Arche du Pin

Arche du Pin
L'arche du Pin vers 1900.
Présentation
Type
Patrimonialité
Localisation
Pays
Région
Département
Commune
Coordonnées
47° 21′ 46″ N, 0° 39′ 57″ E
Localisation sur la carte de l’Indre-et-Loire
Localisation sur la carte du Centre-Val de Loire
Localisation sur la carte de France

L'arche du Pin est un pont établi sur le cours d'un ancien bras du Cher, dans la commune de Joué-lès-Tours, département français d'Indre-et-Loire.

Remplaçant peut-être un pont plus ancien, voire antique, il est édifié vers le XIIIe siècle. Presque entièrement ruiné au XXIe siècle, ses vestiges sont inscrits comme monument historique depuis 1964.

Localisation

Le pont enjambe le Petit-Cher, ancien bras méridional du Cher dans le lit majeur de cette rivière, sur le territoire de la commune de Joué-lès-Tours, en Indre-et-Loire. C'est ce bras qui, à ce niveau, constitue la limite communale entre Joué-lès-Tours au sud et Tours au nord[2].

Histoire

Dans l'Antiquité, il est probable qu'une voie reliant Tours au sud de la Touraine par Thilouze et Saint-Épain[3] ait franchi le Petit Cher à cet emplacement sur un pont disparu. L'arche du Pin le remplace, sans doute au XIIIe siècle et la voie antique est toujours fréquentée au Moyen Âge[1]. La tradition rapporte d'ailleurs que Jeanne d'Arc a franchi le Cher sur ce pont, sur l'itinéraire qui la conduisait de Chinon à Tours[4], peut-être le [2].

En 1962 le pont est en mauvais état et son propriétaire le signale auprès de la Société archéologique de Touraine[5]. Cette démarche aboutit à l'inscription au titre des monuments historiques par arrêté du [1],[2].

Description

Les trois arches qui composent ce pont en dos-d'âne[1] sont voûtées en plein cintre et sont toujours en place au début du XXe siècle[6] mais au début des années 1990 elles sont signalées comme effondrées[2] et, en 2016, il n'en « reste plus grand-chose »[7].

Les parements et les parapets sont constitués de pierres de grand appareil excepté à l'approche des culées où ils sont en moyen appareil ; les blocs sont liés au mortier de tuileau[1].

Notes et références

  1. Notice no PA00097793, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Leveel 1994, p. 236.
  3. Robert Ranjard, La Touraine archéologique : guide du touriste en Indre-et-Loire, Mayenne, Imprimerie de la Manutention, (réimpr. 1986), 3e éd., 733 p. (ISBN 2-8555-4017-8), p. 397.
  4. Jean-Mary Couderc (dir.), Dictionnaire des communes de Touraine, Chambray-lès-Tours, CLD, , 967 p. (ISBN 2-8544-3136-7), p. 449.
  5. « Communication en séance », bulletin de la Société archéologique de Touraine, t. XXXIII,‎ , p. 163-164 (ISSN 1153-2521, lire en ligne).
  6. Leveel 1994, p. 237.
  7. « La ville aux neuf monuments historiques (1) », La Nouvelle République du Centre-Ouest,‎ (lire en ligne).

Pour en savoir plus

Bibliographie

 : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Pierre Leveel, La Touraine disparue et ses abords immédiats, Chambray-lès-Tours, CLD, , 319 p. (ISBN 2-8544-3253-3). 
  • Jacques Maurice, Joué et son histoire, [l'auteur], , 141 p.

Articles connexes

Liens externes

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