Ambassade d'Algérie en France
| Ambassade d'Algérie en France | |
Algérie |
|
|---|---|
| Le drapeau de l'Algérie flotte au-dessus de l'entrée de l'ambassade, ici photographiée en . | |
| Lieu | 50, rue de Lisbonne Paris 75008 |
| Coordonnées | 48° 52′ 39″ nord, 2° 18′ 35″ est |
| Ambassadeur | Vacant |
| Site web | amb-algerie.fr |
| Voir aussi : Ambassade de France en Algérie | |
L'ambassade d'Algérie en France (arabe : سفارة الجزائر في فرنسا) est la représentation diplomatique de la République algérienne démocratique et populaire auprès de la République française, depuis que l'Algérie est indépendante de la France. Elle est située 50, rue de Lisbonne, dans le 8e arrondissement de Paris, la capitale de la France.
L'ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire d'Algérie en France représente également l'Algérie auprès de l'Andorre et de Monaco (principautés indépendantes, mais liées à la France), et de l'UNESCO (organisation internationale siégeant à Paris).
Bâtiments
Le bâtiment qui abrite l'ambassade est un hôtel particulier ayant appartenu au baron Empain. Il est encadré par la rue de Lisbonne et la place de Rio-de-Janeiro au sud, l'avenue Ruysdaël à l'est, et la rue Murillo au nord. Il jouxte le parc Monceau[1].
L'École internationale algérienne en France (EIAF) est créée en , puis baptisée du nom du penseur Malek Bennabi en par le ministre des Affaires étrangères Mohamed Bedjaoui. Elle est dispersée sur plusieurs sites : 40 rue Boileau (16e arrondissement de Paris), 6 rue des Eaux, dans le même arrondissement, et, plus récemment, 48 rue Bouret (19e arrondissement), dans les locaux de l'ancien consulat général. L'établissement accueille des élèves de primaire, de collège et de lycée, les diplômes étant reconnus par l'enseignement français et l'enseignement algérien[2],[3].
Le Centre culturel algérien en France se situe pour sa part 171 rue de la Croix-Nivert (15e arrondissement)[4].
Histoire
Le premier ambassadeur d'Algérie en France, Abdelatif Rahal, est nommé en . Il assurait avant sa nomination la direction du cabinet d'Ahmed Ben Bella, premier président de la République algérienne démocratique et populaire[5],[6]. Son successeur Boualem Moussaoui quitte son poste en , Redha Malek prend la suite en [7].
À la suite de la décision de la France d'apporter son soutien au plan d'autonomie proposé par le Maroc dans le cadre du conflit au Sahara occidental[8], le président algérien Abdelmadjid Tebboune met fin aux fonctions d'ambassadeur de Said Moussi à compter du [9].
Le , un juge français émet un mandat d’arrêt international à l'encontre de Salaheddine Selloum (ou Salah Eddine Selloum), ancien premier secrétaire de l'ambassade d'Algérie à Paris entre et , qui serait impliqué dans l'enlèvement d'Amir DZ, un opposant algérien réfugié en France[10],[11].
Ambassadeurs d'Algérie en France
Les ambassadeurs d'Algérie en France ont été successivement[12] :
| Date de nomination |
Date de remise des lettres de créance |
Ambassadeur | Photo | ||
|---|---|---|---|---|---|
| [a] | [α] | Abdelatif Rahal (premier ambassadeur) | |||
| ? | [β] | Boualem Moussaoui | |||
| ? | [γ] | Redha Malek | |||
| [b] | [δ] | Mohamed Bedjaoui | |||
| [c] | [ε] | Mohamed Sahnoun | |||
avec effet au |
[d] | [ζ] | Djamel Houhou | ||
| [e] | [η] | Abdelhamid Mehri | |||
| [f] | [θ] | Messaoud Ait Châalal | |||
| [g] | [ι] | Smaïl Hamdani | |||
avec effet au |
[h] | [κ] | Sid Ahmed Ghozali | ||
avec effet au |
[i] | [λ] | Hocine Djoudi | ||
avec effet au |
[j] | [μ] | Mohamed Ghoualmi | ||
avec effet au |
[k] | [ν] | Missoum Sbih | ||
avec effet au |
[l] | [ξ] | Amar Bendjama (démis en )[13] | ||
avec effet au |
[m] | [ο] | Abdelkader Mesdoua (d)[13] | ||
avec effet au |
[n] | [π] | Salah Lebdioui[14] | ||
avec effet au |
[o] | [ρ] | Mohamed Antar Daoud[15] | ||
avec effet au |
[p] | [σ] | Saïd Moussi[1] | ||
| depuis le |
Pas d'ambassadeur à la suite de la décision du président Abdelmadjid Tebboune[9]. | ||||
Consulats
La communauté algérienne en France est représentée par 20 consulats, dont cinq consulats généraux : à Paris (consulat général d'Algérie à Paris), Marseille (consulat général d'Algérie à Marseille), Lyon (consulat général d'Algérie à Lyon), Lille (consulat général d'Algérie à Lille) et Strasbourg (consulat général d'Algérie à Strasbourg).
Elle compte aussi 15 consulats : à Besançon, Bobigny, Bordeaux, Créteil (Vitry-sur-Seine jusqu'en [16],[17]), Grenoble, Melun[18], Metz, Montpellier, Nanterre, Nantes, Nice, Pontoise, Rouen, Saint-Étienne, Toulouse[19].
Galerie
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Consulat d'Algérie à Grenoble.
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École internationale algérienne Malek-Bennabi (40, rue Boileau, Paris).
