Alsace grand cru
| Alsace grand cru | |
| Un vignoble classé alsace grand cru : le Zinnkoepflé à Soultzmatt. | |
| Désignation(s) | Alsace grand cru |
|---|---|
| Appellation(s) principale(s) | 51 alsaces grands crus[N 1] |
| Type d'appellation(s) | AOC / AOP |
| Reconnue depuis | 1975 pour l'appellation, 1983 pour 25 crus, 1992 pour les 25 suivants et 2007 pour le dernier |
| Pays | France |
| Région parente | vignoble d'Alsace |
| Localisation | Haut-Rhin et Bas-Rhin |
| Climat | tempéré continental |
| Sol | granite, gneiss, schiste, grès ou calcaire |
| Superficie plantée | 850 hectares en 2009[1] |
| Nombre de domaines viticoles | 1 049 viticulteurs, 421 caves particulières, 18 coopératives et 51 négociants |
| Cépages dominants | gewurztraminer Rs[N 2], riesling B, pinot gris G, sylvaner B[N 3] et pinot noir N |
| Vins produits | blancs et rouges |
| Production | 43 278 hectolitres en 2009[1] |
| Pieds à l'hectare | minimum 4 500 pieds à l'ha (5 000 ou 5 500 dans quelques cas)[2] |
| Rendement moyen à l'hectare | maximum 50 à 60 hl/ha (40 à 48 en rouge)[2] |
Un alsace grand cru[N 1], ou grand cru d'Alsace, est un vin blanc ou rouge (depuis 2022) français d'appellation d'origine contrôlée produit sur certaines parcelles du vignoble d'Alsace.
Ce nom générique regroupe cinquante-et-une appellations sur quarante-sept communes. Ces crus sont tous parmi les meilleures expositions du vignoble, avec des contraintes de production plus rigoureuses que pour l'appellation alsace, les conditions de production de cette dernière restant applicables dans le cahier des charges des différents grands crus[2].
Historique
Période médiévale
En Alsace, la notion de cru est très ancienne. À Marlenheim, en 613, le futur roi Dagobert donnait des vignes sur le Steinklotz à l’abbaye de Haslach[N 4].
À Rouffach, en 762, Heddo, l’évêque de Strasbourg, fondait l’abbaye d’Ettenheim et constituait sa mense avec les vignes du Vorbourg.
À Bennwihr, en 777, les missi dominici de passage en Alsace notaient dans leur rapport à Charlemagne la qualité des vins de Beno Villare (le « domaine de Beno ») dont les vignes s’étalaient sur le Marckrain.
À Sigolsheim, une charte de 783 notifiait que le vignoble de Sigoltesberg (le Mambourg actuel) était la propriété conjointe des seigneurs et des monastères du voisinage.
À Kintzheim au IXe siècle, les abbés bénédictins d’Ebersmunster possédaient des vignes au Praelatenberg (montagne des Prélats). Ce lieu-dit est attesté dès 823.
À Dahlenheim et Scharrachbergheim, une charte cite pour la première fois le vignoble de l’Engelberg en 884[N 5].
À Wintzenheim, au IXe siècle, une donation de l’abbaye de Murbach mentionna le Hengst pour la première fois. Les seigneurs du Haut-Landsberg et le bailli de Kaysersberg s’en partagèrent les droits féodaux jusqu’à la Révolution française.
Les quarante-trois autres lieux-dits d’Alsace ont tous, entre l’an mil et la Renaissance, été la propriété ou le fief de la noblesse ou du clergé. Les cartulaires et chartriers alsaciens ont servi de base historique à la délimitation des lieux-dits des grands crus d’Alsace.
Période contemporaine
Le statut de l'Alsace est à part parmi les vignobles français. Après sa rétrocession à la France par le traité de Versailles en 1919, les lois allemandes appliquées de 1871 à 1918 (période dite du Reichsland) sont maintenues comme droit local, ce qui va retarder la création des appellations du vignoble d'Alsace[3]. Après l'ordonnance de 1945 définissant l'appellation d'origine des vins d'Alsace, ce n'est qu'en 1962[4] qu'est obtenue par décret l'appellation d'origine contrôlée alsace, mais aucune mention de cru (comme appellation spécifique ou comme dénomination géographique) ne s'y trouve alors.
La situation commence à changer par le décret du , qui crée l'appellation « Alsace Grand Cru », une appellation qui doit d'abord respecter la règlementation de l'appellation alsace, en rajoutant des contraintes sur l'encépagement (limité au riesling, gewürztraminer, pinot gris et muscat), le niveau de sucre dans le moût (min. 187 g/l pour gewürz & pinot gris ; 170 g/l pour riesling & muscat) et d'alcool dans le vin (respectivement 11° et 10°) et le rendement (70 hl/ha) ; le nom d'un seul lieu-dit peut accompagner le nom de la nouvelle appellation, le Schlossberg (à Kaysersberg et Kientzheim)[5]. La démarche fait rapidement des adeptes : ainsi, le , ce sont vingt-quatre autres lieux-dits qui sont sélectionnés comme grands crus d'Alsace, devenant des dénominations géographiques de la nouvelle appellation[6]. L'INAO accepte d'augmenter le nombre de grands crus : le décret du [7] en rajoute vingt-cinq (autres modifications : min. 153 g/l de sucre pour riesling & muscat ; 12° d'alcool pour gewürz & pinot gris).
