Antoine Dehaussy de Robecourt
| Antoine Dehaussy de Robécourt | |
| Fonctions | |
|---|---|
| député de la Somme à l'Assemblée législative | |
| maire de Péronne (1792-vendémiaire an III) | |
| député de la Somme au Conseil des Cinq-Cents (23 germinal - 18 fructidor an V) | |
| Biographie | |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Péronne | 
| Date de décès | (à 73 ans) | 
| Lieu de décès | Péronne | 
| Nationalité | France | 
| Parti politique | courant : monarchiste constitutionnel | 
| Profession | Avocat | 
Antoine Dehaussy de Robécourt est né le et décédé le à Péronne, est un homme politique français, élu du département de la Somme.
Biographie
Famille
Antoine Dehaussy de Robecourt est issu d'une lignée d'hommes de loi péronnais. Jean de Haussy, licencié ès loi est mayeur de Péronne au XVIe siècle, Mathias de Haussy de Robécourt, est mayeur de Péronne au milieu du XVIIIe siècle et Jean de Haussy de Robécourt, père d'Antoine, avocat, l'est aussi à la fin du XVIIIe siècle. Antoine de Haussy de Robécourt[Note 1], quant à lui, fut le dernier mayeur de Péronne en 1789-1790[1].
Député de la Somme
Avocat, élu président du Tribunal du District de Péronne en 1790, élu député de la Somme à l'Assemblée législative, le . Il siège sur le côté droit de l'Assemblée et soutient jusqu'au bout la Monarchie constitutionnelle. Il provoque le décret qui fait exclure les sociétés populaires de l'enceinte du palais législatif, prend la défense de Bertrand de Molleville, réclame pour les femmes d'émigrés la jouissance de leurs biens, s'oppose au décret qui déclare que le ministre Servan emporte dans sa retraite les regrets du peuple (). Après le 10 août 1792 et la chute de la royauté, il se retire à Péronne où il est nommé maire. Il est destitué en vendémiaire an II par le conventionnel en mission, André Dumont, qui lui reproche « d'avoir fait de Péronne un autre Coblentz ».
Après la Terreur, il est élu député de la Somme au Conseil des Cinq-Cents, le 23 germinal an V mais en est exclu au 18 fructidor[2].
Président du Tribunal de Péronne
Sous le Consulat, il est nommé, le 12 messidor an VIII, président du tribunal civil de Péronne. Napoléon Ier le crée, le , baron de l'Empire.
Favorable au retour des Bourbons à la chute de l'Empire, il est confirmé, le , dans ses fonctions de Président du tribunal civil de Péronne.
Il est Chevalier de la Légion d'honneur[2].
Pour approfondir
Bibliographie
- Antoine-Vincent Arnault, Antoine Jay, Étienne Jouy, J. Norvins, Biographie nouvelle des contemporains ou Dictionnaire historique raisonné de tous les hommes qui depuis la Révolution française ont acquis de la célébrité, tome 5, Paris, Librairie historique, 1822
 - « Antoine Dehaussy de Robecourt », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
 - Jules Dournel, Histoire générale de Péronne, Péronne, J. Quentin imprimeur, 1879
 
Liens internes
Notes et références
Notes
- ↑ le patronyme s'écrivait de Haussy sous l'Ancien Régime et Dehaussy à partir de la Révolution française
 
Références
- ↑ Jules Dournel, Histoire générale de Péronne, Péronne, J. Quentin imprimeur, 1879
 - « Mathias, Antoine Dehaussy de Robécourt », sur assemblee-nationale.fr (consulté le ).
 
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