Alice Guy tourne une phonoscène
| Sociétés de production | Société des Etablissements L. Gaumont |
|---|---|
| Pays de production | France |
| Genre | Documentaire |
| Durée | 2 minutes |
| Sortie | 1907 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.
Alice Guy tourne une phonoscène, ou Alice Guy tourne une phonoscène sur le théâtre de pose des Buttes-Chaumont, est un film français réalisé en 1907. On y voit les coulisses du tournage d'un film de type phonoscène par Alice Guy.
Synopsis
Enregistrement du tournage d'une phonoscène par Alice Guy et ses assistants.
Il ne s'agit pas du tournage de l'opéra Mignon, comme l'a souvent affirmé Alice Guy, mais du ballet Le Bal des Capulets au début de l'opéra Roméo et Juliette de Charles Gounod. On peut y voir Étienne Arnaud faisant répéter les acteurs pour la mise en place d'une phonoscène. Alice Guy apparait au centre de l'équipe de tournage : elle se tourne vers le deuxième opérateur et manipule l'elgéphone[1].
Fiche technique
- Titre : Alice Guy tourne une phonoscène ou Alice Guy tourne une phonoscène sur le théâtre de pose des Buttes-Chaumont
- Société de production : Société L. Gaumont et compagnie
- Pays de production : France
- Genre : documentaire
- Format : noir et blanc, muet
- Durée : 2 minutes
- Date de sortie : 1907
- Licence : Domaine public[réf. nécessaire]
Contexte
Ce film montre le tournage d'un des films sonores produits par la Gaumont au début du XXe siècle. Cela en fait possiblement un des pionniers du making-of.
La caméra placée derrière les techniciens permet de voir les différentes phases du tournage : un assistant donne les dernières directives d'emplacement aux acteurs, les phonographes sont réglés une dernière fois et on commence l'enregistrement. Un léger panoramique horizontal vers la droite permet de découvrir le système d'éclairage qui ressemble à une batterie d'énormes quinquets dont s'échappe parfois une inquiétante fumée.
Alice Guy, dès l’origine, croit au film sonore. En 1905, elle utilise un appareil, le chronophone Demenÿ, qui combine l’enregistrement sonore sur rouleau de cire et l’image filmée. L’essentiel de l’activité d’Alice Guy en 1906 et jusqu’au printemps 1907 consiste à réaliser 160 phonoscènes pour le chronophone. Dépassant rarement une ou deux minutes, ils reproduisent surtout des chanteurs en action ou des tableaux illustrés par des chorals. Après les Ballets de l’Opéra[Quoi ?] (avec Gaillard et la maîtresse de ballet[Qui ?]), les Sœurs Mante danseuses mondaines[Quoi ?], elle enregistre la classe de Rose Caron du Conservatoire dans Carmen, Mignon, Manon, les Dragons de Villars, les Cloches de Corneville, Madame Angot, la Vivandière, Fanfan la Tulipe, le Couteau de Théodore Botrel[Quoi ?]. À la faveur d’un voyage en Espagne, elle enregistre des danses gitanes. Plusieurs artistes viennent interpréter leur répertoire devant sa caméra et ses enregistreurs : Caroline Otero, dite « La Belle Otero », Mayol, Dranem, Polin, etc.
Autour du film
Le film est réalisé au théâtre de pose des Buttes-Chaumont, en janvier 1907.
Notes et références
- ↑ « Maurice Gianati, Alice Guy et les phonoscènes » dans Maurice Gianati et Laurent Mannoni (dir.), Alice Guy, Léon Gaumont et les débuts du film sonore, John Libbey Publishing Ltd, 2012, pages 110 à 120.
Liens externes
- Une phonoscène de Dranem sur Wat TV
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
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