Références
- Farid Alilat, « Algérie-France : Saïd Moussi nommé ambassadeur à Paris », Jeune Afrique, (consulté le ).
- ↑ « Événements marquants », sur eiaf.fr (consulté le ).
- ↑ « L'École internationale algérienne », sur amb-algerie.fr (consulté le ).
- ↑ Colette Monsat, Sophie De Santis, Ariane Bavelier, Blaise de Chabalier, Valérie Duponchelle, Armelle Héliot, Thierry Hillériteau, Léna Lutaud et Valérie Sasportas, « Zoé Valdés, Douglas Kennedy, Blanca Li : ces étrangers qui ont choisi Paris », Le Figaro, (consulté le ).
- ↑ « M. Abdelatif Rahal premier ambassadeur d'Algérie est attendu prochainement à Paris », Le Monde, (consulté le ).
- ↑ « Décès d'Abdelatif Rahal conseiller diplomatique du président de la République », Radio algérienne, (consulté le ).
- ↑ « M. Reda Malek est désigné comme ambassadeur d'Algérie en France », Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Adam Arroudj, « Sahara occidental : Alger et Paris au bord d'une nouvelle crise diplomatique », Le Figaro, (consulté le ).
- Ali Idir, « Algérie – France : c'est officiel, Said Moussi n'est plus ambassadeur à Paris », sur TSA, (consulté le ).
- ↑ Frédéric Bobin, « La justice française émet un mandat d'arrêt international contre un diplomate algérien », Le Monde, (consulté le ).
- ↑ Farid Alilat, « En pleine crise Paris-Alger, un diplomate algérien dans le viseur de la justice française », Le Point, (consulté le ).
- ↑ « Ambassadeurs en France », sur almanach-dz.com, (version du sur Internet Archive).
- Djamila Ould Khettab, « Algérie : Abdelkader Mesdoua nommé nouvel ambassadeur en France », Jeune Afrique, (consulté le ).
- ↑ Brahim Takheroubt, « Salah Lebdioui, nouvel ambassadeur d'Algérie en France : Un diplomate chevronné à Paris », L'Expression, .
- ↑ Farid Alilat, « Algérie : Mohamed Antar Daoud, l'ambassadeur qui doit décrisper les relations avec Paris », Jeune Afrique, .
- ↑ Décret présidentiel no 20-117 du 20 Ramadhan 1441 correspondant au portant transfert du siège du consulat de la République algérienne démocratique et populaire à Vitry-sur-Seine (République française), JORADP, no 30, , p. 31.
- ↑ « France : le Consulat d'Algérie à Vitry-sur-Seine transféré à Créteil », sur visa-algerie.com, .
- ↑ Décret présidentiel no 23-237 du portant ouverture d'un consulat de la République algérienne démocratique et populaire à Melun (République française), JORADP, no 46, , p. 6.
- ↑ « Algérie / Représentations diplomatiques et consulaires en France », sur diplomatie.gouv.fr, ministère des Affaires étrangères français.
Dans le Journal officiel de la République algérienne démocratique et populaire (JORADP), sur le site du Secrétariat général du gouvernement algérien :
- ↑ Décret du , JORADP, no 3, , p. 52.
- ↑ Décret du , JORADP, no 88, , p. 1004.
- ↑ Décret du , JORADP, no 39, , p. 726.
- ↑ Décret du , JORADP, no 31, , p. 1068.
- ↑ Décret du , JORADP, no 25, , p. 640.
- ↑ Décret du , JORADP, no 24, , p. 697.
- ↑ Décret du , JORADP, no 7, , p. 162.
- ↑ Décrets du , JORADP, no 69, , p. 1482.
- ↑ Décret du 4 Ramadhan 1414 (), JORADP, no 10, , p. 6.
- ↑ Décret du 15 Chaâbane 1418 (), JORADP, no 85, , p. 15.
- ↑ Décret du 3 Chaoual 1426 (), JORADP, no 73, , p. 22.
- ↑ Décret du 15 Dhou El Hidja 1434 (), JORADP, no 53, , p. 54.
- ↑ Décret du 2 Chaâbane 1439 (), JORADP, no 22, , p. 9.
- ↑ Décret du 3 Chaâbane 1442 (), JORADP, no 25, , p. 8.
- ↑ Décret du 3 Chaâbane 1442 (), JORADP, no 26, , p. 19.
- ↑ Décret du 5 Joumada El Oula 1444 (), JORADP, no 83, , p. 10.
Dans le Journal officiel de la République française (JORF), sur Légifrance :
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 32, , p. 1242.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 234, , p. 8947.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 154, , p. 5707.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 289, , p. 11443.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 250, , p. 2686.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 218, , p. 2807.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 113, , p. 1406.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF no 164 du , p. 9144, NOR MAEP8850018E.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 54, , p. 2911, NOR MAEP8950008E.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 288, , p. 16892, NOR MAEP9250027E.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 298, , p. 17968, NOR MAEP9350047G.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 259, , p. 16180, NOR MAEP9750082G.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF no 261 du , p. 17592, texte no 1, NOR MAEP0550109E.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 270, , p. 18856, texte no 1, NOR MAEP1350155G.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 296, , texte no 1, NOR EAEP1734751X.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 288, , texte no 2, NOR EAEP1935591X.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 88, , texte no 1, NOR EAEP2111564X.
- ↑ Remise de lettres de créance, JORF, no 243, , texte no 1, NOR EAEP2229243X.
Voir aussi
Articles connexes
- Ministère des Affaires étrangères algérien
- Ambassade de France en Algérie
- Relations entre l'Algérie et la France
- Liste des représentations diplomatiques de l'Algérie
Liens externes
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