Ces textes sont modifiés dès mars 1984 (autorisation des mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles pour les moûts d'au minimum 220/243 et 256/279 g/l)[8], puis notamment en juillet 1993 (rajout de Rouffach dans la liste des communes)[9], en janvier 2001 (réduction du rendement de 70 à 55 hectolitres par hectare ; densité de 4 500 pieds/ha ; détail des trois muscats)[10], en mars 2005 (l'Altenberg de Bergheim passe à 5 500 pieds/ha et peut produire un assemblage de plusieurs cépages ; autorisation du sylvaner dans le zotzenberg ; le sucre dans le moût passe à 193 g/l pour pinot gris & gewürz et 168 pour les autres ; l'alcool passe à 12,5° et 11°)[11], en janvier 2007 (le Kaefferkopf devient le cinquante-et-unième lieu-dit, y autorisant l'assemblage)[12], en octobre 2011 (les dénominations deviennent chacune une appellation)[13], en juin 2016 (conditions plus strictes pour les vendanges tardives et sélection de grains nobles)[14], en mai 2022 (rajout du vin rouge sur trois grands crus et du sylvaner, rendements à 50 hl/ha en blanc)[15], en juillet 2024 (Gimbrett désormais commune associée à Berstett)[16] et en juillet 2025 (autorisation des bouteilles de 300, 150, 100, 50 et 37,5 cl)[2].
Décret du 20 novembre 1975 :
- Schlossberg (à Kientzheim).
Décret du 23 novembre 1983 :
- Altenberg (à Bergbieten) ;
- Altenberg (à Bergheim) ;
- Brand (à Turckheim) ;
- Eichberg (à Eguisheim) ;
- Geisberg (à Ribeauvillé) ;
- Gloeckelberg (à Rodern et Saint-Hippolyte) ;
- Goldert (à Gueberschwihr) ;
- Hatschbourg (à Hattstatt et Vœgtlinshoffen) ;
- Hengst (à Wintzenheim) ;
- Kanzlerberg (à Bergheim) ;
- Kastelberg (à Andlau) ;
- Kessler (à Guebwiller) ;
- Kirchberg (à Barr) ;
- Kirchberg (à Ribeauvillé) ;
- Kitterlé (à Guebwiller) ;
- Moenchberg (à Andlau et Eichhoffen) ;
- Ollwiller (à Wuenheim) ;
- Rangen (à Thann et Vieux-Thann) ;
- Rosacker (à Hunawihr) ;
- Saering (à Guebwiller) ;
- Sommerberg (à Niedermorschwihr et Katzenthal) ;
- Sonnenglanz (à Beblenheim) ;
- Spiegel (à Bergholtz et Guebwiller) ;
- Wiebelsberg (à Andlau).
Décret du 17 décembre 1992 :
- Altenberg (à Wolxheim) ;
- Bruderthal (à Molsheim) ;
- Engelberg (à Dahlenheim et Scharrachbergheim) ;
- Florimont (à Ingersheim et Katzenthal) ;
- Frankstein (à Dambach-la-Ville) ;
- Froehn (à Zellenberg) ;
- Furstentum (à Kientzheim et Sigolsheim) ;
- Mambourg (à Sigolsheim) ;
- Mandelberg (à Mittelwihr et Beblenheim) ;
- Marckrain (à Bennwihr et Sigolsheim) ;
- Muenchberg (à Nothalten) ;
- Osterberg (à Ribeauvillé) ;
- Pfersigberg (à Eguisheim et Wettolsheim) ;
- Pfingstberg (à Orschwihr) ;
- Praelatenberg (à Kintzheim) ;
- Schoenenbourg (à Riquewihr et Zellenberg) ;
- Sporen (à Riquewihr) ;
- Steinert (à Pfaffenheim et Westhalten) ;
- Steingrubler (à Wettolsheim) ;
- Steinklotz (à Marlenheim) ;
- Vorbourg (à Rouffach et Westhalten) ;
- Wineck-Schlossberg (à Katzenthal et Ammerschwihr) ;
- Winzenberg (à Blienschwiller) ;
- Zinnkoepflé (à Soultzmatt et Westhalten) ;
- Zotzenberg (à Mittelbergheim).
Décret du 12 janvier 2007 :
- Kaefferkopf (à Ammerschwihr).
