André Carpentier

André Carpentier
André Carpentier au salon du livre de Montréal de 2016
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André Carpentier, né le à Montréal, est un nouvelliste et romancier québécois.

Biographie

Il détient un baccalauréat (1971) et une maîtrise en études littéraires (1973) de l'Université du Québec à Montréal ainsi qu'un doctorat en études françaises de l'Université de Sherbrooke[1],[2].

En 1974, il fait partie de l'équipe de la revue de bandes dessinées québécoise L'Écran. En 1975, il agit à titre d'adjoint à la direction du Pavillon de l'humour de l'exposition Terre des Hommes[2].

De 1986 à 2012, il a enseigné la création littéraire à titre de professeur au Département d'études littéraires de l'Université du Québec à Montréal[3].

Il a été animateur et critique littéraire à la radio FM de Radio-Canada[1].

Œuvre

Au début de sa carrière, André Carpentier s'intéresse à la bande dessinée et dirige un collectif, paru en 1975 dans la La Barre du jour, intitulé La bande dessinée kébécoise[4]. Cet ouvrage a pour objectif de faire un état des lieux de ce médium mal connu, à l'époque, et de présenter les conditions matérielles, souvent difficiles, liées à cette forme littéraire dans un contexte francophone minoritaire[5].

Sa posture de chercheur et de créateur touche au romanesque et particulièrement aux formes brèves (nouvelle littéraire, carnet, journal d'écrivain), souvent considérées comme mineures, ainsi qu'au genre du fantastique[6]. Une partie de son oeuvre, de 2005 à 2023, est marquée par la posture de l'écrivain-flâneur qui donne lieu à quatre carnets présentant de courts récits ou scènes de la quotidienneté[7],[8],[9],[10].

Romans et récits

  • Alex et Nicola, suivi de Mémoires d'Axel, 1973
  • L'aigle volera à travers le soleil, 1975
  • Du pain des oiseaux, 1982
  • Carnet sur la fin possible du monde, 1992
  • La Renouée des oiseaux, 1999
  • Gésu retard, 1999
  • Mendiant de l'infini, 2002
  • Ruelles, jours ouvrables: flâneries en ruelles montréalaises, 2005
  • Dylanne et moi, 2012
  • Moments de parcs, 2016
  • Rendez-vous avec la rue, 2023

Recueils de nouvelles

  • Rue Saint-Denis, 1978 (nouvelles fantastiques)
  • Contes et récits d'aujourd'hui, 1987 (en collaboration)
  • De ma blessure atteint, et autres détresses, 1992
  • Le Cri du poisson et autres esquisses, 2020

Collectifs

  • La bande dessinée kébécoise (dans La Barre du jour), 1975

Essais

  • Ruptures. Genres de la nouvelle et du fantastique, 2007

Autres publications

  • Hogarth, 1975
  • Journal de mille jours - carnets 1983-1986, 1988

Prix et honneurs

  • 1983: Prix Boréal, Du pain des oiseaux
  • 2021: finaliste pour le Prix Adrienne-Choquette, Le cri du poisson et autres esquisses[11]

Notes et références

  1. Katia Stockman, « Carpentier, André » , sur L'Île. L'infocentre littéraire des écrivains québécois
  2. Yves Légaré, Dictionnaire des écrivains québécois contemporains (1970-1982), Montréal, Québec/Amérique, , 399 p. (ISBN 2-89037-158-1), p. 89
  3. « André Carpentier », sur Les écrits, (consulté le )
  4. Yves Légaré, Dictionnaire des écrivains québécois contemporains : 1970-1982, Montréal, Québec/Amérique, , 399 p. (ISBN 2-89037-158-1), p. 83
  5. Claude Daigneault, « Un volume sur la bande dessinée "kébécoise" pour faire réfléchir sur un médium mal connu », Le Soleil,‎ , p. D13 (lire en ligne [PDF])
  6. Nicolas Tremblay, « André Carpentier : parti pris pour la forme brève / André Carpentier, Ruptures. Genres de la nouvelle et du fantastique, Montréal, Le Quartanier, coll. « Erres essais », 2007, 168 p., 19,95 $ », XYZ. La revue de la nouvelle, no 93,‎ , p. 79–83 (ISSN 0828-5608 et 1923-0907, lire en ligne, consulté le )
  7. Antoine Boisclair, « Phénoménologie des ruelles / André Carpentier, Ruelles, jours ouvrables, Montréal, Boréal, 2005 », Contre-jour : cahiers littéraires, no 9,‎ , p. 167–170 (ISSN 1705-0502 et 1920-8812, lire en ligne, consulté le )
  8. Sandrina Joseph, « Lieux communs / Extraits de cafés d’André Carpentier. Boréal, 342 p. », Spirale : arts • Lettres • Sciences humaines, no 235,‎ , p. 72–73 (ISSN 0225-9044 et 1923-3213, lire en ligne, consulté le )
  9. Nathalie Collard, « Moments de parcs: Montréal sous les arbres », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  10. Dominic Tardif, « Ralentir: Réapprendre à flâner avec André Carpentier », La Presse,‎ (lire en ligne, consulté le )
  11. Léa Harvey, Le Soleil, « Le Prix Adrienne-Choquette 2021 remis à Natalie Jean », sur Le Soleil, (consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

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