Aly Diouara
| Aly Diouara | ||
| Fonctions | ||
|---|---|---|
| Député français | ||
| En fonction depuis le (1 an, 1 mois et 18 jours) | ||
| Élection | 7 juillet 2024 | |
| Circonscription | 5e de la Seine-Saint-Denis | |
| Législature | XVIIe (Cinquième République) | |
| Groupe politique | LFI-NFP | |
| Prédécesseur | Raquel Garrido | |
| Biographie | ||
| Date de naissance | ||
| Lieu de naissance | La Courneuve (France) | |
| Nationalité | Française Gambienne | |
| Parti politique | SSDAC (depuis 2020) LFI (depuis 2024)[1] | |
| Diplômé de | Université Paris 13 Université Paris-Est-Créteil | |
| Profession | Attaché territorial | |
|  | ||
Aly Diouara, né le à La Courneuve, est un homme politique franco-gambien, élu député de la Seine-Saint-Denis en 2024.
Il est le fondateur et président de l'association La Seine-Saint-Denis au Cœur ! (SSDAC), au nom de laquelle il est candidat divers gauche aux élections départementales de 2021 dans le canton de la Courneuve, puis candidat divers aux élections législatives de 2022 dans la 4e circonscription de la Seine-Saint-Denis.
En 2024, investi par La France insoumise (LFI) qui refuse l'investiture à la députée sortante Raquel Garrido, il est élu député de la 5e circonscription de la Seine-Saint-Denis. Il siège à la commission des Affaires culturelles et de l'Éducation.
Biographie
Jeunesse
Aly Diouara est né le à La Courneuve, dans le département de la Seine-Saint-Denis[2]. Il grandit au sein de la cité des 4000[3].
Activité professionnelle
Après avoir travaillé à la Ville de Bobigny jusque 2020, il est fonctionnaire territorial à la Ville de Drancy[4],[5]. Franco-gambien, il est animateur de plusieurs associations à La Courneuve. Il y milite à l’association de quartier ASAD, dans une amicale des locataires de La Courneuve[4], ainsi que dans l’ONG Go Gambia. En 2020, il cofonde l’organisation politique La Seine-Saint-Denis au cœur ![6].
Candidat aux départementales en 2021
En 2021, il est candidat aux élections départementales de la Seine-Saint-Denis dans le canton de La Courneuve, où il obtient 31,26% des voix au second tour[7]. La Seine-Saint-Denis au cœur se présente alors dans trois cantons. « Seine-Saint-Denis au cœur »
Candidat aux législatives 2022
En 2022, il se présente aux législatives sous la bannière de son collectif, et réunit 8,7% des voix au premier tour dans la quatrième circonscription de la Seine-Saint-Denis (La Courneuve-Stains-Le Blanc-Mesnil)[8], arrivant à la cinquième place. Face à lui, Soumya Bourouaha, candidate du Parti communiste français, investie par la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (NUPES), améliore le score de la députée communiste sortante, l'ex-ministre de la jeunesse et des sports Marie-Georges Buffet: 36,13% au lieu de 32,80%, le candidat communiste dissident Azzédine Taïbi terminant deuxième avec 21,43%.
Candidat puis député Insoumis (depuis 2024)
Aux élections européennes de 2024, le collectif La Seine-Saint-Denis au cœur s'associe à La France insoumise[8], qui arrive en tête dans le département. Quelques jours après, l'assemblée nationale est dissoute et les législatives anticipées de juin et juillet 2024 convoquées: pour représenter le Nouveau Front populaire, il est investi par la direction nationale de La France insoumise dans une autre circonscription que celle où il était présent en 2022, la cinquième circonscription (Bobigny-Drancy-Le Bourget). Il s'oppose alors à la députée sortante LFI Raquel Garrido, qui comme d'autres députés sortants de LFI est écartée car identifiée comme critique de la direction[9].