Vignoble
| Image externe | |
| Carte de l'aire de production des grands crus d'Alsace | |
Les alsaces grands crus sont produits en France, dans la collectivité européenne d'Alsace, sur le territoire de 47 communes (14 dans le Bas-Rhin et 33 dans le Haut-Rhin), de Marlenheim au nord, à hauteur de Strasbourg, jusqu'à Thann, au sud :
- département du Bas-Rhin : Andlau, Barr, Bergbieten, Blienschwiller, Dahlenheim, Dambach-la-Ville, Eichhoffen, Kintzheim, Marlenheim, Mittelbergheim, Molsheim, Nothalten, Scharrachbergheim-Irmstett (Scharrachbergheim avant 2021) et Wolxheim ;
- département du Haut-Rhin : Ammerschwihr, Beblenheim, Bennwihr, Bergheim, Bergholtz, Eguisheim, Guebwiller, Gueberschwihr, Hattstatt, Hunawihr, Ingersheim, Katzenthal, Kientzheim, Mittelwihr, Niedermorschwihr, Orschwihr, Pfaffenheim, Ribeauvillé, Riquewihr, Rodern, Rouffach, Saint-Hippolyte, Sigolsheim, Soultzmatt, Thann, Turckheim, Vieux-Thann, Vœgtlinshoffen, Westhalten, Wettolsheim, Wintzenheim, Wuenheim et Zellenberg.
Tous situés entre 200 et 430 mètres d'altitude, les grands crus sont généralement exposés vers le sud ou le sud-est avec des déclinaisons de sud-ouest à est-sud-est ; leur superficie variant entre 3,23 hectares pour le Kanzlerberg de Bergheim et 80,28 hectares pour le Schlossberg de Kientzheim.
Géologie et orographie
Les grands crus se trouvent sur plusieurs coteaux des collines sous-vosgiennes, ces dernières correspondant à une série de failles formant la transition entre les Vosges cristallines et la plaine du Rhin sédimentaire sous forme d'un escarpement.
En conséquence, le haut des pentes est généralement constitué des roches anciennes, plutoniques et métamorphiques telles que du granite, du gneiss, du schiste ou de l'ardoise.
Le bas des coteaux est lui généralement formé de couches de grès, de calcaires ou de marne recouvertes par des arènes granitiques ou du lœss.
Climatologie
Le climat est continental avec des printemps doux, des étés chauds, secs et ensoleillés, de longs automnes et des hivers froids. À l'ouest, le massif des Vosges protège un peu le coteau du vent et de la pluie : les vents d'ouest dominants perdent une partie de leur humidité sur le versant occidental et parviennent en Alsace sous forme de foehn, plus secs et chauds. Les précipitations sont donc moindres et les températures un peu plus hautes (moyenne annuelle plus haute de 1,5 °C) que ce qui serait attendu à cette latitude.
La station météorologique de Strasbourg-Entzheim (sur l'aéroport de Strasbourg, à 150 mètres d'altitude : 48° 32′ 58″ N, 7° 38′ 25″ E)[17] se trouve à l'extrémité nord de l'aire d'appellation, mais au bord du Rhin (alors que le vignoble est plus haut, sur le piedmont vosgien).
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | −0,2 | 0 | 2,6 | 5,7 | 10,1 | 13,4 | 14,9 | 14,5 | 10,7 | 7,2 | 3,3 | 0,8 | 6,9 |
| Température moyenne (°C) | 2,5 | 3,6 | 7,4 | 11,3 | 15,5 | 18,9 | 20,6 | 20,3 | 16,1 | 11,5 | 6,3 | 3,3 | 11,4 |
| Température maximale moyenne (°C) | 5,2 | 7,3 | 12,1 | 17 | 20,9 | 24,4 | 26,4 | 26,1 | 21,6 | 15,8 | 9,4 | 5,9 | 16 |
| Nombre de jours avec gel | 15,3 | 13,7 | 8,4 | 2,1 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,4 | 5,8 | 12,8 | 59,5 |
| Ensoleillement (h) | 55,5 | 85,8 | 146,4 | 186,9 | 209,1 | 226,4 | 239,7 | 224,2 | 173,5 | 100,4 | 55,2 | 44,2 | 1 747,3 |
| Précipitations (mm) | 35,4 | 34,1 | 38,6 | 41,8 | 77,2 | 68,5 | 71,9 | 61,3 | 54,6 | 59,5 | 47,6 | 45,2 | 635,7 |
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
| Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm | |||||||||||
La station météo de Colmar (sur le site de l'INRA à 202 mètres d'altitude : 48° 03′ 47″ N, 7° 19′ 48″ E)[19] se trouve en bordure de l'aire d'appellation, mais en plaine.
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | −0,6 | −0,4 | 2,3 | 5,5 | 9,8 | 13 | 14,1 | 13,7 | 9,9 | 6,3 | 2,5 | 0,3 | 6,4 |
| Température moyenne (°C) | 2,5 | 3,6 | 7,3 | 11,2 | 15,3 | 18,7 | 20,3 | 20 | 15,9 | 11,3 | 6,1 | 3,3 | 11,3 |
| Température maximale moyenne (°C) | 5,6 | 7,5 | 12,3 | 16,9 | 20,8 | 24,5 | 26,6 | 26,3 | 21,9 | 16,3 | 9,8 | 6,2 | 16,2 |
| Nombre de jours avec gel | 16,8 | 14,7 | 9 | 2,2 | 0,1 | 0 | 0 | 0 | 0,1 | 2,1 | 8 | 14,7 | 67,7 |
| Ensoleillement (h) | 60,2 | 88,2 | 138,6 | 174,9 | 213 | 210,6 | 254 | 239,7 | 161,6 | 102,7 | 52,9 | 45 | 1 741,4 |
| Précipitations (mm) | 33 | 29,3 | 31,6 | 37,2 | 64,5 | 60,6 | 60,1 | 57 | 46,3 | 55 | 41,5 | 41,9 | 558 |
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
| Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm | |||||||||||
Liste des grands crus
Cette liste est établie dans l'ordre géographique, du nord au sud en suivant la route des vins d'Alsace.
