Arluno

Arluno est une commune italienne de la ville métropolitaine de Milan, dans la région de la Lombardie.

Arluno se trouve à environ 32 km à l’ouest de Milan dans la plaine de la Lombardie à une altitude de 156 mètres.

Son nom dériverait de "Ara Lunae" (Autel de la Lune), en référence à la période impériale romaine. Cette hypothèse est étayée par la découverte, en 1951, de plus de deux cents pièces de cuivre datant du II^e siècle, ainsi que par des restes de vases cinéraires trouvés au nord de l’agglomération, en bordure d’une carrière^[2].

Le blason d’Arluno remonte au XVI^e siècle et est lié à la famille noble des Arluno, notamment Bernardino Arluno, historien à la cour des Sforza à Milan. Le blason représente une lune montante, entourée de branches de chêne et d’olivier, symboles de la République italienne, surmontée d’une tour crénelée.

Au XVII^e siècle, Arluno devint un fief de la famille Pozzobonelli, et l’un de ses membres les plus illustres, le cardinal Giuseppe Pozzobonelli, fit reconstruire l’église des Saints Pierre et Paul entre 1762 et 1769. Le centre historique conserve encore aujourd’hui l’aménagement urbain du XVII^e siècle.

Parmi les figures historiques importantes à Arluno, on compte Cesare Castiglioni (it) (1806–1871), fondateur et premier président de la Croix-Rouge italienne, ainsi que Françoise-Xavière Cabrini (1850–1917), dont la vocation religieuse s’est développée au collège du Sacré-Cœur d’Arluno.

Reconstruite entre 1762 et 1769 par l’architecte Giulio Galliori sur commande du cardinal Giuseppe Pozzobonelli, elle est un exemple emblématique de l’architecture religieuse du XVIII^e siècle siècle. L’église a été consacrée en 1775 et reste un point central du patrimoine historique et culturel d’Arluno.

Cette villa historique, liée à la famille Pozzobonelli, est accessible depuis la place du monument aux morts. Elle témoigne de l’importance de cette famille dans l’histoire locale.

Arluno compte également d’autres édifices religieux notables, comme l’église Saint-Ambroise, l’église Saint-Antoine, l’église Saint-Jean-Baptiste, et le monastère des Filles du Sacré-Cœur.

L’économie d’Arluno, en Lombardie, est principalement marquée par une forte présence industrielle et artisanale, typique de la région milanaise. La commune abrite notamment des entreprises spécialisées dans la métallurgie et la transformation des métaux non ferreux, comme l’entreprise "Affinazione e Trafileria di Arluno S.r.l.", qui est active dans la production et l’affinage de métaux précieux et non ferreux^[3].

Arluno bénéficie également de sa proximité avec Milan, ce qui favorise les échanges économiques et l’accès aux services et infrastructures de la métropole. La population active locale travaille en partie dans les secteurs industriel et productif, avec une croissance urbaine récente qui a transformé les zones autour du noyau historique, tout en conservant une structure topographique ancienne^[4].

La commune compte une quarantaine d’associations de bénévolat actives dans les domaines sportif, culturel et social, représentant une ressource précieuse pour la communauté. Les jeunes et les habitants bénéficient de palestre, de terrains de sport, de parcs et d’espaces verts aménagés^[5].

Arluno organise plusieurs manifestations traditionnelles, comme le falò de Sant’Antonio en janvier, le carnaval local, le "weekend du pêcheur" en mai, la rassegna "Arluno Insieme" en juin, et la foire de septembre.

La fête patronale de San Rocco, en septembre, est l’occasion de processions, de messes et de concerts.

Rogorotto.

Parabiago, Nerviano, Pogliano Milanese, Casorezzo, Vanzago, Ossona, Sedriano, Santo Stefano Ticino, Vittuone, Corbetta.

•  San Justo (Argentine) depuis 2007.

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