Andrée Bruguière de Gorgot

Andrée Bruguière de Gorgot, née le 30 octobre 1892 à La Redorte dans le département français de l'Aude et morte le 1^er janvier 1941, est une poétesse française du XX^e siècle.

Andrée Bruguière de Gorgot née le 30 octobre 1892 à La Redorte, est la fille de Jules Gustave Bruguière (né en 1862), grand propriétaire viticulteur de l’Aude et d'Angeles Neyra de Gorgot (née en 1870)^[1].

Elle se fiance le 20 juillet 1914 au château de La Redorte avec le vicomte Robert Cazamajor d'Artois^[2]. Mobilisé pour participer à la Première Guerre mondiale, celui-ci est fait prisonnier. En 1915, la jeune fiancée publie au bénéfice de la société française de secours aux blessés militaires le recueil de poèmes Lueurs dans l'ombre^[3]. Cet ouvrage qui traduit les émotions des femmes qui voient leur bien-aimé parti à la guerre est dédié à « l'Absent »^[4]. Les deux fiancés ne se marieront qu'après la guerre, le 11 février 1919^[5].

A sa création en novembre 1923, elle devient rédactrice en chef de la nouvelle revue Septimanie, une publication trimestrielle valorisant la culture régionale languedocienne^[6]. Cette revue est connue pour sa qualité et son engagement à promouvoir les arts et la littérature de la région. Elle y publie régulièrement des poèmes inédits et cesse d'en être rédactrice en chef au dixième numéro (25 août 1924)^[7] et aurait posé comme modèle pour la vendangeuse qui orne la couverture de la revue^[8].

Andrée Bruguière de Gorgot meurt le 1^er janvier 1941.

• Lueurs dans l'ombre, 1915
• Chanson nocturne, poésie, adaptation musicale de Joseph Baichère, 1917^[9]
• Dans les ruines d’Ampurias, 1918^[10]
• La Légende des Pyrénées, drame antique en trois actes et en vers, 1921

• Histoire de la poésie française

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