Ana Galvis Hotz

Ana Galvis Hotz, née à Bogota, en 1855, morte dans cette même ville en 1934, a été la première femme médecin en Colombie et en Amérique latine. Elle a étudié en Suisse, ne pouvant être admise à l'époque dans les universités colombiennes, et sa thèse a été remarquée.

Fille de la Suissesse Sofia Hotz et du médecin colombien Nicanor Galvis^[1],[2], elle est née au sein d'une famille aisée et se signale par son parcours scolaire^[2]. En raison des difficultés pour être admise à l'époque, comme femme, dans une université colombienne^[2], Ana s'inscrit à la Faculté de médecine de l'université de Berne en Suisse, en avril 1872, en étant la première Colombienne et la première étudiante régulière admise dans cette université^[3].

Elle obtient le titre de médecin en Suisse le 26 juillet 1877. Sa thèse, qui décrit précisément et met en exergue la structure cylindrique des tissus du placenta, porte sur l'épithélium amniotique, qui n'avait jamais été étudié selon cette approche^[1],[2].

À son retour à Bogota, elle exerce la médecine comme « spécialiste des maladies de l'utérus et de ses environs », et est reconnue comme la première spécialiste colombienne en gynécologie^[1],[2].

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• (es) Fernando Sánchez Torres, Historia de la ginecobstetricia en Colombia, Bogota, Giro, 1993 (OCLC 253230853, lire en ligne), p. 84, 117–142.
• Rebecca Rogers et Marlaine Cacouault, La Mixité dans l'éducation, enjeux passés et présents, ENS éditions, 2004, 240 p. (ISBN 978-2-84788-061-8, OCLC 265839493, lire en ligne), p. 39.
• Annie Durante, Jacqueline Picot, Béatrice Didier (dir.), Antoinette Fouque (dir.) et Mireille Calle-Gruber (dir.), Le Dictionnaire universel des créatrices, Éditions des femmes, 2013, « Galvis Hotz, Ana [Bogota 1855 - id. 1934] », p. 1681.

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