Amanita decipiens

Amanita decipiens est une espèce de champignons vénéneux, basidiomycètes du genre Amanita, de la famille des Amanitacées.

Elle est aussi connue sous les noms d'Amanite trompeuse[1] et d'Amanite printanière trompeuse[2].

Description du sporophore

Le chapeau de 3 à 8 cm de diamètre est hémisphérique à convexe, avant de prendre une forme plus étalée. Il est de couleur blanche[3].

Le stipe lisse[2], de couleur blanche, mesure entre 6 et 12 cm de hauteur, pour 7 à 15 mm de diamètre. Il est terminé par un bulbe arrondi[4], sortant d'une volve[3] en sac[2]. Ce champignon présente un anneau anneau mince, qui peut souvent être observé plaqué au pied[4].

Lorsque de la potasse ou de la soude touche l'amanite trompeuse, cette dernière prend une couleur jaune vive sur la zone de contact[2].

Toxicité

L'amanite trompeuse est mortelle[2],[5]. Les toxines et les symptômes sont les mêmes que ceux de l'amanite phalloïde, l'amanite de printanière et l'amanite vireuse[6],[5]. Ainsi, ces champignons sont responsables du syndrome phalloïdien[5].

Espèces proches et confusions possibles

L'amanite trompeuse est une espèce proche de l'amanite phalloïde, l'amanite de printanière et l'amanite vireuse[6],[2], ces trois champignons ayant à la fois des lames blanches sous le chapeau, un anneau sur le pied et une volve en sac[7]

Lorsqu'elle est jeune, amanita decipiens peut également être confondue avec l'agaric jaunissant qui est un champignon toxique[2].

Sources

  • Champignons du Nord et du Midi, André Marchand, Hachette 1971, (ISBN 84-499-0649-0)

Notes et références

  1. « Amanite trompeuse », sur Inventaire national du patrimoine naturel (MNHN) (consulté le )
  2. Georges Elandalloussi, Le genre Amanita, Peyssies, Association mycologique du Volvestre, , 92 p. (lire en ligne)
  3. Landry J., Labbé, R., Lambert H., Lebeuf, R. et Lamoureux, Y., « Amanita decipiens », sur Mycoquébec (consulté le )
  4. Jacques Guinberteau et Pierre-Arthur Moreau, « Notes de récolte sur les amanites vernales des Landes », Bulletin mycologique et botanique Dauphiné-Savoie, no 165,‎ , p. 35-36 (lire en ligne)
  5. « Amanite phalloïde et autres champignons responsables du syndrome phalloïdien » [PDF], sur Anses (consulté le )
  6. Champignons du Nord et du Midi, André Marchand, Hachette 1971,
  7. Olivier Bourbotte. Laboratoire de mycologie, Faculte de Pharmacie de Lyon, « Amanita_verna », sur clicamanites.free.fr (consulté le ).

Liens externes


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