Désiré Desloges
| Désiré Desloges | |
| Fonctions | |
|---|---|
| Député français | |
| – (4 ans et 1 jour) |
|
| Élection | 4 octobre 1885 |
| Circonscription | Calvados |
| Législature | IVe (Troisième République) |
| Groupe politique | Union des Droites |
| – (3 ans, 5 mois et 22 jours) |
|
| Élection | |
| Circonscription | Calvados |
| Législature | IIe (Troisième République) |
| Groupe politique | Appel au peuple |
| Prédécesseur | Louis Joret-Desclosières |
| Successeur | Émile Mauger |
| Maire de Janville | |
| Conseiller général du Calvados | |
| – (28 ans) |
|
| Circonscription | Canton de Troarn |
| Prédécesseur | Henri-Gabriel-Marie Le Bègue de Germiny |
| Successeur | Paul Delarbre |
| Biographie | |
| Nom de naissance | Alphonse-Désiré Desloges |
| Date de naissance | |
| Lieu de naissance | Janville |
| Date de décès | (à 70 ans) |
| Lieu de décès | Saint-Pierre-du-Jonquet |
| Profession | agriculteur |
Désiré Desloges , né le à Janville et mort le à Saint-Pierre-du-Jonquet, est un homme politique français. Il est plusieurs fois député du Calvados.
Biographie
Désiré Desloges est né à Janville le . Il est l'un des plus gros propriétaires terriens du département[1]. il devient rapidement maire de sa commune puis conseiller général du canton de Troarn[1].
Il se présente pour la première fois à la députation dans la première circonscription du Calvados lors des élections de 1876. Il perd face au républicain Charles Houyvet[2]. Il se présente dans la deuxième circonscription du Calvados lors d'une élection partielle en mai 1878 après le décès du titulaire Louis Joret-Desclosières[1]. Il l'emporte face à Émile Mauger[2]. Il siège alors avec les bonapartistes de l'Appel au peuple[1]. Les deux mêmes protagonistes se retrouvent lors des élections de 1881 sauf qu'Émile Mauger l'emporte[2].
En 1885, il est présent sur la liste conservatrice et se fait réélire en 4e position[2]. Avec le retour des circonscriptions en 1889, il se présente dans la première circonscription du Calvados. Mais il est concurrencé sur sa droite par Auguste Engerand qui l'emporte[2].
Il décède le à Saint-Pierre-du-Jonquet.
Sources
- « Désiré Desloges », dans Adolphe Robert et Gaston Cougny, Dictionnaire des parlementaires français, Edgar Bourloton, 1889-1891 [détail de l’édition]
Notes et références
- Berthelot (dir.), La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts, t. 14, H. Lamirault
- Jean Quellien, Bleu, Blanc, Rouge : politique et élections dans le Calvados, 1870-1939, Cahier des annales de Normandie,
Articles connexes
Liens externes
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