Raquel Garrido qualifie Diouara de « pseudo insoumis » et souligne qu'il travaille à la mairie de Drancy, tenue par l'UDI[8], aux méthodes contestées. Elle se désiste néanmoins en sa faveur après être arrivé troisième au premier tour[10]. Au second tour, le , Aly Diouara est élu député de la Seine-Saint-Denis par 60,55 % au second tour contre la maire UDI de Drancy, Aude Lagarde[11],[12]. Immédiatement, Raquel Garrido, ainsi qu'une proche d'Aude Lagarde déposent un recours contre son élection, estimant qu'il est chef du service du centre de ressources associatives à la mairie de Drancy, en contradiction avec l'article L-132 du code électoral[13]. Le 24 janvier 2025, le Conseil constitutionnel valide définitivement l'élection du député, en contredisant les conclusions que la Commission nationale des comptes de campagne avait tirées quelques mois plus tôt. Le député affirme alors que cette décision le conforte dans le sentiment d'avoir été visé par « une cabale politique, institutionnelle et médiatique[14],[15] ».
Activité parlementaire
Prises de position
Liaison cyclable entre La Courneuve et Bobigny
En mai 2024, il proteste contre la réalisation d'une liaison cyclable entre La Courneuve et Bobigny le long de la route départementale 986. Il fait partie des 1300 personnes ayant signé cette pétition demandant la suppression d’une nouvelle piste cyclable, aménagée à La Courneuve, au moment où 3000 cyclistes ont participé au rassemblement La Convergence pour réclamer plus de pistes[16].
De son côté, le vice-président du Département Corentin Duprey justifie l'orientation de rendre toutes les voies départementales cyclables afin de réduire la pollution et que la pratique du vélo augmente dans toute la Seine-Saint-Denis[16].
Intervention de février 2025
Selon Le Monde, Aly Diouara s'est senti « menacé » par l'attitude de policiers lors d'un contrôle de jeunes, le 26 février 2025. Il assure que les jeunes ont fait l'objet d'un « contrôle au faciès » et qu'il a subi une intimidation au taser pour avoir « eu le malheur d'invoquer le respect des droits » de ces jeunes[17]. En réponse aux publications d'Aly Diouara, le préfet de police de Paris, Laurent Nuñez, dit « apporter (son) plein soutien aux fonctionnaires de police qui n’ont fait qu’accomplir leur mission, dans le cadre des lois de la République »[18].
Plainte pour cyberharcèlement et menaces de mort
En août 2024, le député porte plainte pour cyberharcèlement et menaces de mort. Selon l'avocate d'Aly Diouara, celui-ci fait l'objet d'« attaques personnelles, empreintes de racisme et d'islamophobie, [qui] dépassent le cadre de la critique légitime que tout politique peut recevoir dans l'exercice de ses fonctions[19].». Selon, France Bleue qui a rapporté cette plainte, ce qui a "déclenché un déferlement d'attaques, notamment à l'extrême droite" est une photo en compagnie de trois autres députés LFI à l'Assemblée nationale (Raphaël Arnault, Sébastien Delogu et Carlos Martens Bilongo)[19].
Controverses
Après son investiture aux législatives, plusieurs médias rappellent ses propos contre Raphaël Glucksmann, la CGT, le PCF et des personnalités juives ou son soutien à Hassan Iquioussen[6],[20],[21],[22], en mode accusatoire et « à charge », car il est racisé, dénonce la journaliste d'Arrêt sur images Élodie Safaris[23]. Il est depuis son élection régulièrement la cible d'insultes racistes et de menaces[24].
