Dolmen de Mané Bihan
| Dolmen de Mané Bihan | ||||
| Vue générale de l'édifice | ||||
| Présentation | ||||
|---|---|---|---|---|
| Type | Dolmen | |||
| Période | Néolithique | |||
| Fouille | 1866, 1899 | |||
| Protection | Classé MH (1921) | |||
| Caractéristiques | ||||
| Géographie | ||||
| Coordonnées | 47° 41′ 21″ nord, 3° 07′ 01″ ouest | |||
| Pays | France | |||
| Région | Bretagne | |||
| Département | Morbihan | |||
| Commune | Locoal-Mendon | |||
| Géolocalisation sur la carte : arrondissement de Lorient
Géolocalisation sur la carte : Morbihan
Géolocalisation sur la carte : France
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Le dolmen de Mané Bihan est un dolmen situé à Locoal-Mendon, dans le département français du Morbihan.
Localisation
Le dolmen est situé à environ 350 m au sud/sud-est du dolmen de Mané-er-Loh.
Historique
Le monument a été exploré par W. C. Lukis en 1866 et par Z. Le Rouzic en 1899 qui le restaura en 1924[1]. Le dolmen est classé au titre des monuments historiques par arrêté du 29 octobre 1921[2].
Description
Le dolmen est encore inclus dans son tumulus circulaire (36 m de diamètre sur 2 m de hauteur)[3] dont la périphérie est délimitée par un mur de parement comprenant quelques grosses dalles[1]. Le dolmen est de forme coudée et comporte dix-sept orthostates[3]. Il ouvre au sud. Le couloir est d'une longueur totale de 17,50 m. Il comporte deux segments avec deux changement d'orientation à respectivement 5,50 m et 10 m de l'entrée. Sa largeur varie de 1 à 1,75 m. Il comporte encore cinq tables de couverture[1].
Mobilier archéologique
Le Rouzic y a recueilli une grande quantité de poteries lui permettant de reconstituer dix-huit vases distincts et un petit outillage lithique (2 percuteurs en quartz, un outil en quartzite et quatre éclats de silex)[3]. La céramique recueillie dans le dolmen est variée. Elle est constituée d'un fragment de vase à épaulement attribué au Chasséen, d'un vase caréné à nervures verticales de type Kerugou, de divers fragments à nervures et de trois fragments de vases campaniformes. Le reste du mobilier archéologique connu comprend une flèche perçante à pédoncule et ailerons et un beau poignard en silex du Grand-Pressigny[1].
Notes et références
- Gouézin 2007.
- ↑ « Allée couverte coudée de Mané-er-Loh, dite Mané-Bras », notice no PA00091397, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
- Le Rouzic 1899.
Annexes
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Philippe Gouézin, Les mégalithes du Morbihan littoral, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 135 p. (ISBN 9782868221063), p. 73-74.
- Zacharie Le Rouzic, « Carnac, fouilles faites dans la région (1898 & 1899) », Bulletin de la Société polymathique du Morbihan, vol. 43, , p. 10-12 (lire en ligne).
Articles connexes
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