Arnauld de Corbie
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(à 41 ans) 15e arrondissement de Paris |
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Geneviève de Corbie (d) |
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Arnauld Henri Louis Joseph de Corbie, né le à Sampigny et mort le à Paris, est un romancier et journaliste français.
Biographie
Licencié en droit, Arnauld de Corbie exerce comme avocat au barreau de Boulogne-sur-Mer. En 1938, il collabore à La revue de Boulogne-sur-Mer[1] avant de partir à Paris travailler notamment pour Le Figaro[2] comme secrétaire de rédaction et pour le compte duquel il couvre la campagne d'Alsace. Il rejoint ensuite France-48, qui deviendra ensuite France Magazine, comme rédacteur en chef adjoint et La Voix du Nord comme chef de la rédaction parisienne.
Arnauld de Corbie épouse, en 1931 à l'église Notre-Dame de Boulogne, Marie-Thérèse Huret, qui publie différents ouvrages sous les noms de Geneviève de Corbie, Geneviève de Champdeniers.
En 1943, il se lance dans l'écriture d'un film[3] avec Géo Sandry.
Fortement lié avec Jean-Louis Dubreuil, celui-ci travaillera avec lui à France-48 et épousera, après la mort d'Arnauld de Corbie, Brigitte Huret, la sœur de Marie-Thérèse Huret.
Arnauld de Corbie meurt en , dans le 15e arrondissement de Paris, après avoir juste achevé d'écrire son livre sur René-Théophile-Hyacinthe Laennec. Il est inhumé à Boulogne-sur-Mer.
Distinctions
Publications
- Serajevo au tragique souvenir in Le miroir du monde no 225, Société d'édition du Petit Parisien (23 juin 1934).
- Une âme d'élite au service de la jeunesse féminine : Célina de Corbie (1826-1908) , Editions L. Loïez, Saint-Omer (1935).
- Combats de coqs, Éditions Émile Raoust, Lille (1939)[4]
- Monsieur le chevalier Jean Bart, corsaire du roi soleil, Éditions Alsatia (1945) réédité sous le titre de Jean Bart corsaire du roi dans la collection SDP, Editions Delahaye (2014).
- La Corrida de Pampelune, Éditions Alsatia, coll. Signe de Piste 19 (1947) - traduit en allemand par Adolf Hechelmann et publié dans la collection Spur Bücher (1949).
- Monsieur Vincent, éditions de Flore (1948) - traduit en grec sous le titre Ο Kirios Vensan par Dēmētrēs Kōnstantinou, Editions Ē Damaskos (1956).
- La Vie ardente de Laënnec, Ed. Spes (1950).
Il préface également Les Lys et les lions (1947) de Pierre Joubert.
Notes et références
- ↑ « Arnauld de Corbie », sur data.bnf.fr (consulté le )
- ↑ « Arnauld de Corbie », sur auteurs.romans-scouts.com (consulté le )
- ↑ Cinétheque Francaise-BiFi- Bibliotheque du film, « BiFi - Fonds Géo Sandry », sur cineressources.net (consulté le )
- ↑ Henri Deligny, « Plus que la répression, le twist et l'auto viendront à bout de la tradition des jeux de coqs », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
Voir aussi
Bibliographie
- Ernest Wickersheimer, « A. de Corbie, La vie ardente de Laënnec (compte-rendu) », Revue d'histoire des sciences, t. 5, no 2, , p. 193-194 (lire en ligne, consulté le )
- Henri Deligny, « Plus que la répression, le twist et l'auto viendront à bout de la tradition des jeux de coqs », Le Monde,
- Giron, « Le Laennec d'Arnauld de Corbie », La Voix du Nord,
Liens externes
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