Alphonse Gibory
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| Décès |
(à 79 ans) 14e arrondissement de Paris |
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Florent Auguste Pierre Alphonse Gibory |
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Alphonse Gibory est un photographe, cadreur et directeur de la photographie français, né à Paris le et mort le dans la même ville.
Biographie
Né à Paris le dans le 2e arrondissement[1], Florent Auguste Pierre Alphonse Gibory s'intéresse en amateur à la photographie à la fin du XIXe siècle, réalisant des portraits et des paysages, notamment des vues de Paris. Il participe à sa première exposition en 1902 au Salon du Photo-club de Paris, qui a une approche pictorialiste ; il y exposera en 1903, 1905, 1908, 1909 et 1911[2].
Après la première Guerre mondiale, il travaille pour le cinéma comme cadreur, photographe de plateau et directeur de la photographie[2], notamment pour les studio Éclair et Pathé[3].
Il meurt le à Paris au sein de l'Hôpital Cochin dans le 14e arrondissement[4] et est inhumé au cimetière de Montmartre (22e division, 7e ligne Nord, tombe no 23 depuis l'avenue Samson)[5].
Filmographie
Comme directeur de la photographie
- 1920 : Tue la mort de René Navarre
- 1921 : Le Chemin d'Ernoa de René Coiffard et Louis Delluc
- 1921 : Fièvre de Louis Delluc[6]
- 1922 : La Femme de nulle part de Louis Delluc
- 1924 : La Gitanilla d'André Hugon
- 1924 : L'Inondation de Louis Delluc
- 1924 : La Voyante de Louis Mercanton et Leon Abrams
- 1925 : La Fille de l'eau de Jean Renoir
- 1925 : Ronde de nuit de Marcel Silver
- 1926 : Le Château de la mort lente d'Émile-Bernard Donatien — film perdu —
- 1926 : Ma maison de Saint-Cloud de Jean Manoussi
- 1926 : L'Orphelin du cirque de Georges Lannes
- 1926 : La Réponse du destin d'André Hugon
- 1926 : Sa petite d'Émile Routier-Fabre
- 1926 : Simone d'Émile-Bernard Donatien
- 1927 : Le Baiser qui tue de Jean Choux
- 1927 : Catherine ou Une vie sans joie d'Albert Dieudonné et Jean Renoir
- 1927 : Florine, la fleur du Valois d'Émile-Bernard Donatien
- 1929 : La Naissance des heures d'Edmond T. Gréville
- 1930 : Illusions de Lucien Mayrargue
- 1932 : L'affaire est dans le sac de Pierre Prévert
Comme cadreur
- 1920 : Illusions de Jean Manoussi
- 1920 : Flipotte de Jacques de Baroncelli
- 1921 : Champi-tortu de Jacques de Baroncelli
- 1921 : Le Père Goriot de Jacques de Baroncelli
- 1921 : Le Rêve de Jacques de Baroncelli
- 1922 : Roger la Honte de Jacques de Baroncelli
- 1926 : Nana de Jean Renoir
- 1934 : Madame Bovary de Jean Renoir[7]
Notes et références
- ↑ Archives de Paris 2e, acte de naissance no 190, année 1873 (avec mention marginale de décès) (page 25/31)
- Julien Faure-Conorton 2025.
- ↑ Sébastien Denis, « À la recherche du monteur. La lente émergence d’un métier (France, 1895-1935) », 1895. Mille huit cent quatre-vingt-quinze, no 65, (lire en ligne ).
- ↑ Archives de Paris 14e, acte de décès no 2041, année 1952 (page 6/31)
- ↑ Registre journalier d'inhumation de Paris Montmartre (page 22/31)
- ↑ « Fièvre ou la Boue », sur Encyclopédie Larousse.
- ↑ « Madame Bovary », sur Cinémathèque française.
Bibliographie
- « Alphonse Gibory », dans Julien Faure-Conorton, La photographie pictorialiste, Arles, Actes Sud, coll. « Photo poche » (no 181), (ISBN 9782330120108).
Liens externes
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- 32 films liés à Alphonse Gibory sur CinéRessources.net
- « Gibory Alphonse », sur www.lesgensducinema.com.
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