Dans le Bas-Rhin :
- Steinklotz (à Marlenheim, 48° 37′ 29″ N, 7° 28′ 56″ E) ;
- Altenberg (à Bergbieten, 48° 35′ 09″ N, 7° 27′ 49″ E) ;
- Engelberg (à Dahlenheim et Scharrachbergheim, 48° 34′ 57″ N, 7° 29′ 44″ E) ;
- Altenberg (à Wolxheim, 48° 34′ 18″ N, 7° 30′ 28″ E) ;
- Bruderthal (à Molsheim, 48° 32′ 51″ N, 7° 29′ 04″ E) ;
- Kirchberg (à Barr, 48° 24′ 38″ N, 7° 26′ 53″ E) ;
- Zotzenberg (à Mittelbergheim, 48° 23′ 55″ N, 7° 26′ 27″ E) ;
- Wiebelsberg (à Andlau, 48° 23′ 23″ N, 7° 25′ 23″ E) ;
- Kastelberg (à Andlau, 48° 23′ 19″ N, 7° 25′ 06″ E) ;
- Moenchberg (à Andlau et Eichhoffen, 48° 23′ 00″ N, 7° 26′ 06″ E) ;
- Muenchberg (à Nothalten, 48° 21′ 34″ N, 7° 24′ 45″ E) ;
- Winzenberg (à Blienschwiller, 48° 20′ 37″ N, 7° 25′ 00″ E) ;
- Frankstein (à Dambach-la-Ville, 48° 19′ 07″ N, 7° 25′ 13″ E) ;
- Praelatenberg (à Kintzheim, 48° 14′ 43″ N, 7° 22′ 48″ E) ;
Dans le Haut-Rhin :
- Gloeckelberg (à Rodern et Saint-Hippolyte, 48° 13′ 42″ N, 7° 21′ 03″ E) ;
- Altenberg (à Bergheim, 48° 12′ 35″ N, 7° 21′ 23″ E) ;
- Kanzlerberg (à Bergheim, 48° 12′ 35″ N, 7° 20′ 52″ E) ;
- Osterberg (à Ribeauvillé, 48° 11′ 48″ N, 7° 19′ 41″ E) ;
- Geisberg (à Ribeauvillé, 48° 11′ 44″ N, 7° 19′ 25″ E) ;
- Kirchberg (à Ribeauvillé, 48° 11′ 51″ N, 7° 19′ 13″ E) ;
- Rosacker (à Hunawihr, 48° 11′ 02″ N, 7° 18′ 34″ E) ;
- Schoenenbourg (à Riquewihr et Zellenberg, 48° 10′ 09″ N, 7° 18′ 20″ E) ;
- Froehn (à Zellenberg, 48° 09′ 59″ N, 7° 19′ 15″ E) ;
- Sonnenglanz (à Beblenheim, 48° 09′ 48″ N, 7° 19′ 24″ E) ;
- Sporen (à Riquewihr, 48° 09′ 30″ N, 7° 18′ 28″ E) ;
- Mandelberg (à Mittelwihr et Beblenheim, 48° 09′ 10″ N, 7° 19′ 34″ E) ;
- Marckrain (à Bennwihr et Sigolsheim, 48° 08′ 24″ N, 7° 18′ 55″ E) ;
- Mambourg (à Sigolsheim, 48° 08′ 12″ N, 7° 18′ 28″ E) ;
- Furstentum (à Kientzheim et Sigolsheim, 48° 08′ 39″ N, 7° 17′ 40″ E) ;
- Schlossberg (à Kientzheim, 48° 08′ 23″ N, 7° 16′ 32″ E) ;
- Kaefferkopf (à Ammerschwihr, 48° 07′ 22″ N, 7° 16′ 44″ E) ;
- Wineck-Schlossberg (à Katzenthal et Ammerschwihr, 48° 06′ 33″ N, 7° 16′ 41″ E) ;
- Florimont (à Ingersheim et Katzenthal, 48° 06′ 11″ N, 7° 17′ 49″ E) ;
- Sommerberg (à Niedermorschwihr et Katzenthal, 48° 06′ 07″ N, 7° 16′ 40″ E) ;
- Brand (à Turckheim, 48° 05′ 37″ N, 7° 16′ 25″ E) ;
- Hengst (à Wintzenheim, 48° 03′ 54″ N, 7° 17′ 29″ E) ;
- Steingrubler (à Wettolsheim, 48° 03′ 18″ N, 7° 17′ 26″ E) ;
- Pfersigberg (à Eguisheim et Wettolsheim, 48° 02′ 46″ N, 7° 17′ 25″ E) ;
- Eichberg (à Eguisheim, 48° 01′ 53″ N, 7° 17′ 22″ E) ;
- Hatschbourg (à Hattstatt et Vœgtlinshoffen, 48° 00′ 51″ N, 7° 17′ 13″ E) ;
- Goldert (à Gueberschwihr, 48° 00′ 31″ N, 7° 16′ 41″ E) ;
- Steinert (à Pfaffenheim et Westhalten, 47° 58′ 37″ N, 7° 16′ 36″ E) ;
- Vorbourg (à Rouffach et Westhalten, 47° 57′ 36″ N, 7° 17′ 02″ E) ;
- Zinnkoepflé (à Soultzmatt et Westhalten, 47° 57′ 32″ N, 7° 14′ 59″ E) ;
- Pfingstberg (à Orschwihr, 47° 56′ 41″ N, 7° 14′ 05″ E) ;
- Spiegel (à Bergholtz et Guebwiller, 47° 54′ 56″ N, 7° 13′ 57″ E) ;
- Kessler (à Guebwiller, 47° 54′ 48″ N, 7° 13′ 48″ E) ;
- Saering (à Guebwiller, 47° 54′ 33″ N, 7° 13′ 43″ E) ;
- Kitterlé (à Guebwiller, 47° 54′ 21″ N, 7° 13′ 21″ E) ;
- Ollwiller (à Wuenheim, 47° 52′ 11″ N, 7° 12′ 43″ E) ;
- Rangen (à Thann et Vieux-Thann, 47° 48′ 40″ N, 7° 06′ 43″ E).
