en particulier par son slogan « N’achetez pas de pommes (traitées aux produits phyto) ». Biocoop est condamné par le tribunal de grande instance de Paris pour pratique anticoncurrentielle à 10 000  pour chacun des plaignants, mais l'accusation de publicité trompeuse n'est pas retenue par le tribunal[6],[8].

Lobbying

L'ANPP mandate le cabinet Droit devant, pour effectuer des actions de lobbying en France. Le cabinet déclare à ce titre des dépenses annuelles d'un montant compris entre 75 000 et 100 000 euros[9].

Références

  1. « Arrêté du 31 juillet 2009 portant reconnaissance en qualité d'association d'organisations de producteurs dans le secteur des fruits et légumes » , sur Légifrance, (consulté le ).
  2. « Les pomiculteurs soutenus par le ministère », sur alim'agri, (consulté le ).
  3. Julie Martin, « Comment obtenir son agrément Vergers écoresponsables ? », sur végétable, (consulté le ).
  4. Marie Cadoux, « Fruits et légumes : face au bio, l'émergence des labels alternatifs » , sur Libre Service Actualités, (consulté le )
  5. Aude Richard, « Un arrêté sur l’utilisation des phytos abrogé » , La France Agricole, (consulté le ).
  6. Patricia Jolly, « La justice donne raison à Greenpeace face aux producteurs de pommes » , Le Monde, (consulté le ).
  7. AFP, « Les pommes françaises sont bien empoisonnées aux pesticides, la justice donne raison à Greenpeace » , sur France 3 Normandie, (consulté le )
  8. « Biocoop condamné pour dénigrement du non-bio », sur L’Arboriculture fruitière, (consulté le )
  9. « Fiche Agence Droit Devant »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur HATVP (consulté le )

Liens externes