Armand Maclot

Armand Maclot
Naissance
Décès
(à 82 ans)
Genk
Nationalité
Activité
Archives conservées par

Armand Maclot, né à Anvers le et mort à Genk le , est un peintre, aquafortiste et théosophe belge.

Biographie

Famille

Armand (Armandus Franciscus Carolina) Maclot, né à Anvers le , est le fils du chef de bureau principal des Chemins de fer de l'État belge Arthur Maclot (1842-1917), natif d'Ans-et-Glain, et de Florence Scheepers (1845-1918). Armand Maclot épouse à Koekelberg le Jane Kutt (1880)[2].

Formation

À partir de 1898, Armand Maclot est étudiant à l'Institut supérieur de l'Académie royale des beaux-arts d'Anvers sous la direction de Joseph Coosemans, membre de la première génération de l'École de Tervueren, qui lui conseille, en 1899, de se rendre à Genk, dans le Limbourg[3].

Carrière

Armand Maclot expose pour la première fois au Salon de Bruxelles de 1903, puis à divers salons triennaux belges et expositions de cercles artistiques, comme Eenigen, dont il est membre (en 1903), et Als ik Kan (plusieurs salons de 1908 à 1931)[4]. Lorsqu'en 1911 le peintre limbourgeois François Joseph Damien fonde le cercle artistique Ars proba à Hasselt, Armand Maclot devient membre de l'association qui expose dans les années 1920, et à laquelle appartient le peintre Émile Van Doren, dont il est proche[5].

En 1911, Armand Maclot s'établit à Genk et fait bâtir un cottage rue du Moulin, point de départ de nombreuses pérégrinations en Campine. L'artiste y demeure jusqu'à sa mort, advenue après une longue maladie le à l'Hôpital Saint-Jean de Genk[3].

D'autre part, Armand Maclot est membre de la Société théosophique. Artiste idéaliste, il donne des conférences, à l'instar de celle de Liège en 1912, au sujet de Pythagore. Le quotidien Le Matin le qualifie de « théosophe éclairé[6] ».

Œuvre

Caractéristiques

Son champ pictural couvre essentiellement les paysages qu'il peint en Campine et à Tervueren[4]. Il fait partie du mouvement informel désigné sous le nom d'« École de Genk », à laquelle appartient également Émile Van Doren, car le lieu est réputé et prisé par les peintres pleinairistes belges[7].

Réception critique

En , dans son article consacré à l'exposition du Cercle artistique de Bruxelles, le critique du quotidien La Libre Belgique écrit :

« M. Armand Maclot lave ses aquarelles comme un Anglais. Quelques lavis témoignent ici pour la sureté de son métier, la finesse de son goût, de son œil et de sa main. Le même souci de faire large, sa force sans excessive épaisseur, son rendu dans les masses avec de robustes accents, une matière savoureuse, des couleurs fines, des nuances distinguées, on peut croire que l'aquarelliste est là-dessous et l'impressionniste qu'il est, élevé à bonne école, a fait le reste. C'en sont de fort belles pages prises en Campine, marais, landes, châteaux, sapinières, fermes, ou bien, en Ardenne, à La Roche. Tout cela est bon à voir pour un œil gourmand, un goût averti, un amateur de belle pratique, ému par tout ce qui est bien fait, bien senti et justement exprimé[8]. »

Expositions nationales

Collection muséale

Distinction

Références

  1. « http://www.archiefbank.be/dlnk/AE_13125 »
  2. « État-civil d'Anvers », sur agatha.arch.be, (consulté le ).
  3. Rédaction, « Armand Maclot », Le Soir, no 231,‎ , p. 12 (lire en ligne, consulté le ).
  4. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1914, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 174 p. (lire en ligne), p. 49.
  5. Rédaction, « Arts, sciences et lettres », Le Soir, no 170,‎ , p. 5 (lire en ligne, consulté le ).
  6. Rédaction, « À la Société théosophique », Le Matin, no 602,‎ , p. 3 (lire en ligne, consulté le ).
  7. Henri Pauwels, « Emile Van Doren », sur kikirpa.be, (consulté le ).
  8. E.D., « Expositions », La Libre Belgique, no 79,‎ , p. 4 (lire en ligne, consulté le ).
  9. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1903, Bruxelles, Imprimerie Fred. Tilbury, , 262 p. (lire en ligne), p. 69.
  10. Catalogue, Exposition générale des Beaux-Arts de 1907, Bruxelles, Imprimerie Charles Lelong, , 188 p. (lire en ligne), p. 32.
  11. (nl) « Emile Van Doren (1865-1949) », sur emilevandorenmuseum.be, (consulté le ).
  12. Moniteur, « Dans les ordres nationaux », La Libre Belgique, no 10,‎ , p. 7 (lire en ligne, consulté le ).

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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