Encépagement
Les cépages admis pour les AOC alsaces grands crus sont au nombre de huit, alors que l'appellation alsace en admet treize (depuis l'été 2025, se rajoutent dix « variétés d'intérêt à fin d'adaptation »). Ce sont le riesling B[N 2], le gewurztraminer Rs, le pinot gris G, le muscat blanc à petits grains B, le muscat rose à petits grains Rs, le muscat ottonel B, le sylvaner B (ce dernier admis depuis la récolte 2005 uniquement pour le zotzenberg de Mittelbergheim[N 6]) et le pinot noir N (depuis 2022, autorisé pour le hengst de Wintzenheim, le kirchberg de Barr, ainsi que le vorbourg de Rouffach et Westhalten). Les six premiers cépages sont considérés comme des cépages nobles, dont le riesling, le gewurztraminer et le pinot gris sont les plus utilisés.
Le riesling B donne de meilleurs résultats sur les terrains granitiques. C'est un cépage au débourrement et à la maturation tardives, nécessitant des coteaux bien exposés au Soleil, et dont les vendanges peuvent avoir lieu vers la mi-octobre. Par contre il résiste bien aux gelées d'hiver.
Le gewurztraminer Rs (signifie « traminer aromatique » en allemand) est un cépage rose, aux baies orange ou tirant vers le violet. Ce proche parent du savagnin B et du savagnin rose Rs (appelé en Alsace klevener de Heiligenstein) est plutôt vigoureux, produit de gros rendements et donne de meilleurs résultats sur des sols marneux ou calcaires que sur des sols granitiques ou schisteux.
Le pinot gris G (anciennement appelé « tokay d'Alsace » localement et toujours appelé Grauburgunder (« bourguignon gris ») en Allemagne, « malvoisie » en Valais ou pinot grigio en Italie) est un cépage fragile et de maturité assez précoce. Il est issu d’une mutation du pinot noir et est donc d’origine bourguignonne, où il est appelé « pinot beurot ». Il donne de meilleurs résultats sur des sols composés de cailloutis calcaires, à condition qu'ils soient bien drainés grâce à une exposition en coteau.
Les muscats sont rarement cultivés, que ce soit sur l'ensemble du vignoble d'Alsace ou sur les parcelles classées comme grands crus. Le muscat blanc à petits grains B, appelé aussi « muscat d'Alsace », est originaire de Grèce ; il est cultivé en Alsace depuis au moins le début du XVIe siècle. Il est plutôt précoce. Le muscat ottonel B est plus récent, découvert au XIXe siècle dans la vallée de la Loire avant d'arriver en Alsace au milieu du siècle. L'ottonel est un hybride du chasselas, il est donc encore plus précoce que l'autre muscat.
-
Grappes de riesling B.
-
Grappes de gewurztraminer Rs.
-
Grappes de pinot gris G.
-
Grappes de muscat blanc à petits grains B.
Rendements
Les conditions de production sont plus drastiques que pour l'appellation alsace, le rendement a été limité à 70 hectolitres par hectare en 1975, avant d'être réduit en 2001 à 55 hl/ha, puis en 2022 à 50 hl/ha (40 hl/ha pour le rouge). Le rendement butoir est à 60 hl/ha depuis 2007 (48 pour le rouge)[2].
Les raisins vendangés doivent avec une richesse minimale en sucre de 195 grammes par litre de moût pour les gewurztraminer et pinot gris, et de 170 g/l pour les autres cépages (riesling, etc.). Ils doivent être récoltés manuellement à partir de vignes âgées d'au moins trois ans[2].
Comme les autres vins d’Alsace, les grands crus peuvent être récoltés en vendanges tardives ou après sélection de grains nobles. Cette spécialité alsacienne, inaugurée en 1984, permet aux alsaces grands crus de prendre encore plus de puissance.
