Arconate

Arconate est une commune italienne de la ville métropolitaine de Milan, dans la région Lombardie.

Arconate se trouve à environ 30 kilomètres au nord-ouest de Milan, la capitale régionale. Elle est située dans la plaine du Pô, une zone principalement plate et fertile, typique de la Lombardie.

La commune est traversée par l’Olona, un affluent du Pô. Le territoire est principalement agricole, avec des zones urbanisées autour du centre historique.

Le territoire d’Arconate était habité dès l’Antiquité par les Ligures, puis par les Celtes à partir du V^e siècle av. J.-C. Les Romains ont ensuite conquis la région au III^e siècle av. J.-C., organisant le territoire selon un modèle orthogonal typique de leurs camps militaires. Des traces de cette organisation subsistent encore aujourd’hui dans la structure des champs et des routes locales^[2].

La première mention écrite d’Arconate remonte à 1027, dans des documents liant le territoire au Monastero Maggiore de Milan. À cette époque, Arconate faisait partie du Contado di Burgaria et de la Pieve di Dairago, une unité administrative et religieuse importante. Le nom du village pourrait dériver d’un nom propre latin, Arco ou Arconius. Au XIII^e siècle, Arconate abritait un monastère de l’ordre des Frati Umiliati et un château, aujourd’hui disparu. Le village était alors principalement agricole, mais souffrait d’un manque d’eau et de terres peu fertiles^[3].

Au XV^e siècle, la famille Arconati, originaire du village, a joué un rôle important dans l’histoire locale. Leur palais, encore visible aujourd’hui, date de cette période.

La construction du Canal Villoresi en 1886 a marqué un tournant : elle a permis d’augmenter la productivité agricole et d’attirer des industries, apportant richesse et emplois.

Arconate a failli être supprimée comme commune sous Napoléon, mais a finalement été préservée grâce à l’opposition locale. Elle a ensuite été brièvement rattachée à Buscate puis à Busto Garolfo, avant de retrouver son autonomie.

L’économie d’Arconate, initialement basée sur l’agriculture (vigne, mûriers pour la soie), s’est transformée avec l’arrivée de l’industrie textile aux XIX^e et XX^e siècles, entraînant une croissance démographique significative.

Parmi les monuments notables, on trouve l’église Sant’Eusebio (it), reconstruite au XVII^e et au début du XX^e siècle, ainsi que le Palazzo Arconati, avec son portique du XV^e siècle.

Dairago, Buscate, Busto Garolfo, Inveruno, Cuggiono.

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