Accusations d'antisémitisme
Européennes de 2024
Aly Diouara a été accusé d'antisémitisme par Le Figaro et Libération après son tweet du qualifiant Raphaël Glucksmann, tête de liste Place publique-PS aux élections européennes 2024, de « candidat sioniste[6] » [25] , et plus précisément de « candidat sioniste de la droite libérale de gôche[20]». Une enquête de France Info rappelle alors qu'il a « cibl[é] plusieurs personnalités de gauche issues de la communauté juive » et fait régulièrement référence aux Juifs. En effet, dans un autre tweet de cette même campagne, il appelle dans une vidéo à « dégager » spécifiquement trois candidats : Raphaël Glucksmann, François Kalfon et Emma Rafowicz, qu'il accuse d'être « complices du génocide »[26],[20], « au mépris », selon le journal Marianne, « du discours de la candidate et du Parti socialiste sur la question »[27]. Ces candidats étant les seuls visés de la liste Parti socialiste-Place publique, et tous trois ayant des noms à consonance juive, il est accusé d'antisémitisme[28]. Dans un communiqué du 18 juin 2024, le candidat conteste les accusations d'antisémitisme. Il s'y dit victime d'une « vague de propos diffamatoires dans la presse écrite, audiovisuelle et sur les réseaux sociaux» et affirme que son « premier combat est et restera contre toutes les formes de racisme[29].» , qui sont « le fruit d’une volonté de faire taire la parole et l’expression des quartiers populaires qu'[il] peu[t] également incarner[3]». Il précise qu’à la Cité des 4000, où il a grandi : «il n’y a jamais eu de soucis avec la synagogue, ni avec la mosquée ou l’église d’ailleurs.» Selon lui, « dire de Glucksman qu’il est sioniste est un propos politique et non antisémite comme on essaie de le faire croire ». Selon Le Point, Aly Diouara assume de tenir « un discours identitaire et racialiste[30].»
Manifestation du 1er mai 2025
Il est de nouveau accusé d'antisémitisme, pour un troisième tweet, après la manifestation du 1er mai 2025 à Paris, au cours de laquelle des socialistes dont le député de l'Essonne Jérôme Guedj, ont été molestés. Ce dernier avait été pris à partie dans la rue, une première fois, le , lors d'un hommage rendu à Aboubakar Cissé, poignardé dans la mosquée de La Grand-Combe (Gard), des manifestants lui criant : «« Dégage ! »,« sioniste ! »,« fils de pute ! »[31]. Une semaine après, Aly Diouara l'attaque sur X au sujet du 1er mai : « J’ignorais que Guedj était un travailleur tant il occupe l’espace médiatique du 1er-Mai traditionnellement réservé aux travailleuses et travailleurs qui souffrent de leur labeur. Invisibiliser cette date à des fins d’instrumentalisation de l’antisémitisme est dégueulasse »[32].
Controverse avec la CGT
Accusations de corruption
Aly Dioura s'est attaqué à plusieurs reprises à la CGT, qu'il présente comme l'« organisation syndicale la plus corrompue et la plus sectaire qu’il [lui] a été donné d’observer[33]», en dénonçant des « excédents cumulés par l’union locale CGT » de l'union locale CGT de La Courneuve « un véritable trésor de guerre abondé par les subventions de la majorité socialo-communiste NUPES » et en demandant « à qui sert ce pactole??? ».
Accusations de collusion avec le racisme
Le 23 septembre 2024, il réagit à des propos tenus la veille par Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, contre la loi asile et immigration, qui selon elle reprend une partie des propositions du Rassemblement national, et en ajoutant que l'immigration constitue un atout économique pour la France, ce qui provoque la colère du député, selon qui cela ferait « de l’immigré une vulgaire variable d’ajustement économique, un agrégat ». Il dénonce « ce genre de discours qui croit rendre service à une cause et qui en réalité poursuit et alimente le dessein des réactionnaires et des racistes en tous genres »[34], alors que Sophie Binet appelle dans ce même extrait à « une égalité entre les travailleurs », afin que les « immigrés aient les mêmes droits que les travailleurs français ».
Controverse avec le PCF
Considéré comme proche des positions du militant de Révolution permanente Anasse Kazib, il qualifie la ligne du Parti communiste français (PCF) sur l'immigration – d’« intégration assimilationniste, répressive et raciste ». Il dénonce ainsi un « corporatisme de gauche (qui )est avant toute chose, un corporatisme blanc »[27].
