Laurent Eynac
| Laurent Eynac | |
| Victor Laurent-Eynac en 1921 | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Ministre de l'Air | |
| – (2 mois et 26 jours) |
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| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Reynaud |
| Prédécesseur | Guy La Chambre |
| Successeur | Bertrand Pujo |
| – (2 ans, 2 mois et 20 jours) |
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| Président | Gaston Doumergue |
| Gouvernement | Poincaré IV et V Briand XI Tardieu I Chautemps I Tardieu II |
| Prédécesseur | Barthélemy Robaglia |
| Successeur | Paul Painlevé |
| Sénateur français | |
| – (4 ans, 9 mois et 25 jours) |
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| Élection | |
| Circonscription | Haute-Loire |
| Groupe politique | GD (1935-1940) |
| Ministre des Travaux publics | |
| – (7 mois et 15 jours) |
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| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Laval IV |
| Prédécesseur | Joseph Paganon |
| Successeur | Camille Chautemps |
| Ministre du Commerce et de l'Industrie | |
| – (6 jours) |
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| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Bouisson |
| Prédécesseur | Paul Marchandeau |
| Successeur | Georges Bonnet |
| – (3 mois et 4 jours) |
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| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Sarraut I Chautemps II |
| Prédécesseur | Louis Serre |
| Successeur | Jean Mistler |
| Ministre des Postes, Télégraphes et Téléphones | |
| – (10 mois et 6 jours) |
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| Président | Albert Lebrun |
| Gouvernement | Paul-Boncour Daladier I |
| Prédécesseur | Henri Queuille |
| Successeur | Jean Mistler |
| Sous-secrétaire d’État à l’Aéronautique et aux Transports aériens | |
| – (5 ans, 6 mois et 1 jour) |
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| Président | Alexandre Millerand |
| Gouvernement | Briand VII Poincaré II Herriot I Painlevé II et III Briand VIII, IX et X |
| Prédécesseur | Pierre-Étienne Flandin |
| Successeur | Barthélemy Robaglia |
| Député français | |
| – (21 ans, 7 mois et 29 jours) |
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| Élection | 26 avril 1914 |
| Réélection | 16 novembre 1919 11 mai 1924 22 avril 1928 1er mai 1932 |
| Circonscription | Haute-Loire |
| Législature | XIe, XIIe, XIIIe, XIVe et XVe (Troisième République) |
| Groupe politique | RDG (1914-1924) GR (1924-1942) |
| Successeur | Paul Antier |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Victor André Laurent Eynac |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Le Monastier-sur-Gazeille (Haute-Loire, France) |
| Date de décès | (à 84 ans) |
| Lieu de décès | 7e arrondissement de Paris |
Laurent Eynac, né le au Monastier-sur-Gazeille en Haute-Loire et mort le à Paris 7e, est un avocat, journaliste, et homme politique français. Il fut député puis sénateur de la Haute-Loire et plusieurs fois ministre dans l'entre-deux-guerres.
Biographie
Avocat, Laurent Eynac est un élu modéré radicalisant (la Gauche radicale est un groupe de centre-droit après 1919) de la Haute-Loire pendant 21 ans (conseiller général et député de 1913 jusqu'en 1935 puis sénateur de 1935 à 1940) ainsi que plusieurs fois ministre (des PTT, du Commerce, des Travaux Publics et enfin de l'Air)[1]. Il fut le premier ministre de l'Air (ministère créé par décret en 1928).
Pendant la Première guerre mondiale, il est d’abord mobilisé comme officier d’administration en mars 1915[2], puis sous-lieutenant de réserve au 131e RI en mai 1916[3]. Il est détaché comme observateur au service aéronautique du C.R.P (Camp retranché de Paris) la même année[4],[5] avant d’être promu lieutenant de réserve à titre temporaire par décret ministériel en avril 1918[6]. Il affecté à une escadrille de bombardement à partir de 1916, la V. 110. Il est cité à l'ordre de l'armée le [7]. En parallèle, il est député à l’Assemblée nationale et est membre de la Commission de l’Armée de mars 1917 à janvier 1918[8]. Pendant la guerre, il porte notamment l’idée d’une politique de bombardement, et d’une manière générale, une meilleure organisation de la force aérienne.
Dans sa région, comme parlementaire puis comme ministre, il poussera à la construction de la ligne ferroviaire transcévenole mais qui ne sera jamais achevée[9].
Après la Seconde Guerre mondiale, il siège à l'Assemblée de l'Union française, dont il est le vice-président de 1947 à 1958 et où il préside également le Rassemblement des gauches républicaines[1]. Il siège ensuite au Conseil économique et social (1959-1964)[1].
Fonctions gouvernementales
- Commissaire général aux Essences et Pétroles du au
- Sous-secrétaire d'État à l'Aéronautique et aux Transports aériens du au
- Ministre de l'Air du au à partir du cabinet Raymond Poincaré IV jusqu'au cabinet André Tardieu II
- Ministre des Postes et Télécommunications du au dans le cabinet Joseph Paul-Boncour puis le cabinet Édouard Daladier I
- Ministre du Commerce et de l'Industrie dans le cabinet Albert Sarraut I puis le cabinet Camille Chautemps II du au et le cabinet Fernand Bouisson du 1er au
- Ministre des Travaux publics dans le cabinet Pierre Laval IV du au
- Ministre de l'Air dans le cabinet Paul Reynaud du au
Décorations
- Grand cordon de l'ordre du Ouissam Alaouite[10].
Voir aussi
Bibliographie
- « Laurent Eynac », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960
- Bernard Prou, Laurent-Eynac, Ed du Roure, 1998, (ISBN 2-906278-26-2) (voir editionsduroure.com)
- Emmanuel Chadeau, Laurent Eynac et l’aéronautique (1920-1940) : in Cahiers de la Haute-Loire 1982, Le Puy-en-Velay, Cahiers de la Haute-Loire,
Liens externes
- Ressources relatives à la vie publique :
- Ressource relative à la recherche :
Notes et références
- « Anciens sénateurs IIIe République : EYNAC Laurent », sur www.senat.fr (consulté le )
- ↑ « Journal Officiel, 27-3-1915, n°85 »
- ↑ « Journal Officiel, 8-5-1916, n°126 »
- ↑ « Tables et registres matricules militaires », sur www.archives43.fr (consulté le )
- ↑ « Tables et registres matricules militaires », sur www.archives43.fr (consulté le )
- ↑ « Journal Officiel, 14-4-1918, n°102 »
- ↑ Le Monde illustré, 13 janvier 1917. catalogue.bnf.fr p. 28
- ↑ « Composition de la commission (par ordre alphabétique) - Histoire - 1914-1918 - Les débats de la Chambre - Le travail en commission - La commission de l'Armée (1914 - 1919) - Évolution entre 1914 et 1919 de la composition - Assemblée nationale », sur www2.assemblee-nationale.fr (consulté le )
- ↑ Margot Michel, « La Transcévenole : la « voie ferrée » qui ne le fut jamais », Le Progrès, (lire en ligne, consulté le ).
- ↑ « bulletin officiel n°521 17-10-1922 », p. 4
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