Alma Cogan
| Naissance | |
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| Décès |
(à 34 ans) Londres |
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| Nom de naissance |
Alma Angela Cohen |
| Nationalité | |
| Formation |
St Joseph's College (en) |
| Activité | |
| Période d'activité |
À partir de |
| Fratrie |
Sandra Caron (d) |
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| Genres artistiques | |
| Site web |
Alma Cogan, née le à Whitechapel, Londres et morte le à Londres est une chanteuse britannique célèbre dans les années 1950[1]. Elle devient la première chanteuse à avoir sa propre série télévisée en Grande-Bretagne.
Biographie
Alma Angela Cohen nait le 19 mai 1932 dans le quartier d'East End à Londres dans une famille juive d'origine russo-roumaine[2]. Elle est est éduquée dans un environnement de jazz et commence à chanter à l'âge de 11 ans[3].Cogan devient une star glamour de la chanson dans les années 1950 en Grande Bretagne[4]. On la surnomme « la fille au rire dans la voix »[5].
Proche des Beatles, elle habite sur Kensington Street avec sa mère Fay[2]. Elle devient la première chanteuse à avoir sa propre série télévisée et devient l'artiste féminine la mieux payée de Grande Bretagne[2].
Son premier tube intitulé Bell Bottom Blues sort en 1954[5].
Elle encontre Les Beatles le 12 janvier 1964 dans l'émission Sunday Night at the London Palladium (en) sur Associated Television (ATV) (en). John Lennon tombe fou amoureux d'elle au point que sa mort en 1966 l'affecte profondément[5].
Paul Mcartney aurait ajouté le titre provisoire Scrambled Eggs en composant la chanson Yesterday[5] dans l'appartement qu'Alma Gogan partageait avec sa mère au 44 Stafford Court à Kensington High Street[5] quand cette dernière lui a servi des œufs brouillés au petit déjeuner[6].
En 1966 atteinte d'un cancer des ovaires[2] elle est hospitalisée au Middlesex Hospital et meurt le 26 octobre 1966 à l'âge de 34 ans[3].
Gordon Burn publie un thriller en 1991 intitulé Alma Cogan (roman) (en)[7], dans lequel il imagine qu'elle n'est pas morte d'un cancer, et dans lequel il explore la fascination du public pour les tueurs en série[8].
Discographie
- Fly me to the moon, 1963[9].
- The Girl with the Laugh in Her Voice[3].
- Bell Bottom Blues[3].
- I Can't Tell a Waltz from a Tango[3].
Bibliographie
- (en) Lesley-Ann Jones, chap. 10 « Alma Cogan », dans Ce qui a tué John Lennon : Vies et morts d'une légende, Alisio, (ISBN 2379351651 et 9782379351655). .
Notes et références
- ↑ (en) Dave Laing, « Cogan, Alma Angela Cohenlocked » , sur www.oxforddnb.com, (DOI 10.1093/ref:odnb/66775, consulté le )
- (en) Peter Robertson, « Girl with the giggle in her voice » , sur www.pressreader.com, Daily Express, (consulté le )
- (en) « The obituary notice of Alma COGAN » , sur funeral-notices.co.uk, (consulté le )
- ↑ (en-GB) « BBC Radio 2 - Desmond Carrington's Icons of the 50s, Alma Cogan and Larry Adler », sur BBC (consulté le )
- Jones 2020.
- ↑ (en-GB) « The Life of a Song: ‘Yesterday’ », sur ig.ft.com (consulté le )
- ↑ (en) Jonathan Gibbs, « Client Challenge » , sur www.ft.com, (consulté le )
- ↑ (en-US) Ian Cummins et Martin King, « The media, serial killers, and a perfect summer novel about both », sur The Conversation, (consulté le )
- ↑ [vidéo] « Alma Cogan "Fly me to the moon | INA » (consulté le )
Voir aussi
Liens externes
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