Alignement de Sainte-Barbe
| Alignement de Sainte-Barbe | |||||
|   Vue partielle.  | |||||
| Présentation | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Type | Alignement mégalithique | ||||
| Période | Néolithique | ||||
| Protection | Classé MH (1889, 1923) | ||||
| Visite | Accès libre | ||||
| Caractéristiques | |||||
| Matériaux | granite. | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 47° 36′ 32″ nord, 3° 08′ 00″ ouest | ||||
| Pays | France | ||||
| Région | Bretagne | ||||
| Département | Morbihan | ||||
| Commune | Plouharnel | ||||
|   Géolocalisation sur la carte : alignements de Carnac 
Géolocalisation sur la carte : Morbihan 
Géolocalisation sur la carte : Bretagne (région administrative) 
Géolocalisation sur la carte : France 
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L'alignement de Sainte-Barbe est un alignement mégalithique situé dans la commune française de Plouharnel dans le département français du Morbihan, non loin du grand site mégalithique de Carnac.
Historique
En 1879, Henri Martin réclame l'acquisition du site par l'État. En 1883, l'État achète uniquement les « menhirs de tête » parmi la cinquantaine que compte alors le site. Félix Gaillard propose aux propriétaires de les acquérir « au prix de 10 francs l'un », mais l'État envisageant une expropriation totale, aucune décision ne fut prise et les destructions se poursuivent. En 1888, lors de la reconstruction, en pierres, des gares provisoires en bois de la ligne ferroviaire d'Auray à Quiberon, les propriétaires cèdent gratuitement des pierres[1]. En 1889, Albert Macé estime que « sur une cinquantaine de menhirs, seize seulement sont restés debout, et le système des alignements de Sainte-Barbe est irrémédiablement mutilé »[1]. À la suite des protestations de la Société polymathique du Morbihan[1], un premier classement au titre des monuments historiques intervient en 1889 mais il ne concerne que les quatre menhirs[2] déjà acquis par l'État[3]. Vingt-sept autres menhirs sont classés par un arrêté du 14 mars 1923[4].
Description
Le site comporte encore 37 menhirs visibles (dressés et couchés) disposés sur deux rangées parallèles et une rangée transversale, l'ensemble formant une enceinte rectangulaire ouverte au sud/sud-est. Au nord-ouest, la rangée transversale compte 4 menhirs correspondant aux pierres les plus imposantes. Au sud-est, les pierres sont nettement plus espacées. Tous les blocs sont en granite[5]. L'ensemble couvre une superficie d'environ 1 ha[6].
Notes et références
- Macé 1889.
 - ↑ Félix Gaillard, Inventaire avec cartes des monuments mégalithiques du Morbihan dans le périmètre des acquisitions de l'État dans les cantons de Quiberon, Belz et Locmariaquer, Paris, Klincksieck, , 20lire en ligne=https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k322469b
 - ↑ « Tête des alignements de Sainte-Barbe », notice no PA00091518, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
 - ↑ « Vingt-sept menhirs dits de Sainte-Barbe », notice no PA00091528, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
 - ↑ Gouézin 2007.
 - ↑ Surface mesurée sur Géoportail
 
Voir aussi
Bibliographie
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
- Philippe Gouézin, Les mégalithes du Morbihan littoral, Rennes, Institut culturel de Bretagne et Centre régional d'archéologie d'Alet, coll. « Patrimoine archéologique de Bretagne », , 135 p. (ISBN 9782868221063), p. 95.
 - Albert Macé, « Le vandalisme dans le Morbihan. Les alignements de Sainte-Barbe en Plouharnel », Revue de Bretagne et de Vendée, vol. I, , p. 74-77 (lire en ligne [PDF])
 
Liens internes
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