Le rendement réel de l'ensemble de l'appellation est de 50 hectolitres par hectare en moyenne pour l'année 2009[N 7]. Bien que ce soit très en dessous des rendements moyens du vignoble d'Alsace, il s'agit d'un rendement dans la moyenne française des AOC.
Vins
Un alsace grand cru doit être monocépage, mais l'assemblage est autorisé dans quelques cas :
- pour tous les grands crus, on peut mélanger le muscat à petits grains blancs, le muscat à petits grains roses et le muscat ottonel ;
- pour le cas d'un altenberg-de-bergheim élaboré à partir de plusieurs cépages, le riesling (entre 50 et 75 % de l'encépagement) peut être complété avec du gewurztraminer et du pinot gris (entre 15 et 25 %), accessoirement (pas plus de 10 %) avec du chasselas, du muscat, du pinot blanc et du pinot noir (si toutes ces vignes ont été plantées avant le ) ;
- pour le cas d'un kaefferkopf élaboré à partir de plusieurs cépages, le gewurztraminer (entre 60 et 80 %) peut être complété avec du riesling (entre 10 et 40 %), accessoirement avec du pinot gris (pas plus de 30 %) ou du muscat (pas plus de 10 %)[2].
Titres alcoométriques
Les raisins récoltés doivent présenter un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12,5 % vol. pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et de 11 % vol. pour les autres cépages tels que le riesling B[N 2] et les muscats. Les vins issus d'un assemblage présentent un titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum de 12 % vol.
Ne peut être considéré à bonne maturité tout lot unitaire de vendanges présentant une richesse en sucre inférieure à 193 grammes par litre de moût pour les cépages pinot gris G et gewurztraminer Rs et à 168 grammes par litre de moût pour les autres cépages. Lorsqu'une autorisation d'enrichissement est accordée, l'augmentation du titre alcoométrique volumique naturel moyen minimum ne peut dépasser 1,5 % vol.
Sur l'avis du syndicat des producteurs de chaque cru, le comité régional d'experts des vins d'Alsace peut proposer annuellement au comité national des vins et eaux-de-vie de l'Institut national de l'origine et de la qualité, pour chaque appellation et pour chaque cépage, un titre alcoométrique naturel moyen minimum supérieur et une richesse en sucre des lots unitaires supérieure à ceux susvisés, ainsi qu'un taux d'enrichissement maximum inférieur au taux susvisé.
Vendanges tardives et grains nobles
Les vendanges tardives désignent des vins faits à partir de raisins dont la récolte a été retardée pour les obtenir en surmaturité, d'où des vins riches en sucre et en alcool, aux goûts plus puissants, et souvent moelleux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 243 grammes de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 14,4 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins 220 grammes de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 13,1 % vol. d'alcool potentiel) ; aucune chaptalisation n'est permise.
Quant à une sélection de grains nobles, il s'agit d'un vin fait à partir de raisins récoltés par tris sélectifs successifs des grains atteints de pourriture noble (le champignon Botrytis cinerea), ce qui donne des vins encore plus concentrés, plus sucrés, liquoreux. Selon la législation, le moût doit avoir au moins 279 grammes de sucre par litre si c'est du gewurztraminer ou du pinot gris (soit 16,6 % vol. d'alcool potentiel), ou au moins 256 grammes de sucre par litre si c'est du riesling ou un muscat (soit 15,2 % vol. d'alcool potentiel). Là-aussi aucune chaptalisation n'est permise[21],[22].
Vinification et élevage
À l'arrivée au chai, le raisin est foulé et pressé pour séparer le moût du marc de raisin. Les pressoirs pneumatiques remplacent progressivement les pressoirs horizontaux à plateau. Le moût est mis en cuve en stabulation pour le dépôt des bourbes. Le soutirage du jus clair est le débourbage. Les bourbes peuvent être filtrées pour donner aussi un bon vin.
La fermentation alcoolique débute sous l'action de levures indigènes ou de levures sélectionnées introduites lors du levurage. Cette opération transforme le sucre du raisin en éthanol. La maîtrise de la température de fermentation par un système de réfrigération permet d'exprimer le potentiel aromatique du produit.
La fermentation achevée, le vin est soutiré afin d'éliminer les lies. La fermentation malolactique n'est généralement pas réalisée, bloquée par un sulfitage du vin. Ce dernier peut être stocké en cuve pour le préparer à l'embouteillage ou élevé en barrique ou foudres de bois de chêne.
Le vin est soutiré, filtré et stabilisé avant le conditionnement exclusivement en bouteilles[23],[24].
Mentions sur l'étiquette
L'étiquette doit absolument comporter le nom complet de l'appellation, soit « alsace grand cru » suivi de la mention du lieu-dit, ainsi que du millésime : par exemple « alsace grand cru Kessler 2024 ». On peut y rajouter l'indication du cépage, ainsi que les mentions vendanges tardives et sélection de grains nobles.
Gastronomie
D'une façon générale, les alsaces grands crus sont plus aromatiques, plus concentrés et plus long en bouche que les autres vins d'Alsace. Ils se gardent davantage, vieillissant avec avantage de deux jusqu'à dix ans. Les vendanges tardives renforcent la concentration des arômes, les rendant encore plus puissants ; les sélections de grains nobles donnent des vins encore plus sucrés et alcoolisés, mais avec moins d'arômes fruités. Ils doivent être servi frais, mais pas glacés : l'idéal selon la CIVA est entre 8 et 10 °C.