Accusations contre la police
En août 2025, il tweete que "la police tue. Et elle tue souvent les mêmes. Par choix, par racisme et par nostalgie coloniale"[35]. Le préfet de police de Paris porte plainte contre des propos qui "offensent les femmes et les hommes engagés au quotidien pour la sécurité et la protection de tous". Le député lui répond: "le temps des colonies est terminé"[36].
Résultats électoraux
Élections législatives
Il s’est présenté successivement dans deux circonscriptions différentes, arrivant cinquième en 2022 et premier en 2024.
| Année | Parti | Circonscription | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | |||||
| 2022 | SSDAC | 4e de la Seine-Saint-Denis | 1 768 | 8,70 | 5e | Battu | ||||
| 2024 | SSDAC - LFI | 5e de la Seine-Saint-Denis | 12 141 | 33,10 | 1er | 20 511 | 60,55 | 1er | Élu | |
Élections départementales
| Année | Parti | Canton | Binôme | 1er tour | 2d tour | Issue | |||||
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Voix | % | Rang | Voix | % | Rang | ||||||
| 2021 | Divers | La Courneuve | Mebrouka Hadjadj | 1 357 | 20,10 | 2e | 2 154 | 31,26 | 2d | Battu | |
Notes et références
- ↑ Sascha Garcia, « Résultats des législatives 2024 : sans Raquel Garrido, l’insoumis Aly Diouara élu en Seine-Saint-Denis », Libération, (consulté le )
- ↑ « M. Aly Diouara », sur le site de l'Assemblée nationale
- Célian Ripoll, « Ali [sic] Diouara, la bataille des quartiers »,
- Louise Aurat, « Départementales : Aly Diouara : « Nos élus ont besoin d’un rappel à l’ordre » », sur bondyblog.fr, (consulté le )
- ↑ « Législatives 2024 : qui est Aly Diouara, le candidat investi par LFI en Seine-Saint-Denis ? », sur Franceinfo, (consulté le )
- Damien Dole et Noa Jacquet, « Législatives : qui sont les nouveaux députés de gauche issus de la société civile ? », sur Libération (consulté le )
- ↑ « Seine-Saint-Denis (93) - canton de La Courneuve (9307) Résultats du canton au 2d tour », sur interieur.gouv.fr, (consulté le )
- Hugues Maillot, « Glucksmann «sioniste», «les Blancs», imam Iquioussen: les obsessions d’Aly Diouara, investi par LFI à la place de Raquel Garrido », sur lefigaro.fr, (consulté le )
- ↑ Sacha Nelken et Charlotte Belaïch, « «Une purge» : LFI ne réinvestit pas les députés frondeurs Corbière, Garrido ou Simonnet aux législatives 2024 », sur Libération (consulté le )
- ↑ « Législatives 2024 : Raquel Garrido se désiste en Seine-Saint-Denis », sur Le Figaro, (consulté le )
- ↑ « Législatives 2024 en Seine-Saint-Denis : Aly Diouara succède à Raquel Garrido dans la 5e circonscription », sur actu.fr, (consulté le )
- ↑ « Législatives 2024 5ème circonscription (9305) », sur interieur.gouv.fr, (consulté le )
- ↑ Eve Szeftel, « Raquel Garrido dépose un recours pour faire annuler l’élection du député LFI Aly Diouara », sur liberation.fr (consulté le )
- ↑ Théo Uhart, « Seine-Saint-Denis : les Sages confirment l’élection du député Aly Diouara, qui déplore « une cabale politique » », sur leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ « Décision n° 2024-6396 AN du 24 janvier 2025 | Conseil constitutionnel », sur www.conseil-constitutionnel.fr (consulté le )
- Anthony Lieures, « « Tout ça pour une piste faite pour les JO… » : ces voies cyclables qui divisent encore les banlieusards », sur leparisien.fr, (consulté le )