Le gewürztraminer a une robe dorée soutenue, devenant ambrée avec l'âge, avec un nez et une bouche au fruité très marqué (sont généralement évoqués la rose, le litchi et la bergamote) avec parfois des notes épicées (sont alors évoqués la girofle et le poivre). Un gewürztraminer fera merveille en apéritif ; on peut aussi l'associer avec tous les plats parfumés et relevés, notamment les plats exotiques (y compris pimentés ; il s'associe bien avec le gingembre), le poulet au curry, ou avec le pâté de foie de volaille, la tarte à l'oignon, le poisson fumé, les fromages corsés (du munster par exemple) et les desserts.
Un pinot gris a une robe jaune dorée, avec un nez et une bouche au fruité marqué, évoquant l'abricot, le miel et les fruits confits, avec des notes du sous-bois (champignon) s'affirmant avec l'âge. Il se mariera bien avec le foie gras, l'oie rôtie, le gratin de langoustines[25], les plats asiatiques sucrés-salés, du comté ou du beaufort.
Un riesling a une robe claire s'accentuant avec l'âge, avec un nez sur l'agrume ou floral, ainsi qu'une bouche plus vive, parfois minéral[26]. Il s'alliera avec les poissons (grillés, en sauce, ou crus marinés), les crustacés, les plats de la cuisine alsacienne, les viandes blanches (le coq au riesling notamment), les fromages de chèvre ou de brebis.
Économie
La production se limitait[Quand ?] à 48 294 hectolitres de vins, soit 4 % de la production de l'ensemble du vignoble d'Alsace[27].
Bouteilles
Les grand crus, comme tous les vins alsaciens, doivent être mis en bouteille obligatoirement en Alsace et traditionnellement dans des flûtes, c'est-à-dire des bouteilles du type « vin du Rhin » de 75 centilitres, règlementées par des décrets[28].
Depuis juillet 2025, sont autorisées d'autres formats de bouteilles, tous élancés (rappelant la flûte) : de 300 (l'équivalent du jéroboam), 150 (le magnum), 100 (le litre), 50 (le demi-litre) et 37,5 cl (la demi-bouteille, ou « fillette »)[2].
Notes et références
Notes
- Le nom d'un vin est un nom commun, donc ne prend pas une majuscule, cf. les références sur la façon d'orthographier les appellations d'origine.
- Le code international d'écriture des cépages mentionne de signaler la couleur du raisin : B = blanc, N = noir, Rs = rose, G = gris.
- ↑ Le sylvaner n'est admis que depuis la récolte 2005 pour l'AOC alsace grand cru exclusivement dans le Zotzenberg de Mittelbergheim.
- ↑ Grégoire de Tours, qui note qu’en 589 le roi des Francs d’Austrasie, Childebert II, en était le détenteur, fournit la première indication écrite sur le vignoble alsacien.
- ↑ Il fut, trois siècles plus tard, propriété du chapitre canonial de la collégiale de Strasbourg.
- ↑ On peut également utiliser, sous certaines conditions, les deux autres variétés de pinot (pinot blanc et auxerrois) et le chasselas dans les vins d'assemblage de l'Altenberg de Bergheim.
- ↑ Le rendement s'obtient en divisant la production par l'aire cultivée, soit en 2009 : 43278/850 = 50,91 hectolitres par hectare. Source : Le Guide Hachette des vins 2011, éditions Hachette, Paris, 2010 (ISBN 978-2-01-237681-6).
Références
- Collectif, Le Guide Hachette des vins 2012, Paris, éditions Hachette, , 1402 p. (ISBN 978-2-01-237681-6), p. 11-12.
- « Cahier des charges des cinquante et une appellations d’origine contrôlées « Alsace grand cru » », modifié par l'arrêté du , publié au JORF du et au BO Agri du .
- ↑ Le préambule de l'ordonnance no 45-2675 du 2 novembre 1945 relative à la définition des appellations d'origine des vins d'Alsace, consultable sur le site legifrance.gouv.fr, expose les nombreuses règlementations préalables à intégrer.
- ↑ Décret du 3 octobre 1962 concernant l'appellation contrôlée vins d'Alsace ou alsace : obligation de mentionner appellation contrôlée sur les vins d'Alsace, publié au JORF du 7 octobre 1962, consultable sur le site legifrance.gouv.fr.
- ↑ « Décret du 20 novembre 1975 définissant l'appellation d'origine contrôlée « Alsace Grand Cru » », publié au JORF du p. 12072-12073.
- ↑ « Décret du 23 novembre 1983 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace Grand Cru » », publié au JORF du , p. 3438.
- ↑ « Décret du 17 décembre 1992 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace grand cru » », publié au JORF no 295 du .
- ↑ « Décret du relatif aux appellations d'origine contrôlées « Alsace » et « Alsace grand cru » », publié au JORF du .
- ↑ « Décret du 24 juin 1993 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace Grand Cru » », publié au JORF no 150 du .