- ↑ Le Monde / AFP, « En Seine-Saint-Denis, le député Aly Diouara assure avoir été « menacé » par des policiers lors d’un contrôle », sur Le Monde,
- ↑ « Le député LFI Aly Diouara affirme avoir été "menacé" avec un taser par la police et dénonce un "contrôle au faciès" à Bobigny », sur France 3 Paris Ile-de-France, (consulté le )
- « Aly Diouara, député LFI de Seine-Saint-Denis, dépose plainte pour cyberharcèlement et menaces de morts », sur France Bleu (Ici),
- « Glucksmann «sioniste», «les Blancs», imam Iquioussen: les obsessions d’Aly Diouara, investi par LFI à la place de Raquel Garrido », sur Le Figaro, (consulté le )
- ↑ « Législatives 2024 : qui est Aly Diouara, le candidat investi par LFI en Seine-Saint-Denis ? », sur Franceinfo, (consulté le )
- ↑ Joy Azzi, « Glucksmann “candidat sioniste” : des tweets d'Aly Diouara pointés du doigt après son investiture par LFI », sur lejdd.fr, (consulté le ) : « le tweet appelait à « rejeter avec force et dégoût les discours nationaux de certains de nos dirigeants locaux », et « parmi eux, les élus du Parti socialiste de Seine-Saint-Denis qui font campagne (sans aucune honte) pour le candidat sioniste de la droite libérale de gôche, Raphaël Glucksmann » »
- ↑ Élodie Safaris, « Offensive anti-NFP : calomnier les candidats racisés ad nauseam », sur Arrêt sur images,
- ↑ « Nadège Abomangoli, vice-présidente de l’Assemblée, porte plainte pour propos racistes et sexistes », Le Monde, (lire en ligne, consulté le )
- ↑ Eve Szeftel, « Raquel Garrido dépose un recours pour faire annuler l’élection du député LFI Aly Diouara », sur Libération (consulté le )
- ↑ « Législatives 2024 : qui est Aly Diouara, le candidat investi par LFI en Seine-Saint-Denis ? », sur Franceinfo, (consulté le )
- « "Marre de ces discours de 'gauche'" : pour le député LFI Aly Diouara, même la CGT et Sophie Binet sont racistes », sur marianne.net, (consulté le )
- ↑ « RN et LFI : les deux antisémitismes », sur Le Journal Info (consulté le )
- ↑ Loris Guémart, « Vrai ou Fake a-t-elle tenté de joindre Aly Diouara, candidat NFP ? », sur Arrêt sur images,
- ↑ Sébastien Schneegans, La grande OPA de LFI sur les municipales, lepoint.fr, 12 décembre 2024
- ↑ Aurélie Soucheyre, « Un député PS traité de « sioniste », une maire communiste de « raciste » : Quand la tentation de l'instrumentalisation fait perdre la boussole antiraciste », sur humanite.fr, (consulté le )
- ↑ Agence France-Presse, « Manifestation du 1ᵉʳ-Mai à Paris : le numéro deux du Parti socialiste dénonce des agressions d’élus et de militants liées au fait « qu’ils sont socialistes et parce que certains d’entre eux sont juifs » », sur lemonde.fr, (consulté le )
- ↑ Eve Szeftel, « Raquel Garrido dépose un recours pour faire annuler l’élection du député LFI Aly Diouara », sur Libération (consulté le )
- ↑ « "Marre de ces discours de 'gauche'" : pour le député LFI Aly Diouara, même la CGT et Sophie Binet sont racistes », sur marianne.net, (consulté le )
- ↑ Source, plainte du préfet de police de Pari, France Télévisions [1]
- ↑  Erreur de référence : Balise <ref>incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nomméesDiouara1
Voir aussi
Articles connexes
- Liste des députés de la Seine-Saint-Denis
- Liste des députés de la XVIIe législature de la Cinquième République
Liens externes
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