- ↑ « Décret du 24 janvier 2001 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace grand cru » », publié au JORF no 22 du .
- ↑ « Décret no 2005-269 du 21 mars 2005 modifiant le décret du 24 janvier 2001 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace grand cru » », publié au JORF no 71 du .
- ↑ « Décret du 12 janvier 2007 modifiant le décret du 24 janvier 2001 relatif à l'appellation d'origine contrôlée « Alsace grand cru » » publié au JORF no 12 du .
- ↑ « Cahier des charges des cinquante et une appellations d'origine contrôlées « Alsace grand cru » » [PDF] (p. 179-304), homologué par le décret no 2011-1373 du publié au JORF du .
- ↑ « Cahier des charges des cinquante et une appellations d'origine contrôlées « Alsace grand cru » », modifié par l'« arrêté du 20 juin 2016 » publié au JORF no 0150 du .
- ↑ « Arrêté du modifiant le cahier des charges des cinquante et une appellations d'origine contrôlées « Alsace grand cru » », publié au JORF no 0111 du .
- ↑ « Cahier des charges des cinquante et une appellations d’origine contrôlées « Alsace grand cru » » [PDF], homologué par l'arrêté du 4 juillet 2024 publié au JORF no 0160 du et au BO Agri du .
- ↑ « 67124001 – STRASBOURG-ENTZHEIM – AEROPORT » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr.
- ↑ « Fiche 67124001 Strasbourg-Entzheim » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr.
- ↑ « 68066001 – COLMAR-INRAE – INRA » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr.
- ↑ « Fiche 68066001 Colmar » [PDF], sur donneespubliques.meteofrance.fr.
- ↑ Décret du 1er mars 1984 modifié relatif aux appellations d'origine contrôlées alsace et alsace grand cru, sur le site www.inao.gouv.fr.
- ↑ [PDF]Fiche sur les vendanges tardives et les sélections de grains nobles, sur le site www.vinsalsace.com.
- ↑ Loi n° 72-628 du 5 juillet 1972 relative à la commercialisation des vins à appellation d'origine contrôlée "Vin d'Alsace" ou "Alsace"
- ↑ « La vinification en blanc »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?), Site vinsalsace.com (consulté le ).
- ↑ Michel Mastrojanni, Guide des vins de France, Paris, Solar, , 2e éd. (1re éd. 1992), 280 p. (ISBN 2-263-01942-1), no 4.
- ↑ Dictionnaire des vins de France, Paris, Hachette, coll. « Les livrets du vin », , 383 p. (ISBN 2-01-236-582-5), p. 15.
- ↑ [PDF]Le vignoble d'Alsace en quelques chiffres, sur le site du CIVA
- ↑ Décret no 55.673 du 20 mai 1955, arrêté du 13 mai 1959 et décret du 19 mars 1963.
Voir aussi
Bibliographie
Cartes :
- Jules Gaubert-Turpin et Adrien Grant Smith Bianchi, La Carte des Vins s'il vous plaît : Alsace, un guide en une seule page, Mérignac, Jules Gaubert-Turpin, , carte 77 × 46 cm au 1/182 000 (ISBN 978-2-9552369-2-5).
- Vignoble d'Alsace, Paris, éditions Benoît France et CIVA, , carte 88 × 55 cm au 1/120 000 (ISBN 978-2-84354-158-2).
- Vins d'Alsace : carte touristique, Paris, Institut géographique nationale, , carte 96 × 66 cm au 1/125 000 (ISBN 978-2-7585-0182-4).
- Le vignoble d'Alsace : la route des vins, Illkirch, Mitra productions, , carte 90 × 34 cm au 1/180 000 (BNF 40658287).
Livres :
- Serge Dubs et Denis Rizenthaler, Les grands crus d'Alsace, Metz, éditions Serpenoise, , 288 p. (ISBN 2-87692-567-2).
- Claude Muller, Les Vins d'Alsace, histoire d'un vignoble, Strasbourg, éditions Coprur, , 192 p. (ISBN 2-84208-008-4).
- Guide des grands crus d'Alsace, Colmar, Centre d'information des vins d'Alsace, , 50 p. (BNF 36691659).
- Bernadette Burn et Gilles Schmidt, Alsace, clos et grands crus, Paris, éditions Jacques Legrand, coll. « Le Grand Bernard des vins de France », , 190 p. (ISBN 2-905969-24-5).
Liens externes
- « Les grands crus – Les terroirs, leurs expressions », sur vinsalsace.com (descriptif et cartes des cinquante-et-un grands crus).
- « La Route des Vins d'Alsace », sur www.routedesvins.alsace.
- « Découvrez nos terroirs – Les Grands Crus », sur alsace-du-vin.com (site des Vignerons indépendants d'Alsace).
- (sv) Per Warfvinge, « Per Warfvinge om vin, byar och terroir i Alsace », sur warfvinge.net :
- (en) « The Grand Cru system of Alsace », sur alsace-wine.net
- (en) « Sortable list of Alsace Grand Cru. Click on heading to re−sort », sur alsace-wine.net.
Articles connexes
- Portail de l’Alsace
- Portail de